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CRÉECKS (Page 4:452)
CRÉECKS, (les) Géog. mod. nation de l'Amérique septentrionale, sauvage & idolatre; elle est voisine des établissemens des Anglois dans la nouvelle Géorgie. Les Créecks vont tous nuds, sont fort belliqueux, & se peignent des lésards, des serpens, crapaux & autres animaux de cette espece sur le visage, pour paroître plus redoutables.
CREGLINGEN (Page 4:452)
CREGLINGEN, (Géog. mod.) ville d'Allemagne dans la Franconie, au marggraviat d'Anspach sur la Tauber.
CREICHAW (Page 4:452)
CREICHAW, (Géog. mod.) petit pays d'Allemagne dans le bas - Palatinat, arrosé par la Creich, petite riviere qui se jette dans le Rhin près de Spire.
CREIL (Page 4:452)
CREIL, (Géograph. mod.) petite ville de France dans l'île de France, sur l'Oise. Longit. 20. 8. 11. lat. 49. 13. 10.
CREMA ou CRESME (Page 4:452)
CREMA ou CRESME, (Géog. mod.) ville d'Italie dans l'état de Venise, capitale du Cremasque, sur le Serio. Long. 27. 25. lat. 45. 25.
CRÉMAILLIERE (Page 4:452)
CRÉMAILLIERE, s. f. terme qui a différentes acceptions. Voyez les articles suivans. C'est dans une
Dans les pendules à répétition à la françoise, où
elle ne sert qu'à produire ce dernier effet, on l'appelle
rateau. Voyez
Quoique nous ayons dit que le cordon d'une pendule
à répétition étoit attaché à la crémailliere, cependant
il tient plus ordinairement à une poulie fixée
sur l'arbre de la grande roue de sonnerie. Voyez
Crémailliere (Page 4:452)
Crémailleres (Page 4:452)
Crémaillere (Page 4:452)
Le pignon est mû par le moyen d'une crémaillere pratiquée à la queue du pêle, & qui entre dans les dents du pignion; de sorte que quand on tourne la clé pour ouvrir ou fermer la porte, les verroux sortent & entrent dans leurs gâches, en même tems que le pêle sort & entre dans la gâche, par le mouvement que le pêle communique au pignon en allant & venant.
La crémaillere est encore une piece de serrurerie qui s'applique derriere les guichets des grandes portes. Cette piece a à ses extrémités des pattes qui servent à l'attacher contre le guichet. La partie qui est entre les pattes est dentée, & sert à recevoir le crochet d'une barre de fer qui est scellée dans le mur opposé, avec son lacéré. Son usage est de tenir une porte fermée entierement, ou ouverte plus ou moins, à discrétion. Pour fermer la porte entierement, on met le crochet de la barre au premier cran de la crémaillere; pour l'ouvrir plus ou moins, on met le crochet au second, au troisieme cran, &c.
Il est évident que quand la porte est ainsi ouverte ou fermée, elle reste immobile, & ne peut ni s'ouvrir si elle est fermée, ni s'ouvrir davantage si elle est déja ouverte.
La crémaillere a pour couverture une tringle ronde [p. 453]
On appelle encore crémaillere, soit en bois, soit en fer, ces parties ou tringles dentées dans lesquelles se met un chevalet qui sert à tenir une surface, comme celle d'un pupitre, plus ou moins inclinée.
On donne le même nom à une bande de fer plat, sur la longueur de laquelle on a pratiqué des dents ou hoches profondes. Cette bande a un bout de chaîne à une de ses extrémités, par lequel elle peut être suspendue; elle est embrassée par une autre bande de fer plat qui se meut sur elle, dont l'extrémité supérieure peut s'arrêter dans chacune de ses dents, & dont l'inférieure est terminée par un crochet. On place cet assemblage dans les cheminées de cuisine; on fait descendre ou monter le crochet à discrétion, par le moyen des dents ou crans; on passe un pot à anse ou un chauderon dans le crochet, & ce vaisseau demeure ainsi exposé au - dessus de la flamme.
CREMASQUE (Page 4:453)
CREMASQUE, (le) Géog. mod. petit pays d'Italie dans les états de la république de Venise, dont Cresme est la capitale.
CREMASTER (Page 4:453)
CREMASTER, s. m. en Anatomie; c'est une épithete qu'on donne à deux muscles appellés autrement
suspenseurs des testicules. Ce mot vient du grec
C'est un trousseau de fibres musculaires qui se détache
de chaque côté, quelquefois du petit oblique
du bas - ventre, quelquefois du transverse, & d'autres
sois de la bande ligamenteuse de Fallope, de - là
descend avec une production du péritoine dans le
scrotum, & s'épanoüit sur la membrane vaginale du
testicule. Voyez
CRÊME (Page 4:453)
CRÊME, s. f. (OEconom. rustiq.) c'est la partie la
plus délicate & la plus grasse du lait. Voyez
Creme (Page 4:453)
Creme de chaux (Page 4:453)
Creme de lait (Page 4:453)
Creme de tartre (Page 4:453)
Creme fouettée (Page 4:453)
CRÉMENT (Page 4:453)
CRÉMENT, s. m. (Gramm.) c'est, dans les langues tant anciennes que modernes, l'accroissement d'une ou plusieurs syllabes qui surviennent à un mot, soit dans la formation de ses tems, soit dans la formation de ses cas; comme dans amavit de amo.
CREMIEU (Page 4:453)
CREMIEU, (Géog. mod.) petite ville de France en Dauphiné, dans le Viennois, à une lieue du Rhône. Il y en a une autre du même nom dans la même province.
CREMINIECK (Page 4:453)
CREMINIECK, (Géog. mod.) ville de Pologne dans la haute Wolhinie, aux confins de la Podolie, sur la riviere d'Ikwa.
CREMITTEN (Page 4:453)
CREMITTEN, (Géog. mod.) petite ville d'Allemagne dans la Prusse brandebourgeoise, sur la Pregel.
CREMMEN (Page 4:453)
CREMMEN, (Géog. mod.) petite ville d'Allemagne dans la moyenne Marche de Brandebourg.
CREMNITZ ou KREMNITZ (Page 4:453)
CREMNITZ ou KREMNITZ, (Géog. mod.) ville de la haute Hongrie au comté de Zoll, remarquable par ses mines d'or & par les ducats qu'on y frappe,
CRÉMONE (Page 4:453)
CRÉMONE, (Géog. mod.) grande & forte ville d'Italie au duché de Milan, capitale du Crémonois, sur le Pô. Long. 27. 30. lat. 45. 8.
CRÉMONOIS (Page 4:453)
CRÉMONOIS, (le) Géog. mod. pays d'Italie au duché de Milan, borné par le duché de Mantoue, le Bressan, le Lodesan, le Crémasque, & le Parmesan. Il est très - fertile. Crémone en est la capitale.
CREMPE (Page 4:453)
CREMPE, (Géog. mod.) ville d'Allemagne dans le cercle de la basse Saxe, au duché de Holstein, appartenante au roi de Danemark, sur la riviere de Crempe.
CREMS (Page 4:453)
CREMS, (Géog. mod.) ville d'Allemagne dans la basse Autriche, sur la Crems, qui se jette dans cet endroit dans le Danube.
CREMSIER (Page 4:453)
CREMSIER, (Géog. mod.) ville d'Allemagne en Moravie, sur la riviere de Morave.
CRENEAUX (Page 4:453)
CRENEAUX, en termes de Fortification, sont des ouvertures qu'on pratique dans les murs de différens ouvrages de la fortification, ou dans les murs des lieux qu'on veut défendre, pour y passer le fusil & tirer sur l'ennemi. Le creneau differe de l'embrasure, en ce que celle - ci est une ouverture pour tirer le canon, & que l'autre n'est que pour le fusil. On appelle aussi le creneau meurtriere; il doit avoir trois ou quatre pouces de diametre. (Q)
CRENÉES (Page 4:453)
* CRENÉES, s. f. pl. déesses des fontaines, ainsi
appellées du mot grec
CRENELAGE (Page 4:453)
CRENELAGE, s. f. à la Monnoie; c'est l'action
par laquelle on donne à un flanc avec la machine à
marquer sur tranche, le cordonnet ou la légende sur
tranche. Voyez
CRENELÉ (Page 4:453)
CRENELÉ, adj. en terme de Blason. On dit qu'une piece honorable d'un écu est crenelée, lorsqu'elle est découpée comme l'étoient les anciennes murailies à creneaux.
Le mot françois est dérivé de cran, coupure, entaillure;
& l'anglois, de ce que c'est un endroit d'où
l'on peut combattre. Upton l'appelle en latin imbatallatum, mot forgé de l'anglois; mais la plûpart disent
pinnatum, de pinna, creneau. Voyez
Son origine vient sans doute de ce que l'on donnoit ces sortes de figures aux guerriers qui avoient les premiers escalade une muraille, ou défendu avec plus de courage. La Lande en Bretagne, d'argent à la face crenelée de gueules. (V)
CRENELER (Page 4:453)
CRENELER, à la Monnoie, c'est marquer sur
tranche. Voyez
CRENER (Page 4:453)
CRENER, ciseau à crener. Voyez l'art.
Crener (Page 4:453)
CRENEQUINIER (Page 4:453)
CRENEQUINIER, s. m. (Art milit. & Hist. mod.) homme de guerre allant à cheval, & armé d'un habillement de tête semblable au heaume ou casque. On formoit des corps de crenequiniers dans notre ancienne milice.
CRENON (Page 4:453)
CRENON, s. m. (ardoise.) voyez l'article
CRÉOLES (Page 4:453)
* CRÉOLES, adj. pris sub. (Hist. mod.) nom que
l'on donne aux familles descendues des premiers Espagnols qui s'établirent en Amérique, dans le Mexique. Elles sont beaucoup plus nombreuses que les
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