RECHERCHE | Accueil | Mises en garde | Documentation | ATILF | ARTFL | Courriel |
"931">
DIACONIQUE (Page 4:931)
DIACONIQUE, s. m. (Hist. ecclés.) lieu près des églises, dans lequel on serroit les vases & les ornemens sacrés pour le service divin: c'est ce que nous nommons aujourd'hui sacristie. (G)
DIACOPE (Page 4:931)
DIACOPE, sub. f. terme de Chirurgie, espece de fracture au crane, faite par instrument tranchant qui a été porté de biais ou obliquement, & dans laquelle il y a un éclat coupé sans être détaché ni emporté.
Il faut dans ces playes être fort attentif aux accidens
primitifs & consécutifs, pour se déterminer
à trépaner ou se dispenser de faire cette opération.
Voyez
DIACOPRAEGIA (Page 4:931)
DIACOPRAEGIA, (Pharmacie.) topique fait de la fiente de chevre, dont on se sert contre les tumeurs dans la rate & dans les glandes derriere les oreilles, nommées parotides. Blanchard.
DIACOUSTIQUE (Page 4:931)
DIACOUSTIQUE, s. f. (Physiq. & Musiq.) c'est
la considération des propriétés du son réfracté en passant
à travers differens milieux, c'est - à - dire d'un plus
dense dans un plus rare, ou au contraire. Voyez
Ce mot est formé du grec
DIACRE (Page 4:931)
DIACRE, s. m. (Hist. & Hiérarch. ecclés.) un des
ministres inférieurs de l'ordre ecclésiastique, celui
qui est promû au second des ordres sacrés. Sa fonction
est de servir à l'autel dans la célébration des
saints mysteres. Voyez
Ce mot est formé du latin diaconus, qui vient du
grec
Les diacres furent institués au nombre de sept par
les apôtres. Act. chap. vj. Ce nombre fut long tems
conservé dans plusieurs églises. Leur fonction étoit
de servir dans les agapes, d'administrer le pain & le
vin aux communians, & de distribuer les aumônes.
Voyez
Selon les anciens canons, le mariage n'étoit pas incompatible avec l'état & le ministere des diacres: mais il y a long - tems qu'il leur est interdit dans l'église romaine; & le pape ne leur accorde des dispenses que pour des raisons très - importantes, encore ne restent - ils plus alors dans leur rang & dans les fonctions de leur ordre. Dès qu'ils ont dispense & qu'ils se marient, ils rentrent dans l'état laïque.
Anciennement il étoit défendu aux diacres de s'asseoir
avec les prêtres. Les canons leur défendent de
consacrer: c'est une fonction sacerdotale. Ils défendent
austi d'ordonner un diacre, s'il n'a un titre, s'il
est bigame, ou s'il a moins de vingt - cinq ans. L'empereur Justinien dans sa novelle 133, marque le même
âge de vingt - cinq ans: cela étoit en usage lorsqu'on n'ordonnoit les prêtres qu'à trente ans; mais
à présent il suffit d'avoir vingt - trois ans pour pouvoir
être ordonné diacre. Sous le pape Sylvestre il
n'y avoit qu'un diacre à Rome; depuis on en fit sept,
ensuite quatorze; & enfin dix - huit, qu'on appelle
cardinaux - diacres pour les distinguer de ceux des autres
églises. Voyez
Leur charge étoit d'avoir soin du temporel & des rentes de l'église, des aumônes des fideles, des besoins ecclésiastiques, & même de ceux du pape. Les soûdiacres faisoient les collectes, & les diacres en étoient les dépositaires & les administrateurs. Ce maniement qu'ils avoient des revenus de l'église, accrut leur autprité à mesure que les richesses de l'église augmenterent. Ceux de Rome, comme mini<cb->
Le concile in Trullo, qui est le troisieme de Constantinople; Aristinus, dans sa synopse des canons de
ce concile, Zonaras sur le même concile, Siméon
Logothete, & OEcuménius, distinguent les diacres
destinés au service des autels, de ceux qui avoient
soin de distribuer les aumônes des fideles. Ainsi la
coûtume de faire des diacres sans autre fonction que
de servir le prêtre à l'autel, s'étant introduite, ce
simple ordre de diacres n'osa plus s'élever au - dessus
des prêtres. Pour les autres qui avoient retenu l'administration
des deniers, ils voulurent toûjours conserver
leur supériorité; & depuis qu'ils se furent multipliés
par distinction, le premier d'entre eux s'appelloit
archidiacre. Voyez
Les diacres récitoient dans les saints mysteres certaines
prieres, qui à cause de cela s'appelloient prieres diaconiques. Ils avoient soin de contenir le peuple
à l'église dans le respect & la modestie convenables:
il ne leur étoit point permis d'enseigner publiquement,
au moins en présence d'un évêque ou d'un
prêtre: ils instruisoient seulement les cathécumenes,
& les préparoient au baptême. La garde des portes
de l'église leur étoit confiée; mais dans la suite les
soûdiacres furent chargés de cette fonction, & ensuite
les portiers, ostiarii. Voyez
Parmi les Maronites du mont Liban, il y a deux diacres qui sont de purs administrateurs du temporel. Dandini, qui les appelle li signori diaconi, dit que ce sont deux seigneurs séculiers qui gouvernent le peuple, jugent de tous leurs différends, & traitent avec les Turcs de ce qui regarde les tributs, & de toutes les autres affaires. En cela le patriarche des Maronites semble avoir voulu imiter les apôtres, qui se déchargerent sur les diacres de tout ce qui concernoit le temporel de l'église. Il ne convient pas, dirent les apôtres, que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables: & ce fut - là en effet ce qui occasionna le premier établissement des diacres. C'est par la même raison que dans les monasteres on a quelquefois donné aux oeconomes ou dépensiers le nom de diacres, quoiqu'ils ne fussent pas ordonnés diacres. Chambers & Moréry. (G)
DIACRION (Page 4:931)
DIACRION, s. f. (Hist. anc.) étoit une des factions d'Athenes; quelquefois il y en avoit trois, & quelquefois elles étoient réduites à deux. Lorsqu'il s'en trouva trois, c'étoient les diacrii, pedii, & paralii: le nombre en augmentoit suivant qu'il se trouvoit des chefs. Les diacrii etoient pour ce que nous appellons gouvernement aristocratique, c'est - à - dire le gouvernement des nobles, ou des personnes distinguées dans la république: telles sont les républiques de Venise & de Genes. Les pedii inclinoient pour la démocratie, c'est - à - dire le gouvernement du peuple, ainsi qu'il se pratique dans quelques cantons de la Suisse, & comme il étoit d'usage à Strasbourg, lorsqu'elle avoit le titre de ville impériale, où pour entrer dans la magistrature de la ville il falloit être dans la roture; tout noble qui vouloit y entrer, étoit obligé de renoncer à la noblesse: & c'est ce qui se pratique encore aujourd'hui pour la magistrature de la maison de ville. Il est rare de ne pas trouver de pareilles factions dans les républiques anciennes & modernes. (a)
DIACTORE (Page 4:931)
* DIACTORE, adj. (Myth.) surnom de Mercure. Il fut ainsi appellé de
DIACYDONIUM (Page 4:931)
DIACYDONIUM, s. m. (Pharmacie.) c'est ainsi qu'on appelle le suc de coing épaissi ou cuit en consistance d'extrait. On y ajoûte ordinairement du su<pb-> [p. 932]
On trouve dans presquè toutes les pharmacopées allemandes une gelée de coing sous le nom de diacydonium laxativum. Nous allons en donner la description d'après Zwelfer.
Diacydonium laxativum pellucidum. >. résine de jalap, quatre onces: faites - la dissoudre dans une suffisante quantité d'esprit - de - vin rectifié: après quoi ayez trois livres & demie de gelée de coing bien faite, bien transparente, & d'une bonne consistance: faites - la chauffer sur un petit feu pour la ramollir; & tandis qu'elle est chaude, versez - y la dissolution de résine de jalap, & agitez bien pour faire un mêlange exact: la chaleur fera dissiper l'esprit - de - vin, & la résine se trouvera divisée dans la gelée de coing autant qu'elle le peut être; on la verse tandis qu'elle est encore liquide, dans des petites boîtes de sapin, comme on fait le cotignac à Orléans.
Au lieu de résine de jalap, d'autres demandent de la résine de scammonée: on y ajoûte quelquefois des extraits de sené, de rhubarbe, &c.
Cette façon de masquer la résine de jalap ou de scammonée est très - bonne; non - seulement on en sauve le dégoût, mais encore on les donne divisées au point, qu'on ne doit pas appréhender leur mauvais effet.
On s'en sert en Allemagne pour purger les enfans
& les personnes qui ont de la répugnance à prendre
les médicamens ordinaires. Voy.
DIADÈME (Page 4:932)
DIADÈME, s. m. (Hist. anc. & mod.) terme qui vient du grec: ç'a été dans les premiers tems la marque de la dignité royale; on s'en est servi dans presque toutes les anciennes monarchies, mais avec quelques différences. C'étoit une bande de couleur blanche, que l'on ceignoit autour de la tête; ce qui n'empêchoit pas que les souverains n'eussent une couronne avec le diadème. On prétend que Bacchus ayant vaincu les Indiens, voulut revenir des Indes en triomphe monté sur un éléphant; & comme victorieux, qu'il fut le premier qui se servit du diadème. Selon Pline, en son histoire, livre VII. les rois de Perse & d'Arménie joignoient cet ornement à leurs cydaris & à leurs tiares, coeffures de tête particulieres aux souverains de ces contrées. Le diadème n'étoit pas toûjours de couleur blanche; mais quelquefois rouge ou bleu, & cependant avec quelques filets de blanc. On voit que les Parthes qui par vanité se disoient les rois des rois, se servoient d'un double diadème pour marquer leur double supériorité. Le diadème de Darius étoit pourpre & blanc; Alexandre fut si glorieux d'avoir vaincu ce roi des Perses, qu'il voulut orner sa tête du diadème de ce prince. Tous les successeurs d'Alexandre ne manquerent pas, en qualité de rois, de se servir du même ornement avec lequel on les voit gravés sur leurs médailles. Aussi - tôt que les Romains eurent chassé leurs rois, ils prirent si fort le diadème en aversion, que c'étoit se rendre criminel d'état que d'en porter un, eûtce été à la jambe en forme de jarretiere. C'est ce qui rendit Pompée suspect à ses concitoyens; parce qu'il portoit des jarretieres blanches. On craignoit que par - là il ne voulût aspirer à la souveraine autorité, ou pour parler le langage romain, qu'il n'ambitionnât la tyrannie. Mais après que Rome fut soûmise aux empereurs, les peuples devinrent moins ombrageux; & Aurélius Victor témoigne qu'Aurélien se servit de cet ornement, qui se trouve même sur quelques médailles de cet empereur. Constance Chlore pere du grand Constantin, s'en servoit aussi. Ce fut vraissemblablement pour faire connoître son pouvoir à des peuples barbares, qui ayant été accoûtumés à se soûmettre à l'autorité royale, respec<cb->
Diadème (Page 4:932)
DIADÉMÉ (Page 4:932)
DIADÉMÉ, adj. en termes de Blason, se dit de l'aigle qui a un petit cercle rond sur la tête. (V)
DIADOCHUS (Page 4:932)
DIADOCHUS, s. m. (Hist. nat.) pierre d'une couleur pâle & semblable au berille, qui a la propriété de faire paroître les démons, &c. Voy. Boece de Boot, page 556. Credat Judaus.
DIAGNOSE (Page 4:932)
DIAGNOSE, s. f. se dit en Medecine, de la connoissance
que l'on peut avoir par des signes de l'état
présent d'un homme en santé ou malade. On appelle
diagnostics les signes, au moyen desquels on acquiert
cette connoissance,
DIAGONALE (Page 4:932)
DIAGONALE, s. f. en Géométrie, c'est une ligne qui traverse un parallélogramme, ou toute autre figure quadtilatere, & qui va du sommet d'un angle au sommet de celui qui lui est opposé.
Telle est la ligne P N (
Il est démontré 1°. que toute diagonale divise un
parallélogramme en deux parties égales: 2°. que
deux diagonales tirées dans un parallélogramme se
coupent l'une l'autre en deux parties égales: 3°. que
la diagonale d'un quarré est incommensurable avec
l'un des côtés. Voy.
La somme des quarrés des deux diagonaies de tout parallélogramme, est égal à la somme des quarrés des quatre côtés.
Il est évident que la fameuse quarante - septieme
proposition d'Euclide (Voyez
Voici la démonstration par rapport au parallélogramme
obliquangle. Supposons le parallélogramme
obliquangle A B C D ( Next page
The Project for American and French Research on the Treasury of the French Language (ARTFL) is a cooperative enterprise of Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française (ATILF) of the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), the Division of the Humanities, the Division of the Social Sciences, and Electronic Text Services (ETS) of the University of Chicago.