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Frise (Page 7:309)
Frise est aussi la plate - bande OPMN, qui sert de
socle aux tuyaux & vis - à - vis de laquelle les devans
de la laie des sommiers sont placés. Cette plate - bande se peut ôter quand on veut, pour ouvrir les laies,
& travailler aux soupapes; elles sont retenues dans
leur place avec des vis en bois ou des tourniquets
semblables à ceux qui retiennent les devans de la
laie. Voyez
Frise (Page 7:309)
Frise (Page 7:309)
Frise (Page 7:309)
Frise (Page 7:309)
Frise (Page 7:309)
Cette province, après s'être jointe à la confédération, choisit pour son Stadhouder le prince d'Orange; & cette charge est depuis héréditaire dans sa famille. Pour ce qui regarde la Frise ancienne, qui a eu diverses bornes, & qui a été divitée différemment selon les révolutions arrivées au peuple nommé Frisii par les Romains, c'est un canos impossible à débrouiller aujourd'hui. On peut cependant consulter les savans qui l'ont entrepris, comme Spener, Altingius, Kempius, Hamcomus, & Winsemius. (D. J.)
FRISER (Page 7:309)
FRISER, v. act. (Perruquier.) c'est l'action de faire prendre des boucles aux cheveux, soit sur la tête de l'homme, foit detaches de sa tête. Sur la tête de l'homme, on les peigne, on en saisit une portion par la pointe, on leur fait faire plusieurs tours sur eux - mêmes, ensorte que la boucle soit en - desius; on enferme cette boucle dans un papier coupé triangulairement, dont on rabat deux angles l'un sur l'autre, & qu on fixe en le tordant par le bout. Quand tous les cheveux sont ainsi préparés, ce qu'on appelle mis en papillottes, on a un fer plat fort chaud; ceter a des branches comme une paire de ciseaux; ces branches sont terminées au - delà du clou par deux plaques rondes,
Friser les Sabords (Page 7:309)
Friser les Etoffes de Laine (Page 7:309)
Cette machine sert à velouter en quelque sorte les étosses de laine, dont elle cache le défaut, en formant dessus une espece de grain, uniformément répandu sur toute sa surface: on y frise cependant des bonnes étoffes; mais pour l'ordinaire, celles qui sont mauvaises ou médiocres, sont soûmises à cette préparation, pour pouvoir les vendre avec plus d'avantage.
L'étoffe frisée est - elle bonne pour garantir du froid ou de la pluie? On pense qu'elle n'est bonne ni pour l'une ni pour l'autre chose.
Si on veut la faire valoir pour se garantir du froid, il seroit nécessaire de mettre la frisure en - dedans & non en - dehors. Si on veut se garantir de la pluie, le poil relevé n'en Jaisse pas perdre une goutte. Queile est donc son utilité? Le goût bisarre des hommes les a déterminés à saisir avidement cette invention dont tout le mérite ne consiste que dans la nouveauté.
La machine à friser est composée d'une grande cage
de plusieurs pieces de bois de charpente. Voyez
nos
La table mobile est une forte planche de bois de
chêne d'environ deux pouces d'épaisseur, enduite
par - dessous d'une couche de ciment d'asphalte d'un
demi - pouce d'épaisseur, dans lequel on a mêlé des
cailloux pilés & non pulvérisés; il faut seulement
qu'ils soient réduits à la grosseur de la graine de chenevis.
On dresse la face du ciment qui doit porter sur
l'étoffe, en frottant la table ainsi chargée sur une
grande piece bien droite, sur laquelle on a répandu
du grès en poudre, de même que l'on dégrossit les
glaces. Voyez à l'art.
Cette table s'applique sur l'étoffe que l'on a posée sur la premiere, contre laquelle on la fait presser au moyen de plusieurs étrésillons a a a, qui portent par leurs extrémités supérieures contre une planche b b, & par leurs extrémités inférieures sur la table mobile DD. La planche b b, contre laquelle les bâtons ou étrésillons a a a portent par leur partie supérieure, porte elle - même contre trois planches c d, c d, c d, cloüées à la partie inférieure du chassis qui sert de couronnement à la machine; ensorte que les deux tables sont comprimées l'une contre l'autre par la force élastique des planches c d. On serre plus ou moins les tables l'une contre l'autre, en introduisant des calles entre le pié des étrésillons & la table mobile.
Pour faire mouvoir cette table, il y a un arbre A B, auquel le mouvement est communiqué, au moyen de la lanterne E, par un manége ou une roue à l'eau. Aux extrémités de cet arbre, qui est horisontal, sont deux roues à couronne, garnies d'un nombre d'aluchons convenable pour faire tourner prompte<pb-> [p. 310]
Pour retirer l'étoffe d'entre les tables où elle est
fortement serrée par les étresillons, on a un arbre cylindrique
MN, placé à la partie moyenne & antérieure
de la machine, qui est revêtu de vieilles cordes,
dont on resserre seulement les basannes armées
de leurs pointes; on les attache sur la surface du rouleau,
comme elles étoient sur le fût de la carde, observant
que la pointe des crocs regarde la partie vers
laquelle elles marchent: le mouvement est communiqué
à cet arbre par le moyen d'une ou plusieurs
roues qui sont menées par une lanterne fixée à l'extrémité
de l'arbre AB, à l'autre extrémité duquel est
un volant LLLL, dont l'usage est d'entretenir le
mouvement & son égalité dans la machine. Voyez
Du rapport des dents des roues IK, & des lanternes OP, dépend la vîtesse du rouleau MN, qui tire à chaque révolution une longueur d'étoffe égale à sa circonférence, par le moyen des pointes dont il est armé, qui accrochent l'étoffe par son envers, & l'amenent insensiblement toute entiere. L'étoffe est guidée à l'entrée & à la sortie d'entre les tables, par deux bâtons très - polis H h. Le bâton h est celui qui conduit l'étoffe entre les tables, à mesure qu'elle s'avance pour être frisée, & l'autre bâton H la guide, après qu'elle a été préparée; ensorte qu'elle entre & qu'elle sort presque horisontalement.
Friser (Page 7:310)
Friser (Page 7:310)
FRISELLES (Page 7:310)
* FRISELLES, s. f. (Comm.) petites étoffes moitié coton, qui se fabriquent en Hollande. On les appelle aussi cotonnées. Voyez ce mot.
FRISOIR (Page 7:310)
FRISOIR, s. m. c'est un des ciselets dont se servent
les Fourbisseurs, Arquebusiers, Armuriers, & autres
ouvriers qui travaillent en ciselure, pour achever
les figures qu'ils ont frappées avec les poinçons ou
ciselets gravés en creux, afin d'en fortifier les traits
& leur donner plus de relief. Dictionn. de Trévoux.
Voyez
Frisoir (Page 7:310)
FRISON (Page 7:310)
FRISON, s. m. (Marine.) ce sont des pots de terre ou de métal, dont on se sert sur quelques vaisseaux pour mettre des boissons. (Z)
Frison (Page 7:310)
FRISQUETTE (Page 7:310)
FRISQUETTE, s. f. ustensile d'Imprimerie, formée
de quatre bandes de fer plates, legeres, assemblées
& rivées à leurs extrémités, & formant la figure
d'un chassis quarré long. A une des bandes de
traverses sont attachés deux couplets, qui sont destinés
à être assemblés à deux pareils couplets portés
au - haut du tympan: là s'attache la frisquette en passant
dans les couplets réunis, des brochettes de fer,
que l'on ôte & que l'on remet à volonté. On colle
sur la srisquette un parchemin, ou plusieurs feuilles
de papier très - fort, & on découpe autant de pages
sur la frisquette, qu'il y en a à la forme; le papier
blanc posé sur le tympan, on abat la frisquette, & ensuite
on fait passer la feuille sous presse, d'où elle revient
imprimée sans pouvoir être atteinte d'encre
ailleurs qu'aux ouvertures des pages découpées sur
la frisquette. Voyez la figure parmi les
FRISSON (Page 7:310)
FRISSON, s. m. (Medecine.) c'est un mouvement convulsif très - prompt de la surface du corps, c'est - à - dire des tégumens, qui se fait à l'occasion d'un sentiment de froid externe, causé par l'application subite d'un air, ou de tout autre corps beaucoup plus froid que l'air dont on étoit environné dans l'instant précédent; ou par un embarras de la cireulation du sang dans les vaisseaux cutanés, en conséquence duquel embarras la chaleur de la peau est considérablement diminuée, & les nerfs qui en sont affectés de la même maniere, portent à l'ame la même impression que si le froid étoit de cause externe, absolument étrangere au corps.
Si ces différentes causes sont de nature à se renouveller ou à subsister, & à produire les mêmes effets pendant un tems considérable, sans interruption, ce mouvement extraordinaire de la peau est le frisson proprement dit; si elles ne sont qu'instantanées, ou qu'elles ne se fassent sentir que par intervalles, la convulsion de la peau est appellée frissonnement comme par diminutif.
L'un & l'autre de ces mouvemens contre nature,
constituent un véritable tremblement de la peau,
dont les causes occasionnelles prochaines & finales
ne different que par le siége & l'intensité de celles du
tremblement des membres: celui - là, comme celui-ci,
peut être produit par le froid, être un symptome
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