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Cloître, (Page 3:547)
Cloître, (Page 3:547)
C'étoit autrefois le palais épiscopal & la demeure des chanoines. Les rois de Danemark donnerent ce vaste bâtiment aux marchands d'Hambourg, Lubeck, Brême, & autres villes anséatiques, après en avoir chassé l'évêque & les chanoines.
Il a conservé le nom de cloítre: les négocians qui l'occupent, & qui ne font commerce que de poisson sec ou salé, portent celui de moines. Ils ne souffrent point d'hommes mariés parmi eux; ceux qui veulent prendre femme sont obligés de sortir du cloitre: ils peuvent cependant trafiquer & entretenir correspondance avec leurs anciens confreres. Voyez le dictionn. du Comm & de Trév. (G)
Cloître, (Page 3:547)
CLONEFORT (Page 3:547)
CLONEFORT, (Géog. mod.) petite ville d'Irlande au comté de Galloway, dans la province de Connaught.
CLONMELL (Page 3:547)
CLONMELL, (Géog. mod.) ville forte d'Irlande, capitale du comté de Tipperary. Long. 9. 58. lat. 52. 28.
CLOPEUR (Page 3:547)
CLOPEUR, s. m. en terme de Raffinerie de sucre, est une espece de petit battoir quarré avec une poignée, le tout faisant neuf à dix pouces de long: il sert à frapper sur le cacheur lorsque le cercle ne coule pas assez aisément à l'endroit où l'on veut qu'il soit arrêté.
CLOPPENBOURG (Page 3:547)
CLOPPENBOURG, (Géog. mod.) petite ville d'Allemagne au cercle de Westphalie, dans l'évêché de Munster.
CLOPORTE (Page 3:547)
CLOPORTE, s. m. (Hist. nat. Insectol.) asellus, cutio, porcellio; insecte de couleur grise approchante de celle de l'âne, c'est pourquoi les Grecs lui ont donné le nom d'onos. Les plus grands cloportes ont à peine un travers de doigt de longueur, & un demi - doigt de largeur. Ceux que l'on trouve dans les fumiers & dans la terre, sont de couleur livide, noirâtre; mais ceux qui sont dans les lieux humides & sous différens abris, comme l'écorce des arbres, les pierres, &c. ont une couleur grise. Les cloportes
Cloporte, (Page 3:547)
Juncker qui rapporte ces vertus, ajoûte que nous manquons encore de preuves assez autentiques pour que nous puissions nous y fier absolument; & comme d'ailleurs ces insectes portent beaucoup vers les voies urinaires qu'elles irritent assez vivement, cet auteur conseille d'être fort circonspect dans leur administration.
On peut s'en servir pourtant utilement comme d'un diurétique assez efficace, pourvû qu'on ne perde pas de vûe la sage précaution de ménager les voies urinaires, & principalement lorsque ce ménagement est plus particulierement indiqué par quelque vice de ces organes.
Des praticiens célebres ont conseillé d'en user long - tems & en petite dose, pour détruire les cataractes commençantes, & même en général pour toutes les maladies des yeux.
On donne les cloportes, ou écrasés vivans dans du vin à la dose de dix ou douze, ou séchés & mis en poudre dans un véhicule approprié à la dose d'un demi - scrupule, jusqu'à un scrupule.
Les cloportes en poudre sont un des ingrédiens des pilules balsamiques de Morton. (b)
CLOQUE (Page 3:547)
CLOQUE, s. f. en terme de Blanchisserie de cire, se
dit d'un tuban de cire qui se noue, pour ainsi dire,
& qui se forme en bouton quand le cylindre n'est
pas chargé d'eau également par - tout. V.
CLORRE (Page 3:547)
CLORRE, v. act. est synonyme à fermer.
Clorre, (Page 3:547)
Il est libre en général à chacun de clorre son héritage, soit de haies, fossés, ou murailles, si ce n'est dans quelques coûtumes qui exigent pour ce une permission du seigneur, comme celle d'Amiens, art. 197. Il faut aussi excepter les héritages enclavés dans les capitaineries royales, que l'on ne peut enclorre de murailles sans une permission particuliere du Roi. Ordonn. des chasses, ch. xxjv. art. 24.
Suivant les reglemens de police, on est obligé de se clorre dans les villes jusqu'à neuf piés de hauteur; mais cela ne s'observe point dans les bourgs & villages, ni dans les campagnes, non pas même pour des prés communs.
On est seulement obligé dans les campagnes, &
par - tout ailleurs, de contribuer à l'entretien, réparation
& reconstruction des murs mitoyens. Voy.
Clorre un compce, c'est le fixer, l'arrêter. Clorre
un inventaire, c'est déclarer que l'on n'a plus rien à
y ajoûter, & faire mention de cette déclaration à la
fin de l'inventaire. Voyez ci - après
Clorre, (Page 3:547)
CLOS, ENCLOS (Page 3:547)
CLOS, ENCLOS, s. m. (Jardin.) est une enceinte de murs ou de haies qui renferme différentes parties d'un jardin, tels que des parterres, boulingrins, bosquets, quarrés de potagers, verger, pepiniere, [p. 548]
CLOSERIE (Page 3:548)
CLOSERIE, s. f. (Jurisprud.) en quelques provinces, signifie un petit bien de campagne composé d'une maison & autres bâtimens, & de quelques terres adjacentes qui en dépendent. On appelle ces sortes d'héritages closeries, parce qu'ils sont ordinairement clos de fossés & de haies. Ces closeries sont quelquefois loüées, & forment de petites fermes. (A)
Closerie, (Page 3:548)
CLOSETS (Page 3:548)
CLOSETS, s. m. pl. terme de Pêche: les closets ou
euhaussets sont des especes de hauts parcs, qui ne
different de ceux dont on donnera la description à
l'article
CLOTHO (Page 3:548)
CLOTHO, voyez
CLOTURE ou ENCLOS (Page 3:548)
CLOTURE ou ENCLOS, s. f. terme d'Architecture, mur de maçonnerie ou grille de fer qui enferme un espace tel que l'enceinte d'un monastere, l'étendue d'un parc, d'un jardin de propreté, fruitier, potager, &c. (P)
Clôture, (Page 3:548)
L'une a rapport au voeu que les religieuses font d'observer la clôture perpétuelle, c'est - à - dire de ne point sortir du monastere.
L'autre est pour exprimer les murs, portes, & grilles, qu'il n'est pas permis aux religieuses de passer, & dans l'intérieur desquels les étrangers, soit hommes ou femmes, ne peuvent, suivant l'art. 31. de l'ordonnance de Blois, entrer sans permission du supérieur ecclésiastique; permission qui ne s'accorde point sans nécessité, comme aux medecins, chirurgiens, &c. Suivant le droit commun, c'est à l'évêque diocésain a donner ces permissions.
Il en faut excepter les monasteres exempts de la jurisdiction de l'évêque, où ces permissions peuvent être données par leur supérieur ecclésiastique, suivant l'art. 19. de l'édit de 1695.
Ce même article suppose qu'il y a des cas où on peut permettre aux religieuses de sortir, comme pour aller aux eaux, lorsque cela est nécessaire pour leur santé; mais c'est à l'évêque seul à donner ces permissions, même dans les monasteres exempts: c'est ce que décide l'art. 2. de la déclaration du 10 Février 1742.
Toutes ces permissions pour sortir du monastere, ou à des laïques pour y entrer, doivent être données par écrit.
Le Roi & la Reine ont seuls le droit d'entrer dans les maisons cloîtrées, sans permission du supérieur ecclésiastique.
Les évêques & autres supérieurs ecclésiastiques, en faisant leur visite dans les monasteres, examinent si la clôture y est bien observée; & si elle ne l'est pas, que les murs ne soient pas assez hauts, que les portes & les grilles ne soient pas bien clauses ni sûres, ils peuvent ordonner ce qui est nécessaire pour faire observer la clôture. (A)
Clôture (Page 3:548)
Clôture, (Page 3:548)
CLOU (Page 3:548)
* CLOU, s. m. (Art méch.) petit ouvrage en or, ou argent, ou fer, ou cuivre, à pointe par un bout & à tête par l'autre, dont le corps est rond ou à face, mais va en diminuant de la tête à la pointe, & dont la tête est d'un grand nombre de formes différentes, selon les usages auxquels on le destine. Les clous en fer se forgent; les autres se fondent: la fabrication de ces derniers n'a rien de particulier; c'est un ouvrage de Fondeur très - commun. Nous allons expliquer comment on fabrique les clous en fer: nous observerons d'abord qu'il y en a de deux sortes, les clous ordinaires, & les clous d'épingles.
Des clous ordinairés. On donne le nom de Cloutier tout court, aux ouvriers qui font ces clous. Les outils du Cloutier sont en petit nombre: ils consistent en une forge, autour de laquelle on pose des blocs ou billots qui servent de base au pié d'étape, à la cloüiere ou cloutiere, & au ciseau. Voy. la vignette.
Le pié d'étape, qu'on voit
Voici la maniere dont les outils du Cloutier sont
disposés: ils sont rassemblés sur un même billot,
comme on voit Next page
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