RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"180">
Lorsqu'on ne peut empêcher que la plate - forme ne
soit inondée, soit de la part des sources du fond, soit
des pluies, ou de l'eau de la mer qui filtre par les portes
de l'écluse, on y remédie par des machines pour
épuiser ces eaux, dont on peut voir la conduite &
le dessein rendu dans toutes ses parties, tant en plan
qu'en profil, dans la
Forme (Page 7:180)
Je suppose à plusieurs artistes le projet de représenter un objet qui s'offriroit à leur vûe; il arriveroit qu'ils pourroient le représenter d'une façon différente les uns des autres, & que cependant tout le monde reconnoitroit dans chacune des copies l'objet qu'ils auroient imité: ainsi s'ils avoient eu le but, par exemple, de dessiner un homme qu'ils auroient tous regardé du même point de vûe, le dessein de chacun de ces artistes donneroit à ceux qui le verroient l'idée générale d'un homme, quoique les formes des parties qui composent cet homme pussent étre différentes, à plusieurs égards, dans chaque dessein. Mais si l'on donnoit à ces mêmes artistes deux hommes à - peu - près semblables à représenter, chacun d'eux seroit excité à les comparer & à démêler dans des parties, qui à la premiere vûe leur auroient paru semblables, les différences de formes qui pourroient les distinguer; la représentation de plusieurs hommes de même âge & de même taille, les conduiroit enfin à un examen plus détaillé, plus réfléchi; & pour lors ceux qui auroient un discernement plus délicat & un sentiment plus fin, parviendroient plus aisément à discerner & à saisir ce qui fait le caractere distinctif des formes.
Il résulte de ce développement; que les objets ont des formes générales & des formes caractéristiques; & que la finesse & la sensibilité avec lesquelles l'artiste découvre & exprime ces différences particulieres & caractéristiques, sont une source de supériorité dans son talent: peut - être ce talent est - il un don de la nature; mais il a besoin d'être développé & cultivé; les connoissances de toute espece l'augmentent. Je vais faire encore une supposition pour le prouver. Un artiste à qui l'on donneroit à imiter un objet qui lui seroit totalement inconnu, & dont il n'auroit jamais approché qu'à la distance nécessaire pour le voir distinctement, l'imiteroit sans doute avec une exactitude apparente, qui paroîtroit devoir suffire à la représentation: cependant il est certain que cette représentation ne rendra l'objet par faitement, que pour ceux qui n'en auront pas approché de plus près que l'artiste dont il s'agit. Ceux qui l'auront touché exigeront davantage dans l'imitation; & l'artiste, après avoir connu en partie sa nature, par exemple sa dureté ou sa mollesse, sa legereté même ou sa pesanteur, rendra le portrait de cet objet plus relatif aux desirs de ces spectateurs plus instruits; il opérera encore différemment, s'il a plus de connoissance de la contexture & de l'usage de l'objet supposé, & satisfera alors pleinement ceux à qui il est intimement connu.
Un peintre qui voudra représenter des arbres ou
des plantes, ne laissera donc pas échapper, s'il est
instruit, certaines formes caractéristiques, qui indiqueront
aux Botanistes mêmes les differences apparentes
qui leur sont connues. Qu'on s'éleve de cette
imitation de plantes à celle des hommes, & qu'on
ait pour objet de les représenter aux yeux d'un peuple
instruit, agités des mouvemens que les passions
occasionnent, avec les nuances d'expressions que
répandent sur eux les âges, les états, les temperamens;
quel discernement naturel ne faudroit - il pas?
par combien de connoissances ne sera - t - il pas nécessaire
d'éclairer le talent, & que des réflexions profondes
& justes devront être employées à le guider?
Article de M.
Forme (Page 7:180)
Forme (Page 7:180)
Les Chapeliers appellent aussi forme, la tête du chapeau, ou plûtôt la cavité du chapeau, destinée à recevoir la tête de celui qui s'en sert. C'est dans ce sens qu'on dit communément: ce chapeau est trop haut, trop bas, trop large, trop étroit de forme.
Forme (Page 7:180)
On appelle Formiers, ceux qui sont les formes pour les Cordonniers & Bottiers.
Forme (Page 7:180)
Porme (Page 7:181)
Les causes en sont ordinairement externes; elle peut être l'effet d'une constitution, d'une piquûre: elle est le plus souvent la suite des efforts, auxquels le cheval a été contraint dans des courses violentes, ou en maniant à des airs qui exigent beaucoup de force. Tout ce qui peut insulter les fibres ligamenteuses en les tirant, en les alongeant, en les meurtrissant, en les dilacérant, doit nécessairement produire ou une dilatation, ou une obstruction des vaisseaux qui charrient la lymphe dans ces ligamens, ou une extravasion de cette humeur: de - là une tumeur legere & molle dans son origine, mais qui augmente insensiblement en volume & en consistance au point d'offenser d'une part les ligamens en les gênant, & de rendre de l'autre la circulation difficile dans les vaisseaux qui l'avoisinent: c'est ainsi que le desséchement de l'ongle & la claudication, deviennent des accidens inséparables de cette maladie.
On la reconnoît à la présence de la tumeur, & le signe univoque est l'indépendance totale de cette même tumeur qui ne tient en aucune façon au tégument, sous lequel elle est située.
Je ne proposerai pour la détruire ni l'opération de dessoler, ni l'application inutile d'un cautere actuel, dort l'effet ne s'étend pas au - delà de la peau; j'indiquerai des topiques capables de la résoudre, tels que la pommade mercunelle, que l'on doit faire succéder à des frictions seches. On peut encore, après avoir froissé la tumeur & l'avoir fortement comprimée sous le doigt, dans l'intentior de briser l'humeur qui la forme, y placer un empsâtre d'onguent de vigo au triple de mercure, ou du diabotanum mercurisé, & recouvrir le tout d'une plaque de plomb, que l'on assujettira sur la partie par le moyen d'un bandage. Il est même à - propos, lorsque la tnmeur est tres - considérable, de la battre avec une petite palette de bois avant de tenter de la dissiper par ces résolutifs, que l'on employera toûjours avec succès, sur - tout s'ils sont accompagnés des médicamens internes, qui peuvent atténuer & liquéfier la lymphe. Ces médicamens sont le crocus metallorum, donné à la dose d'une once chaque jour; l'aquila alba, à la dose d'une dragme & plas; la poudre de vipere, &c. Si les frictions, les frotemens, les compressions occasionnent une inflammation, on ne continuera pas les applications des emplâtres preserits; on recourra à des topiques émolliens, qui seront suivis de l'usage de ces mêmes emplâtres, lorsque la partie cessera d'être enflammée. (e)
Forme (Page 7:181)
On voit,
Formes (Page 7:181)
Forme (Page 7:181)
Formes se dit des femelles des oiseaux de proie, qui donnent le nom à l'espece; au lieu que les mâles s'appellent tiercelets; parce qu'en général, la femelle de l'oiseau de proie est plus grande, plus hardie, & plus forte que son mâle. Les formes ne sont point propres à la volerie.
FORMÉ (Page 7:181)
FORMÉ, en terme de Blason. Une croix formée est
une croix étroite au centre & large aux extrémités;
c'est ainsi que l'appellent Leigh & Morgan, quoique
la plûpart des auteurs la nomment patée. Voyez
FORMÉE (Page 7:181)
FORMÉE, adj. f. pris substantivement, (Jurispr.) ce terme s'applique à plusieurs objets différens.
Dans l'ancienne coûtume de Chauny, art. 17. les formées sont les services que l'on fait pour un défunt; ce qui vient sans doute de ce qu'il n'y a que la forme ou représentation d'un défunt.
Partie formée, dans quelques coûtumes, signifie partie civile en matiere criminelle. Voyez Haynaut, ch. xxj. Larue d'Indre, art. 35. Bourdelois, art. 79.
Office formé, c'est - à - dire qui est créé pour subsister
à perpétuité, avec tous les caracteres d'un véritable
office. Voyez
Formées, (Lettres (Page 7:181)
Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.