RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"860">
GRAPPE (Page 7:860)
GRAPPE, s. f. (Hist. nat.) on donne ce nom au fruit, & quelquefois à la semence de plusieurs plantes, lorsque ce fruit ou cette semence a ses grains distribués sur un soûtien branchu, comme on le voit au fruit de la vigne.
Grappe de Mer (Page 7:860)
Grappe (Page 7:860)
Grappe de Raisin (Page 7:860)
GRAPPIN (Page 7:860)
* GRAPPIN, s. m. (Econ. rustiq.) instrument de fer à plusieurs fourchons pointus, recourbés, séparés les uns des autres, distribués comme les doigts de la main, & se rassemblant pour former une douille creuse, où le manche du grappin est reçu. On se sert
Grappin (Page 7:860)
Grappin à main, ou grappin d'abordage, c'est un croc qu'on jette à la main de dessus les haubans & le beaupré, sur un vaisseau ennemi qu'on veut accrocher. Ce sont les matelots qui doivent jetter le grappin, ou sur les haubans, ou sur le beaupré, & souvent sur les écotars; & lorsque le grappin s'est attaché à quelque manoeuvre ou autre partie du vaisseau ennemi, on hale la corde qui est attachée au grappin, & on fait approcher les deux >
On jette encore les grappins dans les hauts du vaisseau qu'on veut aborder, tâchant d'accrocher la dunette ou le château d'avant, & d'y sauter en même tems.
Grappin de brûlots, c'est un grappin qui a des crochets au lieu de pattes. On les met au bout du mât de beaupré & des vergues des brûlots, pour accrocher le navire qu'on veut brûler. (Z)
GRAS (Page 7:860)
GRAS, adj. (Gramm.) Gras, qui a de la graisse.
Voyez
Gras (Page 7:860)
Gras (Page 7:860)
Il est rare que les enfans ne parlent pas gras, il est
rare aussi qu'avec des soins on ne vienne pas à - bout
de les guérir d'un défaut de prononciation aussi desagréable.
Voyez
Gras (Page 7:860)
Gras de la Jambe (Page 7:860)
Gras de Jambe (Page 7:860)
Gras fondu (Page 7:860)
Gras - Fondure (Page 7:860)
Un travail forcé, un repos excessif l'occasionnent, [p. 861]
Quiconque envisagera la maladie dont il s'agit sous l'aspect d'une affection inflammatoire du basventre, & spécialement du mésentere & des intestins, concevra une juste idée de son génie & de son caractere. En effet si l'on suppose, ensuite d'un exercice outré & de l'extrème accélération du mouvement circulaire, une phlogose fixée plus particulierement, & à raison de certaines dispositions, sur les parties de l'abdomen: ou, si l'on imagine, ensuite d'un repos trop long & conséquemment à la stase des humeurs, un engorgement dans le tissu vasculeux de ces mêmes parties, nécessairement enflammées, dès que leurs fibres nerveuses tiraillées, ou dès que les humeurs stagnantes ayant acquis un degré d'acrimonie susciteront des oscillations plus fréquentes & plus fortes, & donneront lieu à une effervescence; tous les signes qui caractérisent la grasfondure, ne présenteront rien qui ait droit de surprendre; & l'on verra sans peine comment le mucus, toûjours abondant dans les intestins qu'il lubréfie, & qui d'ailleurs est de la nature des sucs albumineux que la chaleur durcit, peut, dans un lieu que la main même du maréchal trouve brûlant, être parvenu au point de consistance qu'il a acquis, lorsqu'il est entraîné avec les crotins qu'il recouvre.
La phlogose qui se manifeste violemment dans la région abdominale est - elle universelle? la gras - fondure sera jointe à la courbature, ou à quelque autre maladie aiguë. Les engorgemens qui ont lieu dans le tissu vasculeux dont j'ai parlé, sont - ils accompagnés de celui des vaisseaux lymphatiques des parties membraneuses qui enveloppent les articulations? il y aura fourbure & gras - fondure en même tems. L'inflammation enfin est - elle très - legere & bornée seulement aux intestins? les desordres qu'elle suscitera seront à peine sensibles.
Du reste c'est une erreur née de la fausse idée que l'on s'est formée de cette maladie, de croire que les chevaux chargés de graisse soient les seuls qui puissent y être exposés; la masse des humeurs contenant en eux, il est vrai, une grande quantité de parties sulphureuses, est très - susceptible d'alkalisation & d'explosion; mais d'une autre part, la force & la rigidité des solides dans les chevaux maigres ne les y rend pas moins sujets.
Lorsque la gras - fondure est simple, il est rare que les suites en soient funestes. Elle est aussi plus ou moins dangereuse, selon ses diverses complications; elle cede néanmoins, dans tous les cas, à un traitement méthodique, pourvû que les secours qu'elle exige ne soient pas tardifs. Ce traitement méthodique consiste uniquement & en général, dans des saignées plus ou moins multipliées, dans l'administration d'un plus ou moins grand nombre de lavemens émolliens, & dans le soin de tenir exactement l'ani<cb->
GRASSE ou GRACE (Page 7:861)
GRASSE ou GRACE, en latin Grinnicum, (Géog.) petite ville de France en Provence, avec un évêché suffragant d'Embrun. Elle est sur une montagne, à six lieues O. de Nice, cinq N. O. d'Antibes, vingt - six N. E. d'Aix. Longit. 24. 36. 5. lat. 43. 39. 25. (D. J.)
Grasse Bouline (Page 7:861)
GRASSEL (Page 7:861)
GRASSEL, s. m. (Manége & Maréch>) Le grassel termine la portion de l'arriere - main, que je nomme la cuisse. Il occupe conséquemment la partie supérieure de celle que l'on doit appeller la jambe, suivant la nouvelle distinction que j'ai cru devoir faire, eu égard aux extrémités postérieures de l'animal. Voyez les élémens d'Hipp. vol. I.
Il est formé par un os d'une figure à - peu - près quarrée, désigné par le nom de rotule, qui se trouve sur l'éminence antérieure, lisse & polie de l'extrémité inférieure du fémur. Cet os est maintenu par les ligamens capsulaires de l'articulation qu'il recouvre, & par les tendons des muscles extenseurs de la jambe, qui s'y attachent avant de parvenir au tibia. Il fait l'office d'une poulie, en glissant lors de la contraction de ces muscles sur l'éminence dont j'ai parlé.
Les chevaux peuvent boiter du grassel. Voyez
GRASSETTE (Page 7:861)
GRASSETTE, s. f. pinguicula (Hist. nat. botan.)
genre de plante à fleur monopétale anomale, ouverte
des deux côtés, mais ressemblante à la fleur de la violette,
presque divisée en deux levres, & terminée par
une sorte de queue. Il sort du calice un pistil qui passe
dans la partie postérieure de la fleur, & qui devient
un fruit ou une coque qui s'ouvre en deux pieces, &
qui renferme de petites semences attachées à un placenta.
Tournefort, inst. rei herb. Voyez
GRASSEYEMENT (Page 7:861)
GRASSEYEMENT, s. m. (Voix.) défaut de l'organe
qui gâte la prononciation ordinaire, celle que
nous desirons dans la déclamation & dans le chant,
sur - tout dans celui du théatre. Voyez
Le grasseyement sur les autres lettres de la langue sont au - moins aussi insupportables. Il y en a sur le c qu'on prononce comme s'il étoit un t. On a mis sur le théatre des personnages de ce genre qui y ont beaucoup grasseyé & fait rire. Il y a eu un motif raisonnable de ridiculifer ce défaut, rarement naturel, & qui presque toûjours n'est produit que par l'affectation ou la mignardise.
On a vû sur le théatre lyrique une jeune actrice qui auroit peut - être distrait les spectateurs de ce défaut, si sa voix avoit secondé son talent. Elle arriva un jour sur la scene par ce monologue qu'on eut la mal - adresse de lui faire chanter:
Déesse des amours, Vénus, daigne m'entendre,
Sois sensible aux soupirs de mon coeur amoureux.
Il est rare que dans les premiers ans on ne puisse pas
corriger les enfans de ce vice de prononciation, qui
ne vient presque jamais du défaut de l'organe: celui
de r, par exemple, n'est formé que par un mouvement
d'habitude qu'on donne aux cartilages de la
gorge, & qui est poussé du dedans au - dehors. Ce
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.