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7°. Si [omission: formula; to see, consult fac-similé version]: on construira le triangle rectangle
A B C (
8°. Si [omission: formula; to see, consult fac-similé version], sur A B = a (
9°. Si [omission: formula; to see, consult fac-similé version], on cherchera [omission: formula; to see, consult fac-similé version] & l'on
fera [omission: formula; to see, consult fac-similé version], ce qui donnera b c + a f = b h, &
par conséquent [omission: formula; to see, consult fac-similé version]. Trouvant
alors entre A C = c (
Il est à remarquer que les constructions que nous venons de donner des trois derniers exemples, ne sont que pour plus d'élégance & de simplicité; car on pourroit les construire, & on en a déjà construit plusieurs autrement ci - dessus, n°. 3 & 5.
La construction des équations du second degré,
lorsque l'inconnue est délivrée, ne demande pas
d'autres regles que celles qu'on vient de donner.
Qu'on ait, par exemple, x
Si l'équation a un second terme comme [omission: formula; to see, consult fac-similé version],
qui donne [omission: formula; to see, consult fac-similé version],
toute la difficulté consistera à construire [omission: formula; to see, consult fac-similé version]
ou [omission: formula; to see, consult fac-similé version]. Pour le premier cas on fera comme
dans les constructions précédentes, (
Les équations du troisieme degré peuvent se
construire, 1°. par l'intersection d'une ligne droite
& d'un lieu du troisieme degré. Par exemple, soit
x
Je rapporte ici cette méthode de construire les
équations du troisieme degré, parce qu'elle peut
s'appliquer généralement aux degrés plus élevés à
l'infini, & qu'elle est peut - être aussi commode &
aussi simple qu'aucune autre. Ainsi en général l'équation
x
Mais en général la méthode de résoudre les équations du troisieme & du quatriéme degré consiste à
y employer deux sections comiques, & ces deux
sections consques doivent être les plus simples qu'il
se puisse; c'est pourquoi on construit toute, ces équations par le moyen du cercle & de la parabole. Voici
une légere idée de cette méthode. Soit proposé de
construire x
On voit par - là que pour construire une équation
du troisieme degré, il faut d'abord en la multipliant
par x la changer en une du quatrieme: on peut en
ce cas la regarder comme une équation du quatrieme
degré, dont une des racines seroit = o. Car,
soient x = a, x = b, x = c, les racines d'une équation du troisieme degré, x
Les équations des degrés plus composés se construisent de même par l'intersection de courbes plus élevées; par exemple, un lieu du sixieme degré par l'intersection de deux courbes du troisieme, qu'il faut toûjours choisir de maniere que leur équation soit la plus simple qu'il se puisse, selon plusieurs auteurs: cependant selon d'autres cette regle ne doit pas être suivie à la rigueur, parce qu'il arrive sou<pb-> [p. 94]
Construction, (Page 4:94)
Construction de pieces de trait, est le développement des lignes rallongées du plan par rapport aux profils d'une piece de trait. (P)
Construction (Page 4:94)
1°. L'Architecture navale du sieur Dassié, imprimée à Paris en 1695. 2°. L'art de bâtir des vaisseaux. 3°. Le traité du navire, de sa construction, & de ses mouvemens, par M. Bouguer, de l'académ. des Sciences, Paris 1746; ouvrage profond, & qu'il seroit à souhaiter que tous les constructeurs étudiassent & entendissent bien. 4°. Elémens de l'Architecture navale, ou traité pratique de la construction des vaisseaux par M. Duhamel, de la même académ. Paris 1752: celui - ci dépouillé d'algebre & de démonstrations, se renferme dans la pratique, & offre des méthodes si simples & si claires, qu'il peut mettre en état quiconque le posséderoit bien, de dresser les plans de toutes sortes de bâtimens, & de régler les proportions les plus avantageuses pour toutes les parties qui entrent dans leurs constructions. Ainsi c'est à ces deux excellens ouvrages que nous renvoy>s, dont nous emprunterons cependant le plus qu'il nous sera possible pour former le détail de cet article, & de beaucoup d'autres répandus dans ce Dictionnaire.
Le premier objet qui se présente dans la construction des vaisseaux, c'est la grandeur & la proportion
qu'on veut donner au bâtiment; & c'est ce qui
a été reglé par l'ordonnance de Louis XIV. pour
les armées navales & arsenaux de Marine, du 15
Avril 1689. liv. XIII. tit. ij. art. 1.
Il est bon de remarquer que ces proportions sont très - différentes de celles que l'on suit aujourd'hui; l'expérience ayant fait connoître qu'il étoit nécessaire de s'en écarter. Ainsi pour déterminer la longueur d'un vaisseau, il faut fixer combien il y a de sabords à la premiere batterie, quelle largeur doivent avoir ces sabords; combien de distance on
La largeur des sabords se fixe suivant la grosseur des canons. Pour des canons du calibre de 48, la largeur des sabords sera de 3 piés 2 pouces. Pour du 36, 3 piés ou 3 piés 1 pouce. Pour du 24, 2 piés 9 à 10 pouces. Pour du 18, 2 piés 7 à 8 pouces. Pour du 12, 2 piés 5 à 6 pouces. Pour du 8, 2 piés 2 à 3 pouces. Pour du 6, 1 pié 10 pouces ou 2 piés. Pour du 4, 1 pié 8 à 9 pouces. La largeur des sabords fixée, reste à donner leur distance, qui pour les canons de 36, peut être de 7 piés 6 à 7 pouces. Pour ceux de 24, 7 piés 4 à 5 pouces. Pour ceux de 18, 7 piés 3 à 4 pouces. Pour les canons de 12, 7 piés 2 à 3 pouces; & pour ceux de 8 & de 6, 7 piés. Il est bon d'observer que la distance que l'on vient de donner entre les sabords pour les canons de 12, de 8, & de 6, ne convient que pour les frégates à deux ponts, & qu'elle seroit trop grande pour celles qui n'auroient qu'un pont, pour lesquelles il sufsiroit de mettre 6 piés 1 pouce pour les canons de 12, six piés pour ceux de 8, & 5 piés pour ceux de 6; cependant toutes ces mesures peuvent varier, & les divers constructeurs ont différentes méthodes qui réussissent fort bien.
Après ce qu'on vient de dire sur la largeur des sabords & leurs distances, il est aisé de décider la longueur du vaisseau, de la rablûre de l'étambord à la rablûre de l'étrave: il faut additionner la distance du dernier sabord de l'avant à la rablûre de l'étrave; celle du dernier sabord de l'arriere à la rablûre de l'étambord, avec la largeur de tous les sabords de la premiere batterie, & toutes les distances qui doivent être entre chaque sabord. Le produit de ces sommes donnera la longueur du vaisseau de rablûre en rablûre. Ainsi un vaisseau de 74 canons, auroit 14 sabords à sa premiere batterie, & 166 piés de longueur; & un vaisseau de 64 auroit 13 sabords & 151 piés de longueur. Ces deux exemples suffisent.
La longueur que l'on veut donner au vaisseau que l'on projette étant décidée, il faut en fixer la plus grande largeur au maître - bau; ce qui varie encore suivant les différentes méthodes, dont nous allons rapporter quelques exemples.
Il y a des constructeurs qui pour la plus grande largeur des vaisseaux, prennent entre le tiers & le quart de leur longueur; c'est - à - dire que si un vaisseau a 168 piés de longueur, on divise cette somme par 3, ce qui fait 56. On divise ensuite la même somme de 168 par 4, ce qui fait 42. Enfin on ajoûte 56 piés avec 42, dont on prend la moitié, & l'on a 49 piés pour la largeur d'un vaisseau de 168 piés de longueur.
Quelques constructeurs ayant trouvé cette largeur
trop grande pour les vaisseaux du premier rang,
soustrayent un douzieme de la longueur totale 168,
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