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L'un est en la fameuse loi barbarius Philippus, au ff. de officio proetorum; c'est l'espece d'un esclave qui avoit fait l'office de préteur: la loi décide que tout ce qu'il a fait est valable.
L'autre est la loi si quis, au ff. de senatusc. maced. qui décide que fi un homme a traité avec un fils de famille, qui passoit publiquement pour être pere de famille; ce fils de famille ne pourra pas exciper contre lui du bénéfice du macédonien, quia publicè .... sic agebat, sic contrahebat. (A)
Erreur de Compte (Page 5:912)
Erreur de Droit (Page 5:912)
Erreur de Fait (Page 5:912)
Erreur de Nom (Page 5:912)
Erreur de Personne (Page 5:912)
Erreur (Page 5:912)
Erreur de Lieu (Page 5:912)
Les globules rouges sont la partie la plus grossiere que l'on observe dans le sang; cette partie ne peut être naturellement contenue & mise en mouvement que dans les vaisseaux du corps qui ont le plus de capacité. La partie de ce fluide qui approche le plus du globule rouge par rapport à son volume, peut pénétrer dans des vaisseaux dont la capacité approche le plus des vaisseaux sanguins; mais qui donne l'exclusion aux globules rouges, parce qu'ils sont trop grossiers pour y pénétrer, & peut admettre toutes les autres parties des fluides plus subtils. La même chose a lieu vraissemblablement par rapport aux différens ordres de vaisseaux qui diminuent de capacité les uns respectivement aux autres, jusqu'aux vaisseaux les plus simples du corps humain, & la santé semble consister principalement en ce que les différens fluides restent chacun dans les vaisseaux qui lui sont proportionnés. C'est dans les parties les plus grossieres de chaque fluide, que réside la qualité propre qui le caractérise.
Lorsqu'il arrive que la trop grande quantité de sang, ou la raréfaction excessive de ce fluide, ou son mouvement trop impétueux, dilate ses propres vaisseaux & conséquemment les orifices des vaisseaux d'un genre différent, qui en naissent immédiatement au point de permettre le passage des parties les plus grossieres du sang, qui devoient naturellement rester dans les vaisseaux sanguins; ces parties pénetrent dans les vaisseaux continus où elles sont étrangeres: elles occupent un lieu, où elles ne sont admises que par un effet contre nature Ce même effet peut aussi être produit sans aucun changement dans les parties solides contenantes, si la consistance des
L'ophthalmie fournit un exemple bien marqué du passage du sang dans des vaisseaux de différent genre, par l'effet de l'inflammation: toute la conjonctive ou albuginée, qui étoit avant l'ophthalmie d'une blancheur éclatante, devient quelquefois dans cette maladie d'un rouge très - foncé; ce qui ne peut pas se faire sans que les vaisseaux lymphatiques soient eux - mêmes engorgés de la partie rouge du sang, y ayant si peu de vaisseaux sanguins distribués dans le tissu de cette membrane de l'oeil, dans l'état naturel.
Cette sorte d'erreur de lieu dans les inflammations est d'ailleurs démontrée par l'inspection anatomique, selon l'expérience du célebre Vieussens, rapportée dans son ouvrage intitulé novum systema vasorum; par l'observation fréquente des cas dans lesquels on a vû des femmes, qui dans la suppression des regles par la voie naturelle, éprouvoient un supplément à cette évacuation par les orifices des vaisseaux galactopheres, qui sont autour des mamellons; ensorte qu'il se faisoit sans aucune solution de continuité dans les vaisseaux sanguins, une véritable transmission des globules rouges, par les conduits destinés à ne porter ordinairement que la lymphe, & à séparer de la masse des humeurs la matiere du lait à l'occasion de la grossesse. Les crachats, dans la péripneumonie, ne sont souvent aussi teints de sang, que parce qu'il a été poussé quelques globules rouges dans les vaisseaux secrétoires & excrétoires de l'humeur bronchique.
Il ne manque pas aussi d'exemples du passage du
sang dans des vaisseaux étrangers, par l'effet de la
dissolution des humeurs; on le voit arriver dans les
petites véroles qui sont accompagnées d'une si grande
fonte d'humeurs, qu'ayant perdu leur consistance
naturelle, les plus grossieres deviennent susceptibles
de pénétrer dans les vaisseaux les plus déliés;
ainsi les globules rouges passent par les couloirs des
urines, & constituent le pissement de sang; ils sont
poussés dans les vaisseaux cutanés, ils y fournissent
matiere à des sueurs sanglantes; ils y font des taches
de couleur d'écarlate, ou pourprées, &c. V.
On trouve même, dans l'économie animale saine,
des preuves du passage du sang dans des vaisseaux de
différens genres, que l'on ne doit cependant pas appeller
erreur de lieu, puisqu'il se fait naturellement;
mais qui sert à établir la possibilité de celui qui est
contre nature, & qui se fait véritablement par erreur de lieu: elles sont tirées de ce qui se passe dans
l'écoulement du flux menstruel; il est certain que le
sang, après s'être ramassé dans les vaisseaux utérins
qui lui sont propres, dilate l'orifice des autres vaisseaux
de la matrice, qui ne servant, hors du tems
menstruel, qu'à porter une lymphe séreuse, pénetre
dans ces vaisseaux & dans leur sinus, & parvient
à l'embouchure de ces mêmes conduits, qui aboutissent
à la surface interne de la matrice, où il se répand
d'abord en petite quantité, mêlé avec la sérosité sous
forme de sanie, & ensuite de sang en masse, jusqu'à
ce que ces vaisseaux, dans lesquels il est étranger,
soient desemplis, & puissent se resserrer au point de
ne plus permettre aux globules rouges de pénétrer
dans leur cavité. Voyez
Erreur (Page 5:912)
Dans le Commerce, on dit en ce divers sens: il y a erreur dans cette addition; vous vous êtes trompé dans la facture que vous m'avez envoyée un tel jour; vous tirez en ligne 1677 liv. 10 s. au lieu de 1657 l. 10 s. pour 130 aunes de drap à 12 liv. 15 s. c'est une erreur de vingt livres qui doit tourner à mon profit; j'ai trouvé plusieurs erreurs dans votre compte; l'article porté en crédit le 1 Juillet pour 1540 liv. ne doit être que de 1530 liv. vous me débitez le 20 Août de 400 liv. pour ma traite du 3 dudit à Lambert, je n'en ai point de connoissance.
Dans l'arrêté des comptes que les marchands & négocians soldent ensemble, ils ne doivent pas omettre la clause, sauferreur de calcul, ou omission de parties.
On dit en proverbe qu'erreur n'est pas compte, pour faire entendre que quoiqu'un compte soit soldé, si l'on y trouve quelque défaut de calcul ou omission de parties, on doit réciproquement s'en faire raison. Dict. de Comm. de Trév. & de Chamb. (G)
ERRHINS (Page 5:913)
ERRHINS, adj. pl. (Pharmacie.) Ce mot vient du
grec
C'est ainsi qu'on appelle tous les remedes qui sont destinés à être introduits dans le nez.
Ces remedes se préparent sous différentes formes; tantôt ils sont liquides, tantôt solides, tantôt c'est une poudre, quelquefois c'est un liniment, une pommade, un onguent.
Ceux qui sont sous forme liquide, ou bien en poudre, se reniflent.
Ceux qui sont solides se forment en petits bâtons pyramidaux, qu'on introduit dans les narines, & qu'on y laisse autant de tems qu'il est nécessaire.
Les linimens, les pommades, les onguens se portent dans le nez avec le bout du doigt.
Les remedes errhins sont quelquefois destinés à
provoquer l'éternument, & alors on les nomme
sternutatoires. Voyez
La signification du mot errhin étant bornée, selon son
acception la plus ordinaire, à désigner les remedes qui
évacuent la membrane pituitaire, nous observerons
que les errhins les plus doux peuvent devenir sternutatoires
sur certains sujets, & que les sternutatoires,
au contraire, peuvent n'être que des évacuans doux pour d'autres sujets. La maniere d'agir
de ces remedes est donc la même; ils operent une
irritation sur la membrane pituitaire, & ils déterminent
une évacution par ses couloirs, en excitant
avec plus ou moins d'énergie l'excrétion de l'humeur
qu'elle sépare. Voyez
Les errhins, considérés comme évacuans, s'employent le plus souvent contre les incommodités connues dans le langage ordinaire sous le nom de fluxions, & sur - tout de celles qui attaquent les yeux
L'usage presque général du tabac, qui est un errhin (que la plûpart des preneurs de tabac s'appliquent continuellement sans le savoir, comme M. Jourdain faisoit de la prose), & même le seul que nous employions aujourd'hui, a rendu ce secours encore plus inutile, ou du moins plus rarement applicable; comme l'habitude de boire du vin a privé la plûpart des hommes d'une grande ressource contre plusieurs maux. (b)
ERS (Page 5:913)
ERS, s. m. (Hist. nat. Bot.) Ervum, genre de
plantes à fleurs papilionacées. Le pistil sort du calice,
& devient dans la suite une silique dont les
deux faces sont relevées en ondes ou en noeuds;
elle renferme des semences arrondies: ajoûtez aux
caracteres de ce genre, que les feuilles sont rangées
par paires sur une côte. Tournefort, inst. rei
herb. Voyez
Ers (Page 5:913)
La farine d'ers est une des quatre farines résolutives,
& elle n'a d'autre usage magistral, que d'être
un des ingrédiens des cataplasmes qu'on prépare
avec ces farines. Voyez
ERSE (Page 5:913)
ERSE, s. f. (Marine.) c'est une corde qui entoure
le moufle de la poulie, & qui sert à l'amarrer. Voyez
ERTZGEBURGE (Page 5:913)
ERTZGEBURGE, (Géog. mod.) nom d'un des cercles de l'électorat de Saxe.
ERUCAGO (Page 5:913)
ERUCAGO, s. f. (Hit. nat. Bot.) genre de plantes
à fleurs en croix. Il sort du calice un pistil qui
devient dans la suite un fruit qui ressemble à une
petite massue à quatre faces, dont les arrêtes sont relevées
en forme de crêtes. Ce fruit est partagé en
trois loges, & renferme des semences qui sont arrondies,
pour l'ordinaire, & qui ont un petit bec.
Tournefort, inst. rei herb. Voyez
Erucago (Page 5:913)
ERUCIR (Page 5:913)
ERUCIR, (Venerie.) Il se dit d'un cerf, quand il prend une branche dans sa gueule, & la suce pour en tirer le suc.
ERUDIT (Page 5:913)
ERUDIT, adj. m. (Littérature.) On appelle de la
sorte celui qui a de l'érudition (voyez
Les mots érudit & docte sont bornés à désigner les
hommes profonds dans l'érudition; savant s'applique
également aux hommes versés dans les matieres
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