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Ecclésiastique (Page 5:229)
Ecclésiastique (Page 5:229)
Ecclésiastique (Page 5:229)
ECCOPROTIQUES (Page 5:229)
* ECCOPROTIQUES, adj. pris subst. (Medec.) c'est ainsi qu'on designe les purgatifs doux, qui déharrassent seulement les intestins des excrémens qui y sont retenus.
ECDIQUE (Page 5:229)
* ECDIQUE, s. m. (Hist. anc.) espece de magistrat dont les fonctions dans les villes greques, n'étoient pas éloignées de celles qui sont exercées dans nos villes, par les officiers qu'on y appelle syndics. L'église de Constantinople avoit des écdiques; mais il ne nous reste aucune notion des emplois qu'ils y avoient. Nous savons seulement qu'ils étoient soûmis à un ches appellé protecdique.
ECDYSIES (Page 5:229)
* ECDYSIES, adj. pris subst. (Myth.) fêtes que les habitans de Phesto en Crete célébroient en l'honneur de Latone, & en mémoire du miracle qu'elle avoit fait en la personne d'une jcune fille qu'elle avoit changée en garçon, à la priere fervente de sa mere. Cette jeune Crétoise, qui avoit miraculeusement éprouvé les avantages des deux sexes, étoit fille de Galatée & de Lanprus; elle mourut sous l'habit d'homme.
ECHAFAUD (Page 5:229)
ECHAFAUD, s. m. (Hist. mod.) assemblage de bois de charpente élevé en amphithéatre, qui sert à placer commodement céux qui assistent à quelque cérémonie.
Ce mot vient de l'allemand schawhaus, échafaud, composé de schawen, regarder, & de haus, maison: Guyet le dérive de l'italien catasalco, qui signifie la meme chose: Ducange le fait venir du latin echa<-> saudus, de la basse latinité, qui veut dire un tribunal ou un pupitre, d'autres disent qu'il vient de cata, machine de bois qui servoit à porter de la terre pour remplir des rossés, lorsque l'on vouloit donner un assaut; de - là les Italiens ont formé catafalco, & les Anglois seassold; les moines scaffaldus, & les François échasaud. Dictionn. de Trév. Etymol. & Chambers.
Echafaud (Page 5:229)
On les fait aussi quelquefois monter de sond, c'est - à - dire pratiqués avec des pieces de bois qui vont depuis le sol jusqu'au sommet de l'édifice, que l'on tient plus ou moins solides, selon le fardeau qu'ils ont à porter; ou bien seulement avec des boulins, des échasses, des écoperches, &c. On dit échasauder, & on appelle échafaudage l'union de toutes ces différentes pieces de bois réunies ensemble. (P)
Echafaud (Page 5:229)
On donne aussi le nom d'échafaud aux endroits que l'on bâtit avec des planches sur le bord de la mer dans l'Amérique septentrionale, soit aux côtes de Terre - neuve ou ailleurs, pour y accommoder les morues que l'on veut faire séchet. (Z)
Echafaud (Page 5:229)
ECHAFAUDAGE (Page 5:229)
ECHAFAUDAGE, s. m. (Gramm.) il s'entend
Echafaudage (Page 5:229)
ECHALAS (Page 5:229)
ECHALAS, morceaux de coeur de chêne refendus quarrément par éclats d'environ un pouce de gros, & planés ou rabotés, qu'on navre quand ils ne sont pas droits. Il s'en fait de différentes longueurs; ceux de quatre pieds & demi servent pour les contr'espaliers & haies d'appui; & ceux de huit à neuf piés, ou de douze, &c. pour les treillages. En latin, pedamen. (P)
ECHALASSER (Page 5:229)
* ECHALASSER, v. act. (OEconom. rustiq.) c'est
attacher aux échalas; on le pratique en beaucoup
d'endroits aux seps des vignes, voyez l'art.
ECHALIER (Page 5:229)
* ECHALIER, s. m. (OEcon. rust.) clôture champêtre; elle est faite de fagots fichés en terre, & liés ensemble par des gros osiers ou d'autres menus bois flexibles.
ECHALOTE (Page 5:229)
ECHALOTE, ascalonia, s. f. (Hist. nat. & Jar<-> dinage.) cette racine bulbeuse a l'odeur de l'ail, mais un peu moins forte; elle pousse des tiges creuses & des feuilles longues qui ont le goût de leurs racines. Ses fleurs, en paquets, sont composées de six feuilles rangées en fleur - de - lys, auxquels succedent des fruits ronds remplis de semences.
Les échalotes sont très - employées par les cuisiniers dans leurs ragoûts, & il y a peu de sauces où il n'y en entre.
On multiplie l'échalote par le moyen des gousses ou cayeux qui viennent dans le tour de son pié.
Il y en a une espece appellée échalote d'Espagne,
dont les tubercules se nomment rocamboles. Voyez
Cette plante doit être rapportée au genre des oignons.
Voyez
Echalote (Page 5:229)
ECHAMPEAU (Page 5:229)
* ECHAMPEAU, s. m. (Péche.) extrémité de la ligne où l'on attache l'hamecon dans la pêche des morues.
ECHAMPER (Page 5:229)
* ECHAMPER, v. act. (Peinture.) c'est terminer les contours d'une figure, & les détacher d'avec le fond.
ECHANCRURE (Page 5:229)
* ECHANCRURE, s. f. (Art méchan.) configuration introduite par l'art ou par la nature, ou par un accident, dans quelque corps dont on a enlevé, ou dont il semble qu'on ait soustrait une portion circulaire ou à - peu - près; ainsi il y a des os dont l'anatomiste dit que les bords sont échancrés: il dit les échancrures des vertebres, de l'os sphénoïde, de l'omo<-> plate, de l'os maxillaire, &c. Le tailleur échancre son étoffe au ciseau en plusieurs endroits; par exemple, à celui où il doit ajuster les manches. L'entaille a toutes sortes de figures, convient à toutes sortes de substances, & ne se dit point des choses naturelles. L'encoche est angulaire, & ne se dit point des métaux: l'encoche & le cran ont la même figure, mais le cran se dit des métaux, & des autres substances sur lesquelles l'encoche peut avoir lieu.
ECHANDOLE (Page 5:229)
ECHANDOLE, s. f. (Couvr.) petit ais de merrein dont on couvre les maisons en différens lieux de France.
ECHANGE (Page 5:229)
ECHANGE, s. m. (Commerce.) troc que l'on fait d'une chose, d'une marchandise contre une autre.
Le premier commerce ne s'est fait que par échange,
des choses en nature, & ce négoce subsiste encore
dans le fond du Nord & en Amérique. Voyez
Le commerce des lettres de change n'est mê<pb-> [p. 230]
Echange se dit aussi parmi les gros négocians, surtout entre ceux qui trafiquent avec l'étranger, d'une espece d'adoption mutuelle, mais seulement à tems, qu'ils font des enfans les uns des autres; ce qui arrive, par exemple, quand un marchand de Paris voulant envoyer son fils à Amsterdam pour s'y instruire du commerce de Hollande, son correspondant dans cette derniere ville a pareillement un fils qu'il a dessein de tenir quelque tems à Paris pour apprendre le commerce de France. Ces deux amis font alors un échange de leurs enfans, qu'ils regardent ensuite chacun comme le sien propre, soit pour l'entretien, soit pour l'instruction. Voyez les dictionn. du Comm. de Trév. & Chambers. (G)
ECHANGER, TROQUER, PERMUTER (Page 5:230)
ECHANGER, TROQUER, PERMUTER, syn.
(Gram.) ces trois mots désignent l'action de donner
une chose pour une autre, pourvû que l'une des
deux choses données ne soit pas de l'argent; car l'é<->
change qui se fait avec de l'argent s'appelle vente ou
achat. On échange les ratifications d'un traité, on tro<->
que des marchandises, on permute des bénéfices. Per<->
muter est du style du palais; troquer, du style ordinaire
& familier; échanger, du style noble. Permutation se
dit aussi en Mathématique, des changemens d'ordre
qu'on fait souffrir à différentes choses que l'on combine
entr'elles. Voyez
ECHANSON (Page 5:230)
ECHANSON, (
Les fonctions que remplissent ces trois officiers dans ces jours de remarque, sont celles que font journellement les gentilshommes servans; mais ces derniers ne dépendent ni ne relevent point des premiers.
Le grand - échanson a succédé au bouteiller de France, qui étoit l'un des grands officiers de la couronne
& de la maison du roi. Voyez
Hugues bouteiller de France en 1060, signa à la cérémonie de la fondation du prieuré de S. Martin des Champs à Paris; & un Adam, en qualité d'échan<-> son, signa en 1067 à la cérémonie de la dédicace de cette même église. Il y avoit un échanson de France en 1288, & un maître échanson du roi en 1304, dans le même tems qu'il y avoit des bouteillers de France. Erard de Montmorency échanson de France, le fut en 1309 jusqu'en 1323, de même que Gilles de Soyecourt en 1329, & Briant de Montejean depuis 1346 jusqu'en 1351, quoiqu'il y eût aussi alors des bouteillers de France. Jean de Châlons III. du nom, comte d'Auxerre & de Tonnerre, est le premier qui ait porté le titre de grand - bouteiller de Fran<-> ce: il l'étoit en 1350 au sacre du roi Jean. Il continua d'y avoir des échansons; & Guy seigneur de Cousan prenoit la qualité de grand - échanson de France en 1385, Enguerrand sire de Coucy étant en même tems grand - bouteiller. En 1419 & 1421 il y avoit deux grands - échansons & un grand - bouteiller; mais depuis Antoine Dulau seigneur de Châteauneuf, qui vivoit en 1483, revêtu de la charge de grand - bouteiller, il n'est plus parlé de cet office, mais seulement de celui de grand - échanson. La charge de grand<-> échanson est possédée actuellement, depuis le 28 Mai 1731, par André de Gironde comte de Buron, lieutenant général au gouvernement de l'Isle de France. (G)
ECHANSONNERIE (Page 5:230)
ECHANSONNERIE, s. f. (Hist. mod.) lieu où
ECHANTIGNEUL ou ECHANTIGNOLE (Page 5:230)
ECHANTIGNEUL ou ECHANTIGNOLE, s. f.
terme de Charron, ce sont des morceaux de bois longs
d'environ un pié, de l'épaisseur de trois pouces, qui
sont emmortoisés pour recevoir l'essieu en - dessous,
& qui servent pour l'assujettir & le tenir en place.
Voyez les
ECHANTIGNOLE (Page 5:230)
* ECHANTIGNOLE, s. f. (Charp.) ce sont des
pieces qui soûtiennent les tassaux, voyez
ECHANTILLER (Page 5:230)
ECHANTILLER, v. act. (Jurisp.) confronter un
poids avec l'étalon ou l'original. Voyez
ECHANTILLON (Page 5:230)
ECHANTILLON, s. m. (Gramm. & Jurisprud.)
signifie un modele déterminé par les réglemens, &
conservé dans un lieu public, pour servir à régler tous
les poids & mesures dont les marchands se servent
pour fixer la forme & qualité de certaines marchandises
qu'il débitent. Voyez ci - devant
Echantillon (Page 5:230)
Echantillon (Page 5:230)
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Echantillon (Page 5:230)
Echantillon (Page 5:230)
Echantillon (Page 5:230)
Echantillon (Page 5:230)
Cet outil représenté
Voici comme on s'en sert. Ayant fait approcher
les deux branches assez près l'une de l'autre pour
que l'extrémité F de celle qui est marquée B, passe
par - dessous l'autre au moins au - delà du point d,
on le pose ensuite sur une des pointes des dents de
la roue de rencontre, ensorte que cette pointe s'appuie
contre l'angle d; alors, au moyen de la vis V,
on éloigne ou l'on approche la branche B, jusqu'à
ce que sa partie B aille raser & frotter imperceptiblement
la pointe de la dent voisine. La distance entre
le point d & l'extrémité B étant ainsi rendue
égale à la distance entre deux pointes de dents, on
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