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Dès le commencement du conduit jusque presqu'à mi - chemin s'élevent quantité de petits poils, à la racine desquels sort le cerumen ou cire de l'oreille qui s'embarrasse dans les poils, afin de mieux rompre l'impétuosité de l'air extérieur, & d'empêcher qu'il ne se jette trop précipitamment sur la membrane du tympan.
Conduit cystique, (Page 3:844)
Conduit urinaire, (Page 3:844)
CONDUITS (Page 3:844)
CONDUITS A VENT, (Architecture) en bâtimens, sont des soûpiraux ou lieux soûterreins où les vents se conservent frais & froids, & sont communiqués par des tubes, tuyaux ou voûtes dans les chambres ou autres appartemens d'une maison, pour les rafraîchir dans les tems où il fait trop chaud.
Ils sont fort en usage en Italie, où on les nomme ventidotti; en France on les nomme prisons des vents, ou palais d'Eole (P)
Conduite d'eau, (Page 3:844)
CONDUITE (Page 3:844)
* CONDUITE, s. f. (Gram.) c'est l'ordre que l'on met dans ses actions, relatif au but que l'on s'est proposé. Si les actions sont conséquentes, la conduite est bonne; si elles ne sont pas conséquentes, la conduite est mauvaise. Il est évident qu'il ne s'agit que d'une bonté ou d'une mechanceté virtuelle, & non morale. Pour que la conduite soit moralement bonne ou mauvaise, il faut que le but soit bon & honnête, ou deshonnête ou mauvais; d'où il s'ensuit que la conduite virtuelle peut être mauvaise quoique le but soit bon, & bonne quoique le but soit mauvais. Conduite a encore quelqu'autres acceptions relatives aux verbes conduire, diriger.
Conduite, (Page 3:844)
Lorsqu'on veut changer la direction d'un mouvement, on en employe de differentes especes. Veut - on, par exemple, changer un mouvement horisontal en un vertical, on met sur la conduite une roue de champ au lieu d'une roue platte;
CONDUR (Page 3:844)
CONDUR, (Géog. mod.) petite ville d'Asie, dans la presqu'isle de l'Inde en deçà du Gange, au royaume de Bisnagar.
CONDYLE (Page 3:844)
CONDYLE, s. m. terme d'Anatomie, c'est le nom
que les anatomistes donnent à une petite éminence
ronde, à l'extrémité de quelques os. Voyez Os.
Telle est celle de la mâchoire inférieure, qui est
reçue sur l'apophyse transverse de l'os des tempes.
Voyez Os
Quand cette éminence est large, on la nomme
tête. Voyez
CONDYLEATIS (Page 3:844)
* CONDYLEATIS, (Mythol.) surnom de Diane, adorée à Condyleis en Arcadie. Ce surnom fut changé dans la suite en celui d'Apanchemen qui veut dire étranglée, parce - que de jeunes gens lui mirent par passe - tems une corde au cou; irréverence qui les fit lapider par les Caphiens, & punition qui déplut à la déesse qui fit avorter toutes les Caphiennes, à qui l'oracle conseilla de rendre les honneurs funebres aux jeunes gens, & d'appaiser leurs manes.
CONDYLOIDE (Page 3:844)
CONDYLOIDE, adj. en Anatomie se dit des apophyses,
qui se nomment condyles. Voyez
CONDYLOIDIEN (Page 3:844)
CONDYLOIDIEN, adj. en Anatomie, se dit des
parties relatives à des éminences appellées condyles.
Voyez
CONDYLOME (Page 3:844)
CONDYLOME, s. m. terme de Chirurgie, est une excroissance qui vient quelquefois à la tunique interne de l'anus, & aux muscles de cette partie, ou au col de la matrice.
Ce mot vient du grec
Le condylome par succession de tems devient charnu,
& pousse quelquefois une espece de tige en - dehors: & alors on l'appelle ficus. Voyez
Les condylomes sont souvent des symptômes de maux vénériens, & dégenerent en chancres si on les néglige. On employe efficacement à leur cure [p. 845]
Condylome, (Page 3:845)
CONE (Page 3:845)
CONE, s. m. on donne ce nom en Géometrie, à un
corps solide, dont la base est un cercle, & qui se
termine par le haut en une pointe, que l'on appelle
sommet. Voyez
Le cone peut être engendré par le mouvement d'une ligne droite K M, qui tourne autour d'un point immobile K, appellé sommet, en rasant par son autre extrémité la circonférence d'un cercle M N, qu'on nomme sa base.
On appelle en général axe du cone, la droite tirée de son sommet au centre de sa base.
Quand l'axe du cone est perpendiculaire à sa base, alors ce solide prend le nom de cone droit; si cet axe est incliné ou oblique, c'est un cone scalene: les cones scalenes se divisent encore en obtusangles & acutangles.
Si l'axe A B (
Quelques auteurs définissent en général, le cone
une figure solide, dont la base est un cercle comme
C D, (
Afin donc d'avoir une description du cone, qui
convienne également au cone droit & à l'oblique,
supposons un point immobile A, (
Voici les principales propriétés du cone. 1°. L'aire
ou la surface de tout cone droit, faisant abstraction
de la base, est égale à un triangle, dont la base est
la circonférence de celle du cone, & la hauteur le
côté du cone. Voyez
D'où il suit que la surface d'un cone droit est égale à un secteur de cercle, qui a pour rayon le côté du cone, & dont l'arc est égal à la circonférence de la base de ce solide: d'où il est aisé de conclure que cet arc est à 360 degrés, comme le diametre de la base est au double du côté du cone.
On a donc une méthode très - simple de tracer une
surface ou un plan, qui enveloppe exactement celle
d'un cone droit proposé. Car sur le diametre de la
base A B, l'on n'a qu à décrire un cercle (
A - t - on un cone droit tronqué, dont on voudroit
avoir le dévelopement? que l'on porte le côté de ce
cone de A en F; que l'on décrive un arc G H avec
le rayon F; & que l'on cherche ensuite une quatrieme
proportionnelle à 360
Car C D B A E, enveloppera le cone entier; C G F I H enveloppera le cone retranché; il faut donc que D B E H I G soit propre à envelopper le cone tronqué.
2°. Les cones de même base & de même hauteur
sont égaux en solidité. Voyez
Or il est démontré que tout prisme triangulaire peut être divisé en trois pyramides égales; & qu'ainsi une pyramide triangulaire est la troisieme partie d'un prisme de même base & de même hauteur.
Puis donc que tout corps multangulaire ou polygone, peut être résolu en solides triangulaires; que toute pyramide est le tiers d'un prisme de même base & de même hauteur; qu'un cone peut être consideré comme une pyramide infinitangulaire, c'est - à - dire, d'un nombre infini de côtés; & le cylindre comme un prisme infinitangulaire, il est évident qu'un cone est le tiers d'un cylindre de même base & de même hauteur.
L'on a donc une méthode très - simple pour mesurer
la surface & la solidité d'un cone: par exemple
pour avoir la solidité d'un cone, il n'y a qu'à trouver
celle d'un prisme ou d'un cylindre de même base
& de même hauteur que le cone (Voyez
Quant aux surfaces, on a celle d'un cone droit en multipliant la moitié de la circonférence de la base par le côté de ce cone, & ajoûtant à ce produit l'aire de la base.
Si l'on veut avoir la surface & la solidité d'un cone
droit tronqué A B C D (
Pour en avoir la solidité, on fera d'abord cette proportion; la différence A H des rayons est à la hauteur C H du cone tronqué, comme le plus grand rayon A F est à la hauteur F E du cone entier: cette hauteur étant trouvée, on en soustrayera celle du cone tronqué, & l'on aura la hauteur E G du cone supérieur. Que l'on détermine présentement la solidité du cone C E D & celle du cone A E B, & que l'on ôte la premiere de la seconde, il restera la solidité du cone tronqué A C D B.
Sur les sections du cone, voyez
Le nom de cone se donne encore à d'autres solides
qu'à ceux dont les surfaces sont produites par le
mouvement d'une ligne autour de la circonférence
d'un cercle; il s'étend à toutes les especes de corps
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