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La même façon se pratique pour toutes sortes'de couvertures.
Couvrir (Page 4:424)
Couvrir (Page 4:424)
COUY (Page 4:424)
COUY, s. m. (Hist. mod.) coupe de calebasse servant
de vaisselle aux Negres. Les Caraïbes, après
avoir enlevé la pellicule qui couvre ces coupes, les
enduisent dehors & dedans d'une liqueur qu'ils savent
composer, au moyen d'une décoction de certaines
écorces, laquelle étant séchée forme un assez
beau vernis noir qui s'incorpore de façon qu'il ne
s'écaille jamais, quoique ces couys leur servent souvent
à mettre de l'eau bouillante. Art. de M.
COWALAM (Page 4:424)
COWALAM, s. m. (Hist. nat. bot.) grand arbre du Malabar & de l'île de Ceylan, dont le fruit ressemble à une pomme ronde, couverte d'une écorce épaisse & verdâtre sous laquelle il s'en trouve une autre dure, ligneuse, qui enveloppe une pulpe visqueuse, humide, jaunâtre, acide, douçâtre, & parsemée degraines plates, oblongues, blanches, & pleines d'un suc transparent & gommeux. Voyez dans James & Ray l'éloge de ce fruit, pour son goût & pour ses vertus medicinales.
COWALE (Page 4:424)
COWALE, (Géog. mod.) petite ville de la grande Pologne, dans le Palatinat de Brzestie, sur la Vistule.
COWLE (Page 4:424)
COWLE. (Géog. mod.). petite ville maritime de l'Ecosse septentrionale, dans le comté de Mernis.
COWPER (Page 4:424)
COWPER, (glandes de) Cowper chirurgien à
Londres, a publié une anatomie du corps humain
enrichie de figures dessinées d'après nature. Il a donné
la description de deux glandes dont il fit la découverte
en 1699, avec celle de leurs conduits excréreurs,
& il les a nommées glandes de Cowper: elles
sont d'une figure ovale, applatie, & pas plus grosses
qu'un pois. Lorsqu'on a écarté la partie du muscle
accélérateur qui couvre le bulbe de l'urethre,
on les découvre à la partie postérieure du bulbe, &
on voit leurs conduits dans la partie interne de l'urethre
en les comprimant. Voyez
Cowper (Page 4:424)
COYAU (Page 4:424)
COYAU, s. m. (Charpent.) Ce terme a deux acceptions;
ou ce sont des bouts de chevrons placés
sous la couverture d'un toict, & qui la portent jusqu'au bout de l'entablement (voyez
COYEMBOUE ou COUYEMBOUE (Page 4:424)
COYEMBOUE ou COUYEMBOUE, s. m. ustensile de ménage. C'est une calebasse vuidée ayant une ouverture à pouvoir y passer la main; cette ouverture se referme au moyen d'une autre calebasse
Les coyemboues servent aux Negres & aux Sauvages à serrer leur mangeaille, & ce qu'ils veulent
conserver proprement. Art. de M.
COYER (Page 4:424)
COYER, s. m. (Charp.) piece qui va d'un poinçon
ou d'un gousset à l'arestier, & où se place en - dessous
le grand esselier. Voyez
COZRI (Page 4:424)
COZRI, (Théolog.) quelques Juifs prononcent cuzari; titre d'un excellent livre juif composé il y a plus de 500 ans par R. Juda lévite. C'est une dispute en forme de dialogue sur la religion, où celle des Juifs est défendue contre les philosophes gentils, & où l'on s'appuie principalement sur l'autorité & sur la tradition, n'étant pas possible, selon cet auteur, d'établir aucune religion sur les seuls principes de la raison. L'auteur attaque en même tems la secte des Juifs Caraites, qui ne reconnoissent que l'Ecrituresainte. On trouve dans ce même ouvrage un abregé assez exact de la créance des Juifs. Il a été premierement écrit en arabe, puis traduit en hébreu de rabin par R. Juda - Ben - Thibbon. Il y en a deux éditions de Venise; l'une qui ne contient que le texte, une autre où le texte est accompagné du commentaire d'un rabin nommé Juda - Muscato. Buxtorf a fait imprimer le même ouvrage à Bâle en 1660, avec une version latine & des notes. Il y en a une traduction espagnole faite par le Juif Aben - Dana, qui y a joint des remarques écrites dans la même langue. Simon, Buxtorf. Biblioth. rabbiniq. Chambers. (G)
COZUMEL (Page 4:424)
COZUMEL, (Géog. mod.) île considérable de l'Amérique, sur la côte de Jucatan. Elle est fertile, & habitée par des Indiens.
CRABE, CANCRE (Page 4:424)
CRABE, CANCRE, sub. m. (Hist. nat.) cancer;
genre d'animaux crustacés qui comprend plusieurs
especes. En général les crabes ont la queue composée
de tables, rabattue en - dessous, & appliquée sur le
ventre. La tête n'est pas séparée du corps. Ils ont dix
jambes, cinq de chaque côté, y compris celles qui
portent les serres, & que l'on a comparées à des bras
parce qu'elles en tiennent lieu à quelques égards.
Les jambes de devant sont beaucoup plus grosses
que les autres: il y a aussi pour l'ordinaire une différence
de grosseur entre l'une & l'autre de ces grosses
jambes; ce qui vient de ce que les crabes sont sujets
à se casser ces jambes, & qu'il en renaît une
nouvelle en place de celle qui a été cassée. Ce fait
est prouvé par des expériences faites sur les écrevisses, que l'on a aussi observées dans le tems qu'elles
se dépouillent de leur taie. Voyez
Le crabe appellé migraine ou ours. Il ne ressemble à ce quadrupede que par la dextérité avec laquelle il se sert de ses serres, en quelque façon comme l'ours se sert de ses piés de devant, & par sa figure informe. Il a aussi quelque ressemblance avec une grenade, soit pour la figure, soit pour la couleur; c'est pourquoi on lui a donné le nom de migraine.
Le crabe au pié large, latipes, Il differe des autres [p. 425]
Le crabe jaune & ondé. Ses pattes sont longues & velues; il a deux grandes cornes, & des aiguillons sur le front & à côté du front.
Le crabe marbré, cancer varius vel marmoratus. Sa taie est lisse, & parsemée, comme un marbre ou un jaspe, de différentes couleurs, telles que le verd, le bleu, le noir, & le cendré. Il y a deux petites cornes aux front: la taie est crenelée en forme de scie à côté des yeux.
Le crabe commun. Il a deux petites cornes au front, les jambes de devant courtes, & les autres plus allongées & terminées en pointe.
Le crabe à bras court. Il est petit, de couleur mêlée de rouge & de noirâtre: la partie postérieure du corps est large, & l'antérieure pointue; les deux jambes de devant sont très - courtes, & les deux suivantes fort longues, grosses, pointues, & velues; les autres sont aussi longues, mais menues & lisses.
Le crabe velu. On en distingue de trois sortes; les premiers ont les jambes de devant hérissées de pointes, & noires à l'extrémité; il y a deux petites cornes au front; la partie antérieure de la taie est dentelée comme une scie, & le milieu de la face supérieure porte la figure d'un coeur. La seconde espece est plus petite que la premiere, & n'a point de noir à l'extrémité des bras. Enfin la troisieme espece ne differe de la seconde, qu'en ce qu'elle est encore plus petite.
Le crabe fait en forme de coeur. Il est petit; c'est le corps qui représente la figure d'un coeur. Il a deux corres au front. Ce crabe vit en plaine mer: on en a souvent trouvé dans l'estomac des merlans.
Les petits crabes qui se logent dans des coquilles. On en trouve dans des moules, des huîtres, des peignes & des pinnes marines: ceux des huitres ne sont pas plus gros qu'une féve; ils sont blancs, excepté le milieu de leur face supérieure où il y a du rouge. Ceux de la pinne marine sont plus grands, & ont plus de rouge que de blanc. L'animal des coquillages où sont ces crabes est vivant. Ils se retirent aussi dans des trous d'éponge, dans des fentes de rocher, &c.
Le crabe appellé araignée. Rondelet donne le nom d'aranca crustata à une petite espece de crabe qui a la tête un peu plus distincte, plus pointue, & plus avancée que les autres crabes: il y a deux petites cornes entre les deux yeux, qui sont fort saillans: les jambes sont fort longues, à proportion de la grosseur du corps, comme celles des araignées.
On a aussi donné le nom d'araignée à une autre espece
de crabe beaucoup plus grosse, appellée maia:
Rondelet dit en avoir vû qui avoient la largeur d'un
empan, & la longueur d'une demi - coudée. Les jambes
de ce crabe sont courtes à proportion de la grandeur
du corps, & l'extrémité des serres est noirâtre:
il a quatre cornes: sa tale est légere, & découpée
en demi - cercles à la circonférence: la chair est dure,
& de mauvais goût. Savoir quel crabe Aristote a désigné
par le nom de maia: tous les auteurs ne sont
pas d'accord à ce sujet; Gesner donne le nom de
maia au crabe que Rondelet nomme pagurus. Voyez
Le crabe d'eau douce, cancer fluviatilis. Il se trouve en Grece, en Candie, en Italie, en Sicile, en Egypte, dans le Nil, &c. Il ressemble aux crabes de mer, mais il a la taie plus mince, le corps moins arrondi, & les pattes plus grosses à proportion du corps. Les femelles ont la queue plus large que les mâles. Ces crabes sont bons à manger, sur - tout lorsqu'ils sont dépouillés de leur taie. Rondelet, hist. des poissons.
Il y a encore d'autres especes de crabes, dont on
Le crabe des Moluques, cancer Mollucensis, a une
figure particuliere. Voyez la
De toutes les différentes especes de crabes qu'on trouve dans les Antilles, celle dont on fait le plus d'usage sont les crabes blancs, les crabes rouges, & les crabes manicoux, ainsi nommés à la Grenade, & connus à la Martinique sous le nom de seriques de riviere.
On prétend que les crabes font mal lorsqu'ils ont
mangé le fruit du manceniller: cependant dans l'île
de la Grenade on les prend communément sous ces
arbres, & on ne s'est jamais apperçû qu'ils ayent incommodé
personne. Les crabes & les sériques de mer
sentent un peu le marécage, & n'ont pas tant de
substance que les autres. Art. de M.
CRABIER (Page 4:425)
CRABIER, s. m. (Hist. nat. Ornith.) héron des
Antilles, un peu moins gros qu'une poule, haut sur
jambes, ayant le cou long, la tête petite, le bec
pointu & dur, les yeux vits, le plumage du corps &
des ailes d'un gris - cendré, mais celui du cou changeant,
couleur d'ardoise tirant sur le bleu. Le crabier se nourrit de crabes, fréquentant les anses & les
îles désertes: sa chair en daube est un assez bon
manger. Art. de M.
CRABRANT (Page 4:425)
CRABRANT, (Hist. nat.) Voyez
CRAC (Page 4:425)
CRAC, s. f. (Fauconn.) maladie des oiseaux de proye. On dit, ce saucon a la crac. Pour remédier à cette maladie, il faut purger les oiseaux avec une cure de silasse ou de cotton, & ensuite les paître avec des viandes macerées dans l'huile d'amandes douces & dans l'eau de rhubarbe alternativement, puis leur donner encore une cure comme auparavant. On peut lier la cure avec de la rhue ou de l'absinthe; & si l'on remarque que le mal soit aux reins & en - dehors, il faudra faire tiédir du vin & en étuver ces parties. On ne dit point en quoi consiste la crac.
CRACHAT (Page 4:425)
CRACHAT, s. m. (Medecine.) Les Medecins
donnent ordinairement ce nom à toutes les matieres
évacuées par la bouche, en conséquence des mouvemens
& des secousses de l'expectoration. Voyez
Tous les sucs qui aboutissent à l'intérieur de la
bouche par différens couloirs, sont donc la matiere
des crachats, excepté la salive proprement dite,
dont le flux ou l'écoulement contre nature s'appelle
salivation. Voyez
Il faut cependant remarquer d'abord qu'il ne paroît
point aisé de décider si l'excrétion ou même la
formation des crachats, peut jamais être dans l'ordre
naturel; car comme il paroît que la fonction des
glandes, dont ils sont les produits, ne consiste qu'à
séparer une espece de mucosité onctueuse propre à
lubrifier certaines parties, il semble que cette mu<pb->
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