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Celle des Knolles, d'Angleterre, est resarcelée d'or.
Celle des Roussets est au pié fiché.
La suivante est de losanges.
La pénultieme, guivrée.
Et la derniere a le pié cramponné comme le flanc senestre de la pointe. (V)
Croix de Jerusalem (Page 4:512)
Croix de S. André (Page 4:512)
Croix (Page 4:512)
Les croix aujourd'hui semblent réservées pour les cimetieres & les devants des églises; on les éleve sur des piés - d'estaux ornés d'architecture & enrichis de sculpture, surmontées sur des gradins & entourées de bornes. Dans nos grands - chemins, nos places & autres lieux publics, l'on préfere les obélisques, les pyramides & les fontaines, ainsi qu'on le remarque dans les bois de Vincennes & deBoulogne, sur la route de Juvisy, &c. & l'on ne voit plus guere de ces monumens de piété que sur la route de S. Denys, où se remarquent quantité de ces monumens dans le goût gothique.
On appelle aussi croix, les amortissemens placés
au - dessus des portails & des faîtes des monumens sacrés.
Enfin on appelle croix greque ou latine dans une
église, la partie qui traverse l'église entre le choeur
& la nef. Voyez
Croix (Page 4:512)
Croix de S. André (Page 4:512)
Croix (Page 4:512)
Croix (Page 4:512)
Croix (Page 4:512)
Croix (Page 4:512)
Croix (Page 4:512)
Quelques - uns ont dit aussi faire la croix à caprioles, ce qui ne se peut pas; car les chevaux qui feroient
des caprioles en - arriere, sembleroient tenir
du ramingue & du rétif, & ne travailleroient pas
selon la justesse du manege: outre qu'un cheval,
quelque vigoureux qu'il soit, ne peut faire d'une haleine
toute la croix à caprioles. Voyez
Croix (Page 4:512)
Personne n'ignore que les croix se portent au cou. On distingue de trois sortes de croix; branlante, croix à la dévote, & croix d'évêques ou de chevaliers. Voyez ces mots à leur article.
Croix à la dévote (Page 4:512)
Croix d'Evêque (Page 4:512)
Croix (Page 4:512)
En France toutes les monnoies porterent depuis le commencement de la monarchie & pendant la premiere race de nos Rois, l'effigie du prince regnant. Cet usage ne fut pas continué sous la seconde; après le regne de Louis le Débonnaire, on ne voit plus de monnoie à croix.
Henri II. par édit de 1548, ordonna que sa pourtraiture, d'après son pourtrait, seroit gravée & empreinte sur les monnoies d'or, d'argent . . . &c. ce qui a été continué jusqu'à présent.
Croix de S. André (Page 4:512)
Croix de cerf (Page 4:512)
Croix ou pile (Page 4:512)
Premier coup. Second coup. Croix. Croix. Pile. Croix. Croix. Pile. Pile. Pile.
De ces quatre combinaisons une seule fait perdre,
& trois font gagner; il y a donc 3 contre 1 à parier
en faveur du joüeur qui jette la piece. S'il parioit en
trois coups, on trouveroit huit combinaisons dont
une seule fait perdre, & sept font gagner; ainsi il y
auroit 7 contre 1 à parier. Voyez
Croix, premier coup. Pile, croix, premier & second coup. Pile, pile, premier & second coup. Donc il n'y a que 2 contre 1 à parier. De même dans le cas de trois coups, on trouvera
Croix. Pile, croix. Pile, pile, croix. Pile, pile, pile. Donc il n'y a que 3 contre 1 à parier: ceci est digne, ce me semble, de l'attention des Calculateurs, & iroit à réformer bien des regles unanimement reçûes sur les jeux de hasard.
Autre question. Pierre joüe contre Paul à cette
condition, que si Pierre amene croix du premier coup,
il payera un écu à Paul; s'il n'amene croix qu'au
second coup, deux écus; si au troisieme coup, quatre,
& ainsi de suite. On trouve par les regles ordinaires
(en suivant le principe que nous venons de
poser), que l'espérance de Paul, & par conséquent ce
qu'il doit mettre au jeu est [omission: formula; to see, consult fac-similé version] quantité qui
se trouve infinie. Cependant il n'y a personne qui
voulût mettre à ce jeu une somme un peu considérable.
On peut voir dans les mémoires de l'académie
de Petersbourg, tome V. quelques tentatives pour résoudre
cette difficulté; mais nous ne savons si on en
sera satisfait; & il y a ici quelque scandale qui mérite
bien d'occuper les Algébristes. Ce qui paroît
surprenant dans la solution de ce problème, c'est la
quantité infinie que l'on trouve pour l'espérance de
Paul. Mais on remarquera que l'espérance de Paul
doit être égale au risque de Pierre. Ainsi il ne s'agit
que de savoir si le risque de Pierre est infini, c'est - à - dire (suivant la véritable notion d'infini) si ce risque
est tel qu'on puisse toûjours le supposer plus grand
qu'aucun nombre fini assignable. Or pour peu qu'on
réfléchisse à la question, on verra que ce risque est
tel en effet. Car ce risque augmente avec le nombre
des coups, comme il est très - évident par le calcul.
Or le nombre des coups peut aller & va en effet à
l'infini, puisque par les conditions du jeu le nombre
n'est pas fixé. Ainsi le nombre indéfini des coups est
une des raisons qui font trouver ici le risque de
Pierre infini. Voyez
Selon un très - savant géometre avec qui je raisonnois
un jour sur cette matiere, l'espérance de Paul
& son enjeu ne peut jamais être infini, parce que le
bien de Pierre ne l'est pas; & que si Pierre n'a, par
exemple, que 2
Nous remarquerons à cette occasion, que pour
rendre plus complettes, & pour ainsi dire plus usuelles,
les solutions de problèmes concernans les jeux,
il seroit à souhaiter qu'on pût y faire entrer les considérations
morales, relatives, soit à la fortune
des joüeurs, soit à leur état, soit à leur situation,
à leur force même (quand il s'agit des jeux de commerce), & ainsi du reste. Il est certain, par exemple,
que de deux hommes inégalement riches qui
joüent à jeu égal suivant les regles ordinaires, celui
qui est le moins riche risque plus que l'autre.
Mais toutes ces considérations étant presque impossibles
à soûmettre au calcul à cause de la diversité
des circonstances, on est obligé d'en faire abstraction,
& de résoudre les problèmes mathématiquement,
en supposant d'ailleurs les circonstances
morales parfaitement égales de part & d'autre, ou
en les négligeant totalement. Ce sont ensuite ces
circonstances, quand on vient à y faire attention,
qui font croire le calcul en faute, quoiqu'il n'y soit
pas. Voyez
Croix (Page 4:513)
Croix (Page 4:513)
CROKETHORN (Page 4:513)
CROKETHORN, (Géog.) petite ville d'Angleterre dans la province de Sommerset, sur la riviere de Perd.
CROLER (Page 4:513)
CROLER, (Fauconn.) il se dit du bruit que font les oiseaux en se vuidant par bas. Quand un oiseau de proie crole, c'est en lui une marque de santé.
CROMARTYE (Page 4:513)
CROMARTYE, (Géog. mod.) petite ville de l'Ecosse septentrionale, dans la province de Ross.
CROMAU (Page 4:513)
CROMAU, (Géog.) ville du royaume de Bohême, près de Budweis.
CROMORNE (Page 4:513)
CROMORNE, sub. m. (jeu d'Orgue.) sonne l'unisson
du 8 piés. Voyez la table du rapport de l'étendue
des jeux de l'Orgue. C'est un jeu d'anche dont le corps
A B,
L'anche, la noix, la rasette, & une partie de la
pointe du tuyau, entrent dans la boîte D E, qui reçoit
le vent du sommier par l'ouverture E pratiquée
à son pié. Voyez
CRON ou CRAN (Page 4:513)
CRON ou CRAN, (Hist. nat. Minéral.) On nomme
ainsi une terre ou un sable qui n'est formé que
par un amas de fragmens de coquilles qui ont été réduites
en poudre: cependant on y distingue presque
toûjours de petites coquilles encore entieres; mais
ce n'est guere sans l'aide de la loupe ou du microscope.
Quand ces coquilles sont dans un état de destruction
encore plus grand, & que cette poudre a
pris de la consistance, il y a lieu de croire que c'est
elle qui forme la craie. Voyez l'article
Le cron est très - propre à fertiliser les terres; on s'en sert dans plusieurs endroits avec autant de succès que de la marne. On le nomme falun dans de certaines provinces. ( - )
CRONACH (Page 4:513)
CRONACH, (Géog. mod.) ville fortifiée d'Alle<pb->
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