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Les méthodes géométriques de Wallis & de Newton, qui ont résolu ce problème par la cycloïde allongée, ne sont pas commodes pour les calculs: il en est de même de celle par les séries; elle est trop pénible. L'approximation a donc été dans ce cas l'unique ressource des Astronomes. Ward, dans son Astronomie géométrique, prend l'angle ALI, au foyer où le soleil n'est point, pour l'anomalie moyenne; ce qui en effet en approche beaucoup, lorsque l'orbite de la planete n'est pas fort excentrique: dans ce cas on résout sans peine le problème: mais on ne peut se servir de cette méthode que pour des orbites très - peu excentriques.
Cependant Newton a trouvé un moyen d'appliquer à des orbites assez excentriques l'hypothese de Ward; & il assure que sa correction faite, & le problème résolu à sa maniere, l'erreur sera à peine d'une seconde.
Voici cette méthode, qui est expliquée à la fin de la section vj. du I. livre des Principes, & qui a été commentée par les Peres le Seur & Jacquier.
Soient AO, OB, OD, (
Mais une des plus élégantes méthodes qui aient été données pour résoudre ce problème, est celle que M. Herman a exposée dans le premier volume des Mémoires de l'Académie de Petersbourg, page 146.
Il remarque d'abord avec tous les Géometres &
les Astronomes, que la difficulté se réduit à trouver
dans le cercle AND (
ANOMALISTIQUE (Page 1:488)
ANOMALISTIQUE, adj. m. (Astron.) l'année
anomalistique, ou l'année périodique, est l'intervalle
de tems que la terre employe à parcourir son orbite:
on l'appelle aussi année sidéréale. Voyez
L'année anomalistique ou commune est un peu plus
longue que l'année tropique, qui est le tems qui s'écoule
entre deux équinoxes voisins de printems ou d'automne: cette différence naît de la précession des
équinoxes, c'est - à - dire, de ce que les équinoxes reviennent
un peu plûtôt que l'année révolue. Voyez
ANOMÉENS, ou DISSEMBLABLES (Page 1:488)
ANOMÉENS, ou DISSEMBLABLES, adj. pris
Ils eurent encore différens noms, comme d'Aëtiens, d'Eunomiens, &c. qu'on leur donna à cause
d'Aëtius & d'Eunomius leurs chefs. Ils étoient opposés
aux semi - Ariens, qui nioient à la vérité la contubstantialité
du Verbe, c'est - à - dire l'unité de nature
du Verbe avec le Pere, mais non pas toute ressemblance.
Voyez
Ces variations firent que ces hérétiques ne s'attaquerent
pas moins vivement entr'eux qu'ils avoient
attaqué les Catholiques; car les semi - Ariens condamnerent
les Anoméens dans le concile de Seleucie, & les Anoméens à leur tour condamnerent les semi - Ariens dans les conciles de Constantinople &
d'Antioche, en effaçant le mot
ANONA (Page 1:488)
* ANONA, (Hist. nat.) fruit qu'on trouve à Malaque aux Indes: l'arbre qui le porte est petit, & ne paise pas pour l'ordinaire douze à quinze piés. L'écorce en est blanchâtre en dehors, rouge en dedans, & assez raboteuse; la feuille petite, épaisse, & d'un verd pâle: la fleur composée de trois feuilles longues, triangulaires & spongieuses, qui fermées forment une pyramide triangulaire. L'odeur en est agréable; le fruit est conique, fort gros par la base ou est attaché le pédicule qui est ligneux, de la grosseur du petit doigt, & de la couleur du bois de l'arbre, se divisant en plusieurs filamens blancs qui traver>ent la substance du fruit. Lorsque le fruit est mûr, la peau en est rouge, d'une assez belle couleur, lisse & mince, contre l'ordinaire des fruits des Indes, qui l'ont fort épaisse, à cause de la grande chaleur. Le dedans est rempli d'une substance fort molle & fort blanche qu'on tire avec une cuilliere; elle est sucrée & d'un assez bon goût: il y a dans le milieu plusieurs petits grains noirs, semblables à ceux qu'on trouve dans les poires, renfermés dans de longues capsules dont le tissu est fort fin, & qui vont aboutir aux fibres qui sont dans le milieu du fruit de haut en bas. Lorsque le fruit est dans sa derniere maturité, il tombe par morceaux à terre, se détachant de la queue, & des longs filamens qui y sont joints, lesquels demeurent à l'arbre.
Cet arbre, ainsi que le goyavier décrit dans l'Hortus Malabaricus, pourroit passer pour un poirier des Indes. Descript. de quelques arbres de Malaque par le P. Beze, de la Compagnie de Jesus. Mém. de l'Acad. tome IV.
ANONE (Page 1:488)
* ANONE, (Géog. mod.) fort d'Italie au duché de Milan, sur le Tanaro. Lon. 26. lat. 44. 40.
ANONYME (Page 1:488)
ANONYME, adj. terme de Littérature, formé du
Grec
On donne cette épithete à tous les ouvrages qui paroissent sans nom d'auteur, ou dont les auteurs sont inconnus.
Decker, conseiller de la chambre impériale de Spire, & Placcius de Hambourg, ont donné des catalogues d'ouvrages anonymes. Bure, Gotth, Struvius, ont traité des savans qui se sont occupés à déterrer les noms des auteurs dont les ouvrages sont anonymes.
Il résulte ordinairement deux préjugés de la précaution que les auteurs prennent de ne pas se nommer: une estime excessive, ou un mépris mal fondé pour des ouvrages sans nom d'auteur; parce qu'un nom pour certaines gens est un préjugé qui leur fait adopter tout sans examen; & que pour d'autres, un livre anonyme est toûjours un ouvrage intéressant, quoique réellement il soit foible ou dangereux.
Ce n'est que dans ce dernier cas qu'on peut condamner les auteurs anonymes: tout écrivain qui par timidité, modestie, ou mépris de la gloire, ne s'affiche point à la tête de son ouvrage, ne peut être que loüable. Ce n'étoit pas la vertu favorite de ces Philosophes dont Cicéron à dit: Illi ipsi Philosophi qui de contemnendâ gloriâ scribunt, etiam libris suis nomen suum inscribunt. Pro Arch. Poet. (G)
Anonyme (Page 1:489)
ANONYMOS (Page 1:489)
* ANONYMOS, (Hist. nat. bot.) il y a plusieurs plantes de ce nom: celle qu'on appelle anonymos ribesii foliis, est une espece d'arbrisseau qui nous vient de Virginie & du Canada; il a la feuille du groseiller, & des fleurs à cinq petales, blanchâtres, disposées en ombelle à l'extrémité des tiges, & portées sur de petits pédicules oblongs: le calice a cinq feuilles; le calice est remplacé par deux & quelquefois trois siliques, semblables à celles de la consoude, mais sans semence dans nos climats.
L'anonymos frutex brasilianus, flore keiri, a l'écorce cendrée, les feuilles alternativement opposées, pointues, dentelées par les bords, d'un verd brillant, & traversées de nervures obliques; la fleur en épi a l'extrémité des branches d'une belle couleur de chair, & jaunissant à mesure qu'elle tend à s'ouvrir: elle a cinq pétales, & chaque pétale est sur une feuille pointue, d'un verd pâle. On lui remarque beaucoup d'étamines, & l'odeur de la violette jaune. Ray.
L'anonymos flore coluth. Clusii, &c. croît en Allemagne. Il y a encore deux sortes d'anonymos brasiliana.
ANORDIE (Page 1:489)
ANORDIE, s. f. (Marine.) On appelle ainsi des tempêtes de vent de nord qui s'élevent dans certains tems dans le golphe du Méxique, & sur les côtes de la nouvelle Espagne. (Z)
ANOREXIE (Page 1:489)
ANOREXIE, s. f. (Medecine.) aversion pour les alimens, occasionnée ou par un dérangement d'estomac, ou par une surabondance d'humeurs.
Le relâchement des fibres de l'estomac dans les pertes, dans la grossesse commençante, dans la suppression des regles, dans les pâles couleurs, produit l'anorexie & le dégoût; la tension de l'estomac, sa phlogose dans la fievre ardente, dans l'inflam<cb->
La surabondance des humeurs, la salure épaisse & visqueuse, alkaline & empyreumatique, qui s'attache aux parois de ce viscere, sont cause de l'anorexie.
Les remedes de l'anorexie dépendent de sa cause: en la détruisant on parvient à la cure de ce symptome. (N)
ANOTH (Page 1:489)
* ANOTH, (Géographie moderne.) île d'Angleterre, une de celles que les Anglois appellent de Sulli, & que nous appellons les Sorlingues.
ANOUT ou ANHOLT (Page 1:489)
* ANOUT ou ANHOLT, île de Danemarek dans le Catégat, aux environs de la Zélande.
ANPADORE ou ANOPADARI, ou ARPADORE (Page 1:489)
* ANPADORE ou ANOPADARI, ou ARPADORE, riviere de Candie que les Anciens appelloient Cataractus.
ANSA (Page 1:489)
* ANSA, (Géog. mod.) petite riviere d'Italie dans le Frioul, qui passe à Aquilée, & se jette dans la mer Adriatique; les Latins l'appelloient Alsa.
ANSE (Page 1:489)
ANSE, s. f. en Géographie, espece de golfe où les vaisseaux sont à couvert des vents & des tempêtes.
Il y a proprement deux sortes d'anse; on donne ce
nom à une baie ou grande plage de mer qui s'avance
dans les terres, & dont les rivages sont courbés
en arc. Cette sorte d'anse s'appelle sinus latior;
l'autre sorte d'anse est un enfoncement de mer qui est
entre des promontoires, & qui est plus petite que ce
qu'on appelle golfe & baie. Cette seconde espece
d'anse se nomme sinus augustior. Quelques Géographes écrivent ance. Voyez
Anse (Page 1:489)
Anse (Page 1:489)
Anse (Page 1:489)
Anse (Page 1:489)
Anses (Page 1:489)
Anses de panier (Page 1:489)
Anses (Page 1:489)
ANSÉATIQUES (Page 1:489)
* ANSÉATIQUES. Voyez
ANSER (Page 1:489)
ANSER, v. act. en terme de Boisselier, c'est garnir une piece quelconque d'une verge de fer courbée en cintre, dont les extrémités s'attachent aux bords de l'ouvrage.
ANSETTE (Page 1:489)
ANSETTE, s. f. en terme de Metteur en oeuvre, est
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