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On voit dans une ordonnance de Charles V. du 5 Septembre 1368, qu'à Doüai deux cousins germains ne pouvoient en même tems être échevins; & dans une autre du 28 Janvier suivant il est dit, qu'entre les trente personnes qui éliront le maire & échevins de Péronne, il ne pourra pas y en avoir plus de deux qui soient parens, si cela est possible; que si cela ne se peut, & qu'il y en ait plus de deux qui soient parens, du moins il ne pourra y en avoir plus de deux qui soient cousins germains. (A)
COUSOIR (Page 4:404)
COUSOIR A COUDRE LES LIVRES. (Relieur.)
Cette machine est dressée sur une table, sur le devant
de laquelle il y a une mortoise de dix - huit pouces
de longueur ou environ, pour y passer les ficelles
auxquelles on doit coudre les livres. On remplit
cette mortoise par une tringle de bois échancrée aux deux bouts, pour qu'elle y soit retenue sur
les rebords taillés à moitié du bois de la table: on
appelle cette tringle temploie. Voyez
COUSSEGAYE ou COUSECAILLE (Page 4:404)
COUSSEGAYE ou COUSECAILLE, subst. fém.
(Cuisine.) ragoût des dames Créoles des Antilles. Il est composé de farine de magnoc mêlée tout
simplement dans du syrop ou dans le vesou chaud
sortant des chaudieres à sucre; on y met du jus de citron,
après quoi on verse cette espece de broüet
dans des tasses de porcelaine pour le prendre chaud,
à - peu - près comme on fait le chocolat. Art. de
COUSSECOUCHE ou COUCHE - COUCHE (Page 4:404)
COUSSECOUCHE ou COUCHE - COUCHE, s. f. racine potagere des îles Antilles. Elle croît ordinairement de la grosseur & à - peu - près de la forme d'un gros navet; la pellicule qui la couvre est brune, quelquefois grise, rude au toucher, poussant plusieurs menus filets en forme de chevelure. La chair de la coussecouche est d'une consistance un peu plus solide que l'intérieur des châtaignes bouillies, & plus cassante: la couleur en est blanche, ou quelquefois d'un violet foncé.
Cette racine étant cuite dans de l'eau avec un
C'est un mets fort estimé des dames Créoles,
quoiqu'il soit un peu venteux. Article de
COUSSIN (Page 4:404)
COUSSIN, s. m. On donne en général ce nom à un amas de quelque substance molle, compressible, élastique, & renfermée dans une espece de sac ou de toile ou d'étoffe, destiné à soûtenir doucement un corps.
Coussin (Page 4:404)
Coussin (Page 4:404)
Coussins d'amures (Page 4:404)
Coussin sous le beaupré (Page 4:404)
Coussin (Page 4:404)
Coussin (Page 4:404)
COUSSINET (Page 4:404)
COUSSINET, subst. m. en Architecture, est selon
Vitruve, un oreiller ou balustre, à quoi ressemblent
les parties latérales du chapiteau ionique antique,
& dont les côtés sont dissemblables. V.
On appelle aussi coussinet, la pierre qui couronne un pié - droit, & dont le lit de dessous est de niveau, & celui de dessus incliné pour recevoir le premier voussoir ou la retombée de l'arc d'une voûte. (P)
Coussinet (Page 4:404)
Coussinet à Mousquetaire (Page 4:404)
Coussinet (Page 4:404)
Coussinet (Page 4:404)
Coussinet (Page 4:404)
Le coussinet sert aussi à assujettir le surdos, & ainsi
à contenir toutes les parties du harnois. Voyez la
Coussinet (Page 4:404)
Coussinet (Page 4:405)
Coussinet (Page 4:405)
Coussinets (Page 4:405)
COUSU (Page 4:405)
COUSU, part. (Maréch.) se dit d'un cheval fort maigre. On dit qu'il a les flancs cousus, pour dire qu'il y a si peu d'épaisseur d'un flanc à l'autre, qu'il semble qu'ils sont cousus ensemble.
On dit qu'un homme est cousu dans la selle, pour signifier qu'il est si ferme à cheval, qu'il en branle si peu, qu'il semble y être attaché. (V)
Cousu (Page 4:405)
Bonne de Lesdiguieres en Dauphiné, de gueules au lion d'or, au chef cousu d'azur, chargé de trois vases d'argent. (V)
COÛT (Page 4:405)
COÛT, s. m. (Jurispr.) d'un acte en général, est ce que l'on paye à l'officier public pour son salaire de l'acte.
Coût (Page 4:405)
Coûts (Page 4:405)
COÛTANCES (Page 4:405)
COÛTANCES, (Géog. mod.) ville considérable
de France en basse Normandie, capitale du Cotentin près de la mer. Long. 16
COUTEAU (Page 4:405)
* COUTEAU, s. m. (Gram.) instrument tranchant
d'acier, que les Couteliers fabriquent particulierement;
ce qui les a fait nommer Couteliers. Il
y en a un si grand nombre de différentes sortes, &
ils sont à l'usage de tant d'artistes, qu'il est impossible
d'en faire une énumération exacte. Nous allons
faire mention des principaux: on trouvera la description
& l'usage des autres aux articles des ouvrages
auxquels on les employe; & la maniere de faire
le couteau ordinaire de poche ou de table, à l'article
Coutelier. Voyez l'article
Couteau (Page 4:405)
Couteau courbe (Page 4:405)
Cet instrument est composé de deux parties, de la lame & du manche. La lame ne doit point excéder sept pouces sept lignes de long, sans y comprendre le contour, cette mesure se prenant dans l'intervalle de deux lignes paralleles qu'on tireroit horisontalement à ses extrémités; ou bien si l'on veut prendre la longueur dans le milieu de la lame, en suivant la courbure, elle doit être de huit pouces cinq lignes.
Cette étendue est assez grande, même pour les plus grands couteaux. La largeur de la lame, dans l'endroit qui a le plus de diametre, est de quinze lignes, allant doucement en diminuant pour se terminer par une pointe fort aiguë.
Cette lame doit avoir du corps & de la force; ainsi l'épaisseur de son dos près le manche doit être de deux lignes, allant doucement en diminuant à mesure qu'il approche du tranchant & de la pointe.
La courbure doit être legere, & commencer depuis le mentonnet, ensorte que le tranchant représente le segment d'un grand cercle. Pour qu'on ait une idée plus parfaite de la courbure que nous demandons, en supposant une corde tirée de la pointe du couteau au mentonnet, on doit voir l'arc presque d'une égale rondeur; & le rayon qui part du milieu de l'arc pour se jetter en ligne droite sur le milieu de la corde, ne doit pas avoir plus d'un bon pouce de longueur.
L'avantage qu'on tire d'une legere courbure telle qu'on vient de la décrire, est que le tranchant coupe de long & dans presque toute son étendue; ce qui adoucit beaucoup son action, & par conséquent la douleur: au contraire, les couteaux dont la pointe seule est très - courbée, n'embrassent pas le membre dans une si grande circonférence, & le grand arc devient fort embarrassant. Enfin la lame du couteau courbe doit être formée par deux biseaux, un de chaque côté, qui viennent de loin, qui soient très - adoucis & presque imperceptibles, afin de former un tranchant qui ne soit ni trop fin ni trop gros pour porter plus de résistance à la section des chairs.
Il faut aussi faire attention à la base de la lame du couteau courbe; c'est une plaque horisontale dont la circonférence est octogone, pour quadrer aux huit pans du manche Cette plaque du milieu de laquelle sort la lame du couteau, est renforcée dans cet endroit par deux éminences de chaque côté, que les ouvriers appellent double coquille: cela donne de l'ornement & de la solidité à l'instrument.
La plaque horisontale doit avoir dix lignes de
diametre, & la lame doit former dans cet endroit
une avance arrondie qui est limée, & qui ne coupe
point du tout; les Couteliers nomment cette
avance mentonnet: il sert d'appui au pouce de l'opérateur.
La surface inférieure de la plaque octogone
est limée sans être polie, afin de s'appliquer
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