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Defaut faute de reprendre, (Page 4:733)
Defaut sauf l'heure, (Page 4:733)
Defaut, (Page 4:733)
Defaut, (Page 4:733)
Defaut tillet, (Page 4:733)
Defaut à tour de rôle, (Page 4:733)
Défaut, (Page 4:733)
Exemple. Le défaut de la parade est de ne pouvoir
se garantir de deux côtés en même tems, puisque
(voyez
Il y en a qui prétendent que la parade du cercle,
ou du contre du contre - dégagement (voyez
Défaut, (Page 4:733)
Défauts hereditaires, (Page 4:733)
Défaut, (Page 4:733)
DEFECATION (Page 4:733)
DEFECATION, s. f. (Pharm.) Ce terme s'employe pour exprimer la dépuration d'un suc de plante ou de fruit, qui se fait par résidence, ou par la précipitation spontanée des parties qui la troubloient.
Les sucs des différens fruits & de certaines plantes
se clarifient par défécation. On met ces sucs dans des
bouteilles de verre, que l'on remplit de façon qu'il
y ait assez de vuide pour y mettre environ un travers
de doigt d'huile d'amandes douces ou d'olives,
& le bouchon; on place ces bouteilles dans un endroit
frais, & on les laisse en repos. Il s'excite bientôt
dans la liqueur un petit mouvement de fermentation
qui rompt la légere union qui retenoit suspendus
les débris des petites cellules qui contenoient
ce suc dans la plante ou dans le fruit, & les fait tomber
au fond du vase. Ce sont ces parties précipitées qui
se nomment feces, dépot ou résidence. La liqueur étant
devenue claire, on enleve l'huile, & à l'aide d'un
syphon ou de la décantation, on retire le suc. Voyez
La défécation dont nous parlons s'employe plus fréquemment pour les sucs des fruits, & même on ne sauroit guere s'en passer dans ce cas, parce que ces sucs ne passent point par le filtre, & qu'ils ne s'éclaircissent pas par l'ébullition; au lieu que ces moyens sont ordinairement suffisans pour les sucs des plantes, c'est - à - dire la filtration pour celles qui contiennent des parties volatiles, & une légere ébullition pour celles qui ne sont ni aromatiques ni alkalines.
Il est cependant certaines plantes qui fournissent
des sucs qui ne se clarifient pas bien par l'ébullition
ni par la filtration, quand ils sont récemment exprimés,
parce qu'ils contiennent une partie mucilagineuse
& visqueuse, qui leur donne une ténacité
qui ne peut se détruire que par le petit mouvement
de fermentation dont nous avons parlé; & c'est
aussi pour les sucs de plantes de cette espece qu'on a
recours à la défécation, comme pour le suc des fruits.
Voyez
DEFECTIF (Page 4:733)
DEFECTIF 01. DEFECTUEUX, adj. terme de
Gramm. qui se dit ou d'un nom qui manque, ou de
quelque nombre, ou de quelque cas. On le dit aussi
des verbes qui n'ont pas tous les modes ou tous les
tems qui sont en usage dans les verbes réguliers.
Voy.
Defectif, (Page 4:733)
Defectif, (Page 4:733)
Nous avons vû à l'article
DEFECTION (Page 4:734)
DEFECTION, s. f. (Hist. mod. Art milit.) c'est l'action d'abandonner le parti ou les intérêts d'une personne à laquelle on étoit attaché. Ce mot est formé du latin deficio, je manque, & n'a pas en françois un sens aussi étendu que desertion. On peut bien dire qu'un conspirateur a échoüé par la défection de ses partisans, & l'on ne diroit pas également qu'une armée a été fort affoiblie par la défection des soldats. (G)
DEFENDANT (Page 4:734)
DEFENDANT, adj. en terme de Fortific. signifie ordinairement la même chose que slanquant.
Ainsi on dit: le flanc défend les courtines & la face opposée du bastion; la demi lune flanque ou défend l'ouvrage à cornes, ou l'ouvrage couronné; les villes anciennement fortifiées sont aisées à prendre, parce qu'il n'y a rien qui flanque ou défende leurs fortifications.
Quand on dit que le flanc défend la courtine, on
entend non seulement qu'il est distingué de la courtine,
mais qu'il en défend l'approche; c'est - à - dire
que ceux qui sont postés sur le flanc d'un bastion,
peuvent voir tous ceux qui viennent pour attaquer
la courtine, & peuvent tirer dessus & les empêcher
d'approcher. Voyez
DEFENDEUR (Page 4:734)
DEFENDEUR, s. m. (Jurispr.) appellé dans le droit romain reus, est celui qui est assigné en justice pour défendre, c'est - à - dire répondre à une demande formée contre lui; on lui donne la qualité de défendeur dès qu'il est assigné, même avant qu'il ait fourni ses défenses.
Le défendeur doit être assigné devant son juge, suivant la maxime, actor sequitur forum rei. S'il n'est pas assigné devant son juge, ou devant un juge compétent pour connoître de la matiere, il peut demander son renvoi, à moins qu'il n'y ait quelque raison de privilege ou connexité pour le traduire ailleurs.
On doit laisser au défendeur copie de l'exploit & des pieces justificatives.
A l'échéance de l'assignation le défendeur doit se présenter, & ensuite fournir ses défenses, faute de quoi on obtient défaut contre lui.
Quand le demandeur ne comparoît pas, le défendeur demande congé contre lui, c'est - à - dire défaut;
& pour le profit, d'être renvoyé de la demande.
Voyez
Lorsqu'il y a du doute sur la demande, on incline plûtôt pour le défendeur que pour le demandeur, par la raison qu'on se porte plus volontiers à décharger qu'à obliger. L. 125. ff. de regul. jur. & leg. 38. ff. de re judic. (A)
Defendeur (Page 4:734)
Defendeur (Page 4:734)
Defendeur au fond: (Page 4:734)
Defendeur en la forme (Page 4:734)
Defendeur incidemment Demandeur (Page 4:734)
Defendeur originaire en matiere de (Page 4:734)
Defendeur au principal, (Page 4:734)
Defendeur en taxe, (Page 4:734)
DEFENDRE, PROTEGER, SOUTENIR (Page 4:734)
DEFENDRE, PROTEGER, SOUTENIR, v. act. (Synon.) Ces trois mots signifient en général l'action de mettre quelqu'un ou quelque chose à couvert du mal qu'on lui fait ou qui peut lui arriver. Voici les nuances qui les distinguent. On défend ce qui est attaqué, on soûtient ce qui peut l'être, on protege ce qui a besoin d'être encouragé. Exemple. Un roi sage & puissant doit protéger le commerce dans ses états, le soûtenir contre les étrangers, & le défendre contre ses ennemis. On dit défendre une ville, soûtenir un assaut, & protéger un pays contre les incursions de l'ennemi; défendre une cause, soûtenir une entreprise, protéger les sciences & les arts. On est protégé par ses supérieurs, on peut être défendu & soûtenu par ses égaux; on est protégé par les autres, on peut se défendre & se soûtenir par soi - même. Protéger suppose de la puissance, & ne demande point d'action; défendre & soûtenir en demandent, mais le premier suppose une action plus marquée. Exemple. Un petit état en tems de guerre est ou défendu ouvertement, ou secretement soûtenu par un plus grand, qui se contente de le protéger en tems de paix. (O)
Defendre, Justifier quelqu'un, (Page 4:734)
Defendre, (Page 4:734)
DEFENDS (Page 4:734)
DEFENDS, (Jurisprud.) est un terme de coutume, qui signifie une chose en défense, c'est - à - dire dont l'usage est défendu: on dit en ce sens, des bois, des terres, vignes & prés en défends: on dit aussi que des animaux sont en défends, pour exprimer qu'il est défendu de les mener en certains endroits.
La coûtume de Normandie contient un titre de banon & défends; banon signifie ce qui est permis, & défends est opposé à banon.
Dans cette coûtume le terme de défends se prend aussi pour le tems pendant lequel les terres sont en défenses.
Les dispositions de ce titre sont que toutes terres
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