ENCYCLOPÉDIE OU DICTIONNAIRE RAISONNÉ
DES SCIENCES, DES ARTS ET DES MÉTIERS

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Figure 4 de Morgagni, représente la verge vûe dans la partie inférieure, & le canal de l'urethre coupé, &c.

AA, le corps spongieux de l'urethre coupée dans sa longueur pour voir sa cavité. D le plus grand des petits canaux de l'urethre ouvert & étendu; on voit aussi tout le long du canal un grand nombre d'orifices de pareils canaux. E ligament suspensoire de la verge. FF la membrane qui recouvre la verge & qui est continue à ce ligament. g une partie de cette membrane séparée de la surface des corps caverneux & tirée en bas. H partie du prépuce tiré en arriere, où l'on voit I le frein & quelques glandes sur le frein même. K la couronne du gland & ses glandes sébacées.

Figure 5. de Graaf.

A, les vaisseaux spermatiques coupés transversalement. B ces mêmes vaisseaux représentés confusément. C distribution de l'artere spermatique dans le testicule. DD distribution de la veine spermatique sur les parties latérales du testicule. E la tunique albuginée. F une partie de la tunique vaginale emportée. G la plus grosse partie de l'épididyme. H partie moyenne de l'épididyme. I la plus petite partie de l'épididyme. K la fin de l'épididyme, ou le commencement du canal déférent. Lce canal coupé.

Figure 6. du même.

A, l'artere spermatique. B division de cette artere en deux rameaux. CC distribution du gros rameau au testicule. DD distribution du petit rameau au testicule. E la plus grosse partie de l'épididyme adhérente au testicule. F l'épididyme renversé pour y découvrir la distribution de l'artere. G la fin de l'épididyme. H une portion du canal déférent.

Figure 7. du même.

Cette figure & la suivante représentent la communication des vésicules séminaires avec le canal désérent, telle qu'on la découvre dans le corps humain.

AA, partie épaisse & étroite des canaux déférens. BB partie des canaux déférens moins épaisse & plus large. CC extrémité retrécie des canaux déférens, laquelle s'ouvre par un orifice étroit dans les vésicules. DD col membraneux des vésicules séparé en deux parties, de sorte que la semence de l'une de ces vésicules ne peut passer dans l'autre, que lorsqu'elle est parvenue dans l'urethre. EE les vésicules gonflées d'air pour y découvrir tous leurs contours. FF vaisseaux qui se rendent aux vésicules séminaires. GG membranes qui retiennent les vésicules séminaires & les vaisseaux déférens dans leur situation. HH vaisseaux sanguins qui se distribuent sur les parties latérales des canaux déférens & qui les embrassent par leurs ramifications.

Figure 8. du même.

ABCDEFGH comme ci - dessus. I le verumontanum. K ouverture des conduits des prostates dans l'urethre. L coupe des prostates. M l'urethre ouverte.

Figure 9. d'Heister, représente le testicule.

A la membrane albuginée séparée pour découvrir BB les vaisseaux séminaires du testicule fins comme des cheveux, desquels tout le testicule paroît composé.

PLANCHE XXII.

Figure 1. d'Haller.

A, la matrice. B son épaisseur. C son col ouvert de côté. D éminence formée par son orifice. E les valvules de son col, qui se sont trouvées dans ce cadavre plus confuses qu'elles ne sont d'ordinaire. F les oeufs de Naboth. G le ligament rond. H la trompe du côté droit. I ses franges. K l'ovaire en situation. LL différens petits oeufs entiers & disséqués. M les vaisseaux des grandes aîles. N l'ovaire gauche couvert de cicatrices. O une portion du péritoine dont les vaisseaux sont des branches des vaisseaux spermatiques. P l'artere spermatique. Q le tronc de la veine. R les petites veines. S le corps pampiniforme. T les vaisseaux qui se distribuent à l'ovaire. V autres vaisseaux qui se distribuent à la matrice. X la trompe gauche vasculeuse. Y le ligament large. Z les franges de la trompe vasculeuse. aa les uréteres. b les branches d'arteres des hypogastriques qui se distribuent à la matrice. c plexus formé par les arteres du vagin, & celles de la matrice. d la vessie renversée. e le vagin. f la partie postérieure, dans laquelle les rides légeres qui s'y remarquent sont presque transverses. g taches qui se remarquent fort souvent dans le vagin. h i troncs des rides du vagin. h tronc antérieur de ces rides. i autre tronc postérieur & plus petit. k partie couverte de papilles très - serrées. l partie formée par les valvules. m rides intermédiaires transverses. nn contours des parties externes de la génération. o embouchure de l'urethre. p les grandes lacunes utérines. q les valvules supérieures. r leurs sinus supérieurs. s leurs sinus inférieurs. tt les grandes lacunes des sinus supérieurs. uu les lacunes des sinus inférieurs. xx les glandes sebacées qui se trouvent - là. y le clitoris. z son prépuce. A ligne creuse qui répond au milieu du corps du clitoris. B les lacunes qui se remarquent dans cette ligne. G les lacunes qui sont sur les côtes de cette ligne. D les nymphes. E E les glandes des nymphes.

Figure 2. D'Haller.

AAA, la matrice ouverte postérieurement. BB les ovaires & les trompes. CC le vagin ouvert par la partie antérieure. *G sa membrane interne, nerveuse & ridée. *D sa chair extérieure fibreuse. D le petit cercle de l'hymen disséqué. E l'orifice de la matrice crénélé & rude. F la cloison de la matrice composée de trois sommets. G la colonne antérieure & la plus grande du vagin. H la postérieure. I les petites valvules du col de la matrice. K la partie valvuleuse du vagin, voisine de la matrice. L la colonne antérieure & la plus grande du vagin. M la colonne postérieure & la plus petite. N la caroncule intermédiaire. O la partie proche l'hymen, composée de valvules circulaires.

Figure 3. de Kulm.

a le trou oval. b, le conduit artériel. Cla partie de la tête, appellée la fontanelle. f le thymus. gg les poumons. h les vaisseaux ombilicaux. i le foie. A le placenta. B les membranes du foetus. m le chorion. n l'amnios. C le cordon ombilical. oo les arteres ombilicales. p la veine ombilicale. q l'ouraque.

Figure 4. d'Huber; elle représente l'hymen d'une fille, quelques semaines après la naissance.

AA, les grandes levres. B le clitoris. a l'orifice de l'urethre. bb les deux ventricules du vestibule. c l'hymen rond, & qui environne tout autour l'orifice du vagin. dd les petits sinus de l'hymen prolongés jusqu'au concours de la lame supérieure avec l'intérieure. e la cavité du vagin toute couverte de rides.

Figure 5 d'Huber, elle représente un hymen contre nature, dans lequel s'observe une colonne charnue qui divise l'entrée du vagin en deux segments inégaux d'après le cadavre d'une fille âgée de 7 ans.

E, l'hymen. c la colonne de l'hymen. C le clitoris. D son prépuce. AA les grandes levres. BB les nymphes. a l'orifice de l'urethre. b les deux ventricules du vestibule. dd les deux lacunes qui conduisent aux prostates de Bartholin. [p. 437]

Figure 6. du même; elle représente les parties externes de la génération d'une fille de 14 ans.

AA, BB, C, D, E, comme dans la figure précédente. F concours du bord charnu dd. G la fosse naviculaire. H entrée du vagin renfermée entre l'hymen & l'orifice de l'urethre; le reste de l'espace compris entre le clitoris, les nymphes & cette entrée, s'appelle le vestibule du vagin. I le périnée. K l'anus. a, b, c les parties placées dans le vestibule. a l'orifice de l'urethre. bb les deux ventricules. cc les deux orifices ou lacunes situées dans la partie supérieure du vestibule. dd les bords charnus saillans de la fente la plus étroite. (L)

Anatomie des Plantes (Page 1:437)

Anatomie des Plantes, (Jardinage.) c'est la recherche de leur structure interieure. On ne peut mieux faire que de rapporter ici ce qu'en a dit l'auteur de la théorie & de la pratique du Jardinage, 3. partie, page 176. édit. 1747. « Tout ce qui a vie a besoin de respiration; & l'on ne peut douter que les plantes ne respirent aussi bien que les animaux: elles ont comme eux tous les organes nécessaires à la vie; des veines, des fibres, dont les unes portent la nourriture dans toutes les parties les plus élevées, tandis que les autres rapportent cette nourriture vers les racines: d'autres enfin, comme des trachées & des poumons, respirent l'air sans cesse, & reçoivent les influences du soleil. Cet air est si nécessaire à leur accroissement, qu'en mettant une goutte d'huile à l'extrémité de leurs racines, elle bouche l'entrée de l'air dans les fibres & les canaux, & fait mourir cette partie de racines que l'on a trempée dans l'huile. Par la chaleur qui se trouve dans la terre, le mouvement de la seve est plus ou moins accéléré, l'air est plus ou moins rareé: ainsi il est poussé facilement jusqu'en haut, il y fait sa fonction, & y montre sa force ».

Y a - t - il rien de plus admirable que le méchanisme des plantes? on y trouve des creusets & des moules différens pour former l'écorce, le bois, les épines, les poils, la moelle, le coton, les feuilles, les fleurs, les fruits & les graines. Ce sont les sus de la terre, qui passant & se filtrant à travers la peau de la graine, y reçoivent les qualités nécessaires au suc nourricier qui entre dans les plantes, & qui s'y diversiie par le moyen des fermens en mille manieres différentes. La chaleur du soleil & la fermentation de la terre perfectionnent ensuite l'ouvrage: enfin les plantes sont composées de petits canaux séparés & produits dans la terre; ces petits canaux se ramassent peu à peu en paquets; ils se rassemblent sous un même cylindre, & forment ur tronc qui à l'une de ses extremités produit des racines, & à l'autre pousse des branches; & petit à petit avant subdivisé les paquet des plus grands en plus petits, acheve sa figure par l'extension de ses feuilles. (K)

* Cette anatomie n'est pas moins digne de l'étude du Philosophe, & ne montre pas moins la sagesse du Créateur, que l'anatomie des animaux. En effet, combien de merveilles n'offre - t - elle pas, dans les ouvrages de Malpighi, du docteur Grew, & dans la statique des végétaux? Il ne paroit pas que les anciens ayent fait de ce côté quelques progrés considérables; & il n'en faut pas être étonné: l'organisation d'une plante est un arrangement de filets si déliés, de corpuscules si minces, de vaisseaux si étroits, de pores si serrés, que les modernes n'auroient pas éte fort loin sans le secours du microscope. Mais voyez ce que cet instrument & leur réflexion leur ont appris sur l'anatomie des plantes, aux articles Plante, Arbre, Arbrisseau, Arbuste, Herbe, Graine, Racine, Tige, Bourgeon, Branche, Feuille, Fleur, Fruit , &c. Voyez aussi l'article Animal.

ANATOMIQUE (Page 1:437)

ANATOMIQUE, adject de tout genre, tout ce qui appartient à l'Anatomie. C'est dans ce sens qu'on dit observations anatomiques, préparations anatomiques, &c. Voyez Anatomie.

Pour conserver les parties préparées, il faut les exposer à l'air jusqu'à ce que toute leur humidité soit dissipée, & alors elles deyiendront seches, dures, & ne seront plus exposées à se corrompre; ou bien il faut les plonger dans quelque liqueur propre à les conserver.

Il faut principalement, lorsque les parties préparées sont grosses & épaisses, & que le tems est chaud, empêcher les mouches d'en approcher & d'y déposer leurs oeufs, qui transformés en vers les détruiroient. Il faut aussi avoir soin qu'elles ne soient point attaquées des souris, des rats, & des autres insectes: pour cela il faut, avant que de mettre la piece sécher, la tremper dans une dissolution de sublimé corrosif, faite avec de l'esprit - de - vin; & pendant qu'elle seche, il faut la mouiller de tems en tems avec la même liqueur. On peut par ce moyen, & sans craindre aucun inconvénient, faire dessécher, même dans l'été, des cadavres disséqués de sujets assez grands.

Lorsque la préparation est seche, elle est encore exposée à se réduire en poudre, à devenir cassante, à se gerser, & à avoir une surface inégale; c'est pourquoi il est nécessaire de la couvrir partout d'un vernis épais, dont on mettra autant de couches qu'il faudra pour qu'elle soit luisante; & il faut toûjours la preserver de la poussiere & de l'humidité.

Les préparations seches sont fort utiles en plusieurs cas: mais il y en a aussi beaucoup d'autres où il est nécessaire que les préparations anatomiques soient flexibles & plus approchantes de l'état naturel que ne le sont ces premieres. La difficulté a été jusqu à présent de trouver une liqueur qui puisse les conerver dans cet état approchant du naturel: les liqueurs aqueuses n'empêchen pas la pourriture, & elles disolvent les parties les plus dures du corps: les liqueurs spiritueuses préviennent la corruption, mais elles réduisent les parties en mucilage: les esprits ardens les racornissent, en changent la couleur, & détruisent la couleur rouge des vaisseaux injectés; l'esprit de térebenthine, outre qu'il a l'inconvénient des liqueurs spiritueuses, a encore celui de devenir épais & visqueux.

Mais sans s'arrêter plus long - tems sur le défaut des liqueurs qu'on peut employer, celle dont on se trouve le mieux est quelqu'esprit ardent rectifié, n'importe qu'il soit tiré du vin ou des grains; qui soit toûjours limpide, qui n'ait aucune couleur jaune, & auquel on ajoûte une petite quantité d'acide minéral, tel que celui de vitriol ou de nitre: l'une & l'autre de ces liqueurs résistent à la pourriture; & les défauts qu'elles ont chacune séparément, se trouvent corrigés par leur mélange.

Lorsque ces deux liquides sont mêlés dans la proportion requise, la liqueur qui en résulte ne change rien à la couleur ni à la consistance des parties, excepté celles où il se trouve des liqueurs séreuses ou visqueuses, auxquelles elle donne presqu'autant de consistance qu'en donneroit l'eau bouillante: le cerveau, celui même des enfans nouveaux - nés, acquiert tant de fermeté dans cette liqueur, qu'on peut le manier avec liberté.

Le crystallin & l'humeur vitrée de l'oeil y acquierent aussi plus de consistance, mais ils en sortent blancs & opaques: elle coagule l'humeur que filtrent les glandes sebacées, la mucosité & la liqueur spermatique: elle ne produit aucun changement sur les liqueurs aqueuses & lymphatiques, comme l'humeur

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