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Ainsi, trouver l'aire ou la surface d'un triangle,
d'un quarré, d'un parallélogramme, d'un rectangle,
d'un trapeze, d'un rhombe, d'un polygone, d'un
cercle ou d'une autre figure, c'est trouver combien
cette aire contient de piés, de pouces & de lignes
quarrés. Quant à la maniere de faire cette réduction
d'une surface en surfaces partielles quarrées, voyez
Pour mesurer un champ, un jardin, un lieu entouré
de murs, fermé de haies, ou terminé par des
lignes, il faut prendre les angles qui se trouvent dans
le contour de ce lieu, les porter sur le papier, &
réduire ensuite l'aire comprise entre cés angles &
leurs côtés en arpens, &c. en suivant les méthodes
prescrites pour la mesure des figures planes en général.
Voyez
Si du centre du soleil on conçoit une ligne tirée
au centre d'une planete, cette ligne engendrera autour
du soleil des aires elliptiques proportionnelles
aux tems. Telle est la loi que suivent les planetes
dans leur mouvement autour du soleil: ainsi le soleil
étant supposé en S, & une planete en A, (
Le célebre Newton a démontré que tout corps qui
dans son mouvement autour d'un autre, suit la loi
dont nous venons de parler, c'est - à - dire, que tout
corps qui décrit autour d'un autre corps des aires proportionnelles
au tems, gravite ou tend vers ce corps.
Voyez
Aire (Page 1:238)
Il se dit encore d'un enduit de plâtre dressé de niveau pour tracer une épure ou quelque dessein.
Aire (Page 1:238)
Aire (Page 1:238)
Aire (Page 1:238)
Aire (Page 1:238)
Aire (Page 1:238)
Aire (Page 1:238)
Aire (Page 1:238)
L'aire de la grange d'une grande ferme est percée
On laisse essuyer la terre; on la bat à trois ou quatre
reprises avec une batte de Jardinier. V.
Pour l'aire des bergeries, il ne faut pas la faire de niveau; il faut qu'elle soit un peu en pente, afin d'avoir la commodité de la nettoyer; du reste sans pierre & bien battue.
Celle des toits à porc doit être pavée, sans quoi les cochons la fouilleront.
Aire (Page 1:238)
Aire (Page 1:238)
Article VIII. de l'Ordonnance de Louis XIV. du
mois d'Août 1669. (Chasse.) il est dit:
Aire (Page 1:238)
Aire (Page 1:238)
Aire (Page 1:238)
AIRELLE (Page 1:238)
AIRELLE, s. f. ou MIRTILLE, s. m. (Hist. nat)
en Latin vitis Idoea, plante dont la fleur est d'une
seule feuille en forme de cloche ou de grelot. Il sort
du calice un pistil qui est attaché comme un clou à
la partie postérieure de la fleur, & qui devient dans
la suite un fruit mou ou une baie pleine de suc creusée
en forme de nombril: cette baie est remplie de
semences ordinairement assez menues. Tournefort,
Inst. rei herb. Voyez
AIRES (Page 1:238)
* AIRES, s. f. ce sont dans les marais salans le nom qu'on donne aux plus petits des bassins quarrés dans lesquels le fond de ces marais est distribué. Les aires ou oeillettes, car on leur donne encore ce dernier nom, ont chacune 10 à 12 piés de largeur sur 15 de longueur ou environ: elles sont séparées par de petites digues de treize à quatorze pouces de large; & on retire dix - huit à vingt livres de sel par an d'une aire ou oeillette, tous frais faits.
Aires (Page 1:238)
AIRÈS (Page 1:238)
* AIRÈS, fête qu'on célébroit à Athenes en l'honneur
de Cerès & de Bacchus, en leur offrant les prémices
de la fécolte du blé & du vin. Elle se nommoit
aussi Aloes. Voyez
AIROMETRIE (Page 1:238)
AIROMETRIE, s. f. est la science des propriétés [p. 239]
L'airométrie comprend les lois du mouvement, de
la pesanteur, de la pression, de l'élasticité, de la raréfaction,
de la condensation, &c. de l'air. V.
Le mot d'airométrie n'est pas fort en usage; & on
appelle ordinairement cette branche de la Physique
la pneumatique. Voyez
M. Wolf, Professeur de Mathématique à Hall, ayant réduit en démonstrations géométriques plusieurs des propriétés de l'air, publia le premier à Leipsic en 1709. les élémens de l'airométrie en Allemand, & ensuite plus amplement en Latin; & ces élémens d'airométrie ont depuis été insérés dans le cours de Mathématiques de cet Auteur en 5. volumes in - 4°. à Geneve. (O)
AIRS (Page 1:239)
AIRS, s. m. pl. en terme de Manége, sont tous les
mouvemens, allures & exercices qu'on apprend au
cheval de manége. Voyez
>e pas naturel d'un cheval, le trot & le galop, ne sont point comptés au nombre des airs de manege, qui sont les balotades, les croupades, les caprioles, les courbettes & demi - courbettes, les falcades, le galop gaillard, le demi air ou mesair, le pas, le saut, les passades, les pesades, les piroüettes, le répolon, le terre à terre, les voltes & demi-voltes. Voyez les explications de tous ces airs à leurs lettres respectives.
Quelques Auteurs prennent les airs dans un sens plus étendu, & les divisent en bas & relevés: les airs bas sont la démarche naturelle du cheval, telle que le pas, le trot, le galop & le terre à terre: les airs élevés sont ceux par lesquels le cheval s'éleve davantage de terre. Un cheval qui n'a point d'air naturel, est celui qui plie fort peu les jambes en galopant. On dit: ce cavalier a bien rencontré l'air de ce cheval, & il manie bien terre à terre: ce cheval prend l'air des courbettes, se présente bien à l'air des caprioles, pour dire qu'il a de la disposition à ces sortes d'airs. Les courbettes & les airs mettent parfaitement bien un cheval dans la main, le rendent léger du dedans, le mettent sur les hanches. Ces airs le sont arrêter sur les hanches, le font aller par sauts & l'assûrent dans la main. Il faut ménager un che>al qui se présente de lui - même aux airs relevés, parce qu'ils le mettent en colere quand on le presse trop. (>)
AIS (Page 1:239)
AIS, s. m. (Menuis. Charpen.) planche de chêneou de sapin à l'usage de la Menuiserie: on nomme les ais entrevouts lorsqu'ils servent à couvrir les espaces des solives, & qu'ils en ont la longueur sur neuf ou dix pouces de large & un pouce d'épaisseur. Cette maniere de couvrir les entrevouts étoit fort en usage autrefois: mais on se sert à présent de lattes que l'on ourdit de plâtre dessus & dessous; cela rend les planchers plus sourds, & empêche la poussiere de pénétrer; ce qu'il est presqu'impossible d'éviter dans l'usage des ais de planches, qui sont sujets à se fendre ou gercer: ces entrevouts de plâtre ne servent même aujourd'hui que pour les chambres en galetas: on plafonne presque toutes celles habitées par les maîtres; ce qui occasionne la ruine des planchers; les Charpentiers trouvant par - là occasion d'employer du bois verd rempli de flaches & d'aubiers; au lieu qu'on voit presque tous les planchers des bâtimens des derniers fiecles subsister sans affaissement; le bois étant apparent, ayant une portée suffisante, étant bien écarri, quarderoné sur les arrêtes & les entrevouts, garni d'ais bien dressés & corroyés, ornés de peintures & sculptures, ainsi que sont celles de la grande galerie du Luxembourg à Paris.
Ais (Page 1:239)
Ais (Page 1:239)
Ais (Page 1:239)
Les Compositeurs ont aussi des ais pour desserrer
leurs formes à distribuer & mettre leurs lettres. (V.
Ais (Page 1:239)
Ais (Page 1:239)
Quand on ne trouve point de poirier, on prend du bois de hêtre.
Ais à endosser, ce sont de petites planches de hêtre bien polies, dont un des côtés dans la largeur est rond, l'autre est quarré. On met une de ces planches entre chacun des volumes qui sont tous tournés du même sens, lorsqu'ils sont couchés & qu'on se prépare à les mettre en presse pour y faire le dos, le coté quarré de la planche tout joignant le bout des ficelles de la couture; ensorte que ces planches pressant un peu plus le bord des livres, servent à faire sortir le dos en rond. Il y en a pour toutes les formes de livre. Voyez Plan. I. fig. F.
Ais à fouetter; il y a des planches toutes semblables
pour fouetter, mais plus larges que les précédentes.
On dit ais à fouetter. Voyez
Ais à rogner, ce sont de petites planches qui servent
aux Relieurs à maintenir les livres qu'ils veulent
rogner dans la presse. Voyez
Ais (Page 1:239)
Ais (Page 1:239)
Elles ont quatre cens trous chacune pour les métiers
de 400 cordes & 600 trous pour les métiers de
600 cordes: il y a huit trous dans la largeur pour les
métiers de 400, & il y en a 10 pour les métiers de
600. Leur usage est de tenir les mailles de corps & les
arcades dans la direction qu'elles doivent avoir. V.
Ais (Page 1:239)
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