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M. Montucla, très - versé dans la Géométrie ancienne
& moderne, & dans leur histoire, vient de
publier un ouvrage intitulé: Histoire des recherches
sur la quadrature du cercle, &c. avec une addition con<->
cernant les problèmes de la duplication du cube & de la
trisection de l'angle. L'auteur a détaillé avec soin &
avec exactitude dans cet ouvrage, ce qui concerne
l'histoire de la duplication du cube, & c'est le seul
point dont nous parlerons ici, réservant le reste
pour les mots
DUPLICATURE (Page 5:169)
DUPLICATURE, s. f. en terme d'Anatomie, se
dit des membranes, ou d'autres parties semblables
doublées ou pliées. Voyez
Telles sont les duplicatures du péritoine, de l'épiploon,
de la plevre, &c. Voyez
Dans l'histoire de l'académie des Sciences, année 1714, on a l'histoire d'un jeune homme qui mourut à l'âge de vingt - sept ans, en qui l'on trouva dans la duplicature de ses meninges, de petits os, qui sembloient sortir de la surface intérieure de la dure - mere, & qui piquoient la pie - mere avec leurs pointes aiguës.
Les anatomistes modernes ne trouvent point cette duplicature du péritoine, dans laquelle les anciens plaçoient la vessie.
Fabricius ab Aqua pendente a découvert le premier
la duplicature de la cuticule. Voyez
DUPLICITÉ (Page 5:169)
* DUPLICITÉ, s. f. (Morale.) c'est le vice propre de l'homme double; & l'homme double est un méchant qui a toutes les démonstrations de l'homme de bien, c'est - à - dire belle apparence, & mauvais jeu. La duplicité de caractere suppose, ce me semble, un mépris décidé de la vertu. L'homme double s'est dit à lui - même qu'il faut toûjours être assez adroit pour se montrer honnête homme, mais qu'il ne faut jamais faire la sotise de l'être. Je croirois volontiers qu'il y a deux sortes de duplicité; l'une systématique & raisonnée, l'autre naturelle & pour ainsi dire animale: on ne revient guere de la premiere; on ne revient jamais de la seconde. Je doute qu'il y ait eu un homme d'une duplicité assez consommée pour ne s'être point décelé. Il y a des circonstances où la finesse est bien voisine de la duplicité. L'homme double vous trompe; & l'homme fin, au contraire, fait que vous vous trompez vous - même. Il faudroit quelquefois avoir égard au ton, au geste, au visage, à l'expression, pour savoir si un homme a mis de la duplicité dans une action, ou s'il n'y a mis que de la finesse. Quoi que l'on puisse dire en faveur de la finesse, elle sera toûjours une des nuances de la duplicité.
DUPLIQUES (Page 5:169)
DUPLIQUES, s. f. pl. (Jurispr.) sont des écritures que l'on fournit de la part du défendeur pour répondre aux repliques que le demandeur a fournies contre les premieres défenses à sa démande.
Les dupliques étoient en usage chez les Romains; comme on voit dans les institutes, liv. IV. tit. xjv. §. 1. où elles sont nommées duplicatio. Il est parlé au commencement de ce titre, des repliques que le de<pb-> [p. 170]
Mais je ne sais pourquoi M. de Ferrieres dit, en
son dictionnaire de Droit, que cette loi, & les lois
10 & 11, au code eod. tit. parlent des dupliques; car
la loi 2
Il est vrai que la glose sur la loi 6 du même titre du code, applique aussi aux dupliques ce qui est dit des repliques, & c'est peut - être ce qu'il y a de plus important à remarquer sur un mot aussi stérile de lui - même, savoir que la replique dure autant de tems que l'exception; ainsi comme il y a des exceptions qui sont perpétuelles, les repliques à ces exceptions le sont aussi: sur quoi le sommaire & la glose disent, que replicatio & duplicatio non expirant tem<-> pore, ce qu'il faut entendre d'une nouvelle exception que l'on propose par les dupliques pour défenses aux repliques.
Les dupliques, tripliques, & autres écritures semblables, étoient autrefois usitées en France: on en trouve des formules dans les anciens praticiens. L'usage en a été abrogé par l'art. 3 du titre xjv. de l'ordonnance de 1667, qui défend à tous juges d'y avoir égard, & de les passer en taxe. Quelques praticiens ne laissent pas encore d'en faire, en les déguisant sous le titre de dire ou d'exceptions.
On appelle aussi dupliques, la réponse que l'avocat ou le procureur du défendeur fait verbalement à l'audience contre la replique du demandeur. Comme la replique est de grace, a plus forte raison la duplique; aussi la permet - on rarement, si ce n'est dans de grandes causes où on ne peut pas tout prévoir dans les premieres plaidoiries. (A)
DUPONDIUS (Page 5:170)
DUPONDIUS, s. m. (Hist. anc.) c'étoit chez
les Romains le nom d'un poids de deux livres, ou
d'une monnoie de la valeur de deux as. Voyez
Comme l'as pesoit d'abord une livre juste, le du<->
pondius alors en pesoit deux; c'est de - là que lui est
venu son nom. Voyez
Et quoique le poids de l'as ait diminué dans la suite, & par conséquent aussi celui du poids appellé dupondius, celui - ci a toûjours conservé sa dénomination primitive. Dict. de Trév. & Chambers. (G)
DUQUELA (Page 5:170)
DUQUELA, (Géog. mod.) province d'Afrique, au royaume de Maroc. Azamor en est la capitale. Elle a trente lieues de long sur vingt - quatre de large.
DUR (Page 5:170)
DUR, adj. m. terme qui marque au simple une
qualité physique, que nous appellons dureté. Voyez
Dur (Page 5:170)
Dur (Page 5:170)
Dur et sec (Page 5:170)
DURANCE (Page 5:170)
DURANCE, (
DURANGO (Page 5:170)
DURANGO, (Géog. mod.) ville d'Espagne dans la Biscaye. Long. 14. 45. lat. 53. 18.
Durango (Page 5:170)
DURAS (Page 5:170)
DURAS, (Géog. mod.) ville de France en Guienne, dans l'Agénois: elle est sur une riviere qui se jette dans le Dort; elle a titre de duché. Long. 17. 45. lat. 45. 42.
DURAVEL (Page 5:170)
DURAVEL, (Géog. mod.) ville du Quercy en France; elle est sur le Lot, aux consins de l'Agénois. Long. 18. 40. lat. 45. 40.
DURAZZO (Page 5:170)
DURAZZO, (Géog.) autrefois ville maritime de la Turquie européenne, dans l'Albanie, à dix - sept lieues S. O. de Scutari, à vingt - quatre N. E. de Brindisi. Lon. 37. 2. lat. 41. 25. Les Turcs l'appellent Drazzi. Son port libre & sa situation sur la mer Adriatique, la rendirent très - florissante dans ses premiers commencemens; mais elle devint dans la suite odieuse aux Romains, parce qu'elle servit de passage aux Grecs, dans cette fameuse irruption qu'ils firent en Italie: dès - lors regardant le nom d'E<-> pidamné qu'elle avoit comme étant de mauvais augure, ils l'appellerent Dyrrachium, & voulurent qu'elle portât ce nom lorsqu'ils y envoyerent une colonie romaine. Je sai bien que Pétrone, dans son poëme de la guerre civile, la nomme toûjours Epi<-> damné, puisqu'il dit à Pompée:
Mais cet écrivain satyrique se sert exprès de l'ancien
nom, afin de charger. le rival de César d'un plus
grand opprobre, en lui reprochant de s'être enfui
vers une ville jam Romanis inauspicatam. Baudrand,
Corneille, Maty, Echard, & autres, n'ont fait que
des erreurs en parlant de Durazzo, qui n'est depuis
long - tems qu'un pauvre village, avec une forteresse
luinée. Article de M. le Chevalier
DURBU ou DURBUY (Page 5:170)
DURBU ou DURBUY, (Géog. mod.) petite ville des Pays - bas, au comté de même nom, dans le duché de Luxembourg; elle est sur l'Outre. Long. 23. 18. lat. 50. 15.
DURCKEIM (Page 5:170)
DURCKEIM, (Géog. mod.) petite ville du Palatinat en Allemagne. Long. 25. 30. lat. 49. 26.
DURDO (Page 5:170)
DURDO, voyez
DURE, DUREN, DUEREN (Page 5:170)
DURE, DUREN, DUEREN, (Géog. mod.) ville du cercle de Westphalie, au duché de Juliers en Allemagne; elle est sur la Roer. Long. 24. 15. lat. 50. 46.
DURÉE, TEMS (Page 5:170)
DURÉE, TEMS, synon. (Gram.) ces mots different en ce que la durée se rapporte aux choses, & le tems aux personnes. On dit la durée d'une action, & le tems qu'on met à la faire. La durée a aussi rapport au commencement & à la fin de quelque chose, & désigne l'espace écoulé entre ce commencement & cette fin; & le tems désigne seulement quelque partie de cet espace, ou désigne cet espace d'une maniere vague. Ainsi on dit, en parlant d'un prince, que la durée de son regne a été de tant d'années, & qu'il est arrivé tel évenement pendant le tems de son regne; que la durée de son regne a été courte, & que le tems en a été heureux pour ses sujets. (O)
DURE - MERE ou MENINGE (Page 5:170)
DURE - MERE ou MENINGE, en Anatomie, c'est
une membrane forte & épaisse, qui tapisse ou qui
couvre toute la cavité intérieure du crane, & enveloppe
tout le cerveau. La partie intérieure ou con<pb->
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