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Je donne ensuite une méthode pour trouver la
fonction
Lorsque le fluide a une masse finie & un mouvement progressif, alors le tems t doit nécessairement entrer dans l'expression de sa vîtesse, & les conditions précédentes doivent nécessairement avoir lieu. Il n'y a que le cas où le fluide se meut suivant une ligne qui rentre en elle - même, sans être animé par aucune force accélératrice, dans lequel on puisse supposer que le tems t n'affecte point l'expression de la vîtesse. Dans ce cas on a toûjours p d x - q d z =à
Voilà le précis des lois du mouvement des fluides, telles qu'elles sont exposées dans l'écrit dont j'ai fait mention, & qui contient différentes autres recherches sur le mouvement des fluides, dont il seroit trop long de parler ici.
A l'égard de la résistance des fluides au mouvement
des corps, laquelle fait une partie essentielle
de l'Hydrdoynamique. Voyez les article,
HYDROGRAPHE (Page 8:373)
HYDROGRAPHE, s. m. se dit d'une personne
versée dans l'Hydrographie. Voyez
HYDROGRAPHIE (Page 8:373)
HYDROGRAPHIE, s. f. (Ordre encycl. Entend.
Raison. Philos. ou Scienc. Science de la nature, Mathémat. Mathématiques mixtes, Astronomie géométrique,
Géographie, Hydrographie.) C'est cette partie
de la Géographie qui considere la mer, en tant
qu'elle est navigable. Voyez
L'Hydrographie enseigne à construire des cartes marines, & à connoître les différentes parties de la mer. Elle en marque les marées, les courans, les baies, les golfes, &c. comme aussi les rochers, les bancs de sable, les écueils, les promontoires, les havres, les distances qu'il y a d'un port à un autre, & généralement tout ce qu'il y a de remarquable tant sur la mer que sur les côtes.
Quelques auteurs emploient ce mot dans un sens plus étendu, pour ce que nous appellons l'art de naviguer.
Dans ce sens, l'Hydrographie comprend l'art de
faire les cartes marines, la maniere de s'en servir,
& généralement toutes les connoissances mathématiques
nécessaires pour voyager sur mer le plus
promptement & le plus sûrement qu'il est possible.
Voyez
Les Peres Riccioli, Fournier, & Dechales, nous
ont donné des traités d'Hydrographie. Le P. Dechales qui avoit déjà examiné cette matiere dans son
cours de Mathématiques, l'a traitée en 1677 dans
un ouvrage exprès. M. Bouguer le pere suppléa à
ce qui manquoit à cet ouvrage dans le Traité de navigation, qu'il publia en 1698, & qui a été imprimé
plusieurs fois. M. Bouguer son fils, de l'académie
royale des Sciences, a publié en 1753, un traité
de navigation plus complet que tous les précédens,
& qui contient la théorie & la pratique du pilotage;
car le pilotage ne differe point à proprement
parler de l'Hydrographie. Voyez
HYDROGRAPHIQUE (Page 8:373)
HYDROGRAPHIQUE, adject. qui a rapport à
l'Hydrographie. Voyez
HYDROLOGIE (Page 8:373)
HYDROLOGIE, sub. fém. (Hist. nat.) c'est la partie de l'histoire naturelle qui s'occupe de l'examen des eaux en général, de leur nature, & de leurs propriétés.
L'eau est toûjours essentiellement la même; mais par les mouvemens perpétuels qui se passent dans la nature, les eaux que l'on rencontre en beaucoup d'endroits en se combinant avec d'autres substances avec qui elles ont de l'analogie, se modifient diver<pb-> [p. 374]
Toutes ces circonstances ont déterminé quelques naturalistes modernes à distribuer les eaux suivant un ordre systématique, & à en faire plusieurs classes fondées sur les différentes substances auxquelles elles se trouvent jointes dans la nature. Plusieurs auteurs avoient déja donné des descriptions des eaux tant en général qu'en particulier; & nous ne manquons point d'ouvrages qui nous parlent des eaux minérales que l'on rencontre en différens endroits du monde. Le celebre M. Wallerius, est le premier qui ait donné une division méthodique des eaux, dans son Hydrologie, dont la traduction françoise se trouve à la suite de sa Minéralogie, qui a paru à Paris en 1753. Cet habile physicien divise les eaux en deux classes générales, qui sont 1°. les eaux douces, 2°. les eaux minérales; il soudivise les premieres en eaux du ciel & en eaux de la terre; & les secondes en eaux minérales froides & en eaux minérales chaudes. Les eaux du ciel sont de différens genres; il y en a de fluides, telles que l'eau de pluie, de solides ou de gelées telle que la neige. Parmi les eaux terrestres sont les eaux coulantes, les eaux stagnantes, l'eau de la mer, la glace. Les eaux minérales sont ou spiritueuses ou grossieres, ou acidules, ou thermales.
A cette distribution méthodique des eaux, M. Wallerius ajoute un appendix ou supplément, dans lequel il donne une division des eaux étrangeres, c'est - à - dire, de celles qui se trouvent dans les minéraux, les plantes, & les animaux; il les divise en naturelles & en artificielles. Sous ces dernieres, il comprend toutes les liqueurs que l'art sait tirer des différentes substances de la nature.
Depuis M. Wallerius nous avons encore une nouvelle Hydrologie; elle a été publiée en 1758 par M. Frédéric - Auguste Cartheuser, sous le titre de Rudimenta hydrologioe systematicoe, & est imprimée à Francfort sur l'Oder. Cet auteur divise toutes les eaux en insipides & en sapides, c'est - à - dire, en eaux douces & en eaux minérales. Il fait trois genres des premieres; savoir, 1°. les eaux du ciel, 2°. les caux de la terre, & 3°. les eaux ou sucs lapidifiques. Il soudivise les eaux qui ont de la saveur, 1°. en eaux alkalines, 2°. en eaux qui contiennent du natron, 3°. en eaux muriatiques, ou qui contiennent du sel marin, 4°. en eaux martiales, ou chargées de fer, 5°. en eaux cuivreuses, 6°. en eaux sulfureuses. 7°. en eaux bitumineuses, 8°. en eaux savoneuses, auxquelles il joint les eaux alumineuses.
Telles sont les divisions systématiques des eaux que l'on nous a données jusqu'à présent, ainsi que toutes les méthodes: elles sont sujettes à un grand nombre d'objections; cependant elles ont l'avantage de guider la mémoire de ceux qui s'appliquent à l'étude de l'histoire naturelle. ( - )
HYDROMANTIE (Page 8:374)
HYDROMANTIE, s. f. l'acte ou l'art de prédire
l'avenir par le moyen de l'eau. Voyez
L'Hydromantie est une des quatre especes générales de divination; les trois autres ont chacune rap
Varron dit que l'Hydromantie a été inventée par
les Perses, & que Numa Pompilius & Pythagore
s'en sont fort servis. Voyez
Ceux qui ont écrit sur l'Optique, nous ont donné la description de plusieurs machines qui sont d'usage dans cette science.
Pour construire une machine hydromantique, par
le moyen de laquelle on fera perdre une image ou
un objet de vûe au spectateur, & on le lui fera appercevoir
de nouveau sans changer la position de
l'un ou de l'autre: prenez deux vaisseaux A B F,
& C G M K (
Placez un objet sur la cloison que le spectateur placé en O, ne pourra appercevoir par le rayon direct N L.
Si l'on ouvre le robinet B, l'eau descendant dans
la cavité C I, le ravon N L s'éloignera de la perpendiculaire,
& réfléchira vers O, & le spectateur
appercevra l'objet par le ravon rompu N O. Si l'on
ferme le robinet B, & que l'on ouvre celui qui est
marqué par la lettre P, l'eau descendra dans la cavité
la plus basse H I; la résraction cessera, & il ne
viendra aucun rayon de l'objet à l'oeil. Mais en fermant
de nouveau le robinet P, & ouvrant l'autre
B, la cavité se remplira de nouveau, & l'on appercevra
l'objet comme auparavant. Voyez
Pour construire un vaisseau hydromantique qui représente
les objets extérieurs comme s'ils nageoient
dans l'eau, prenez un vase cylindrique A B C D
(
Ces machines appar iennent à l'hydromantie considérée comme une branche de l'histoire naturelle; mais, pour y revenir entant qu'elle est divination, nous ajoûtons après Delrio qu'il y a plusieurs especes d'hydromantie, dont voici les principales.
1°. Lorsqu'à la suite des invocations, & autres cérémonies magiques, on voyoit écrits sur l'eau les noms des personnes, ou des évenemens, qu'on désiroit de connoître, ordinairement ces noms se trouvoient écrits à rebours, au moins se rencontrerent-ils de la sorte dans l'évenement que cite Delrio, d'après Nicephore Choniate. Annal. lib. II.
2°. On s'y servoit d'un vase plein d'eau, & d'un anneau suspendu à un fil, avec lequel on frappoit un certain nombre de sois les côtés du vase.
3°. On jettoit successivement, mais à peu de tems l'une de l'autre, trois petites pierres, dans une eau tranquille & dormante, & des cercles que formoit la surface de cette eau, aussi - bien que de leur intersection, on tiroit des présages pour l'avenir.
4°. On examinoit avec soin les divers mouvemens
& l'agitation des flots de la mer; les Siciliens
& les Eubéens étoient fort adonnés à cette superstition,
& quelques chrétiens orientaux ont eu celle
de baptiser tous les ans la mer, comme si c'étoit
un être animé & raisonnable; mais ce n'en est pas
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