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CLOCHEPIÉ (Page 3:545)
CLOCHEPIÉ, s. m. (Manufact. en soie.) organcin
à trois brins, dont deux sont d'abord moulinés ensemble,
puis une seconde fois avec un troisieme
brin. Voy les dict. du Comm. de Trév. Dish, & l'article
CLOCHER (Page 3:545)
CLOCHER, s. m. (Archit.) est un ouvrage d'architecture qu'on éleve ordinairement au - dessus de la partie occidentale d'une église, pour y placer les cloches. La forme des clochers leur donne différens noms. Ceux qui s'élevent en diminuant, comme un cone, & dont le plan est circulaire, s'appellent aiguilles: ceux dont le plan est de forme quadrangulaire, pentagonale ou exagonale, & qui diminuent toûjours de leur diametre en approchant de leur sommet, se nomment pyramide. Dans les uns & les autres, on pratique des ouvertures: ces ouvertures sont garnies d'abavents, qui ne sont autre chose que des chassis de charpente inclinés, couverts d'ardoise, qui servent à renvoyer le son des cloches en contre - bas.
On appelle clocher de fond, une tour qui prend naissance du sol du pavé, & s'éleve de toute la hauteur de l'eglise, comme celles de saint Eustache, de saint Sulpice, &c. Quelquefois ces tours, le plus ordinairement quarrees par leur plan, sont terminées par des aiguilles ou sleches, comme celle du portail de Reims; ou par un petit comble, comme celle de saint Jean en greve; ou enfin en plate - forme, comme celle de Notre - Dame à Paris.
Masius, dans son traité des cloches, remarque que le clocher de Pise est le plus singulier qui soit au monde; il panche, dit - il, tout d'un côté, & paroît toûjours prêt à tomber: cependant il assûre que cette disposition extraordinaire, n'est point l'esset d'un tremblement de terre, comme quelques - uns se le sont imaginé; mais que ç'a été l'intention de l'architecte qui l'a élevé, ainsi qu'on le voit évidemment par les planchers, les portes, & les croisées, qui toutes sont posées de niveau malgré cette inclinaison. (P)
Clocher, (Page 3:545)
Quand le clocher d'une église paroissiale est enticrement posé sur le choeur d'une égl. se paroissiale, il doit être réparé par les gros décimateurs; mais s'il est bâti sur la net ou à côté, il est à la charge des habitans.
S'il est posé entre le choeur & la nef, il doit être entretenu par moitié entre les gros décimateurs & les habitans.
Les cloches sont toûjours à la charge des habitans.
Voyez ci - devant
L'édit de 1695 concernant la jurisdiction ecclésiastique, ne parle point des clochers. L'usage que l'on observe à cet égard, n'est sondé que sur la jurisprudence.
Quand les clochers sont construits avec des fleches de pierre & qu'ils sont d'une trop grande élévation, on permet quelquefois aux gros décimateurs & habitans d'en diminuer la hauteur autant que cela se peut, & d'y faire construire des fleches de charpente, couvertes d'ardoise ou de plomb, au lieu de fleches en pierre. Voy. les lois des bâtimens, part. II, pag. 75. & 76. aux notes. (A)
CLOCHETTE (Page 3:545)
CLOCHETTE, s. f. (Fonderie.) petite cloche ou sonnette, qu'on peut tenir & sonner à la main. On sait des clochettes d'argent, de cuivre, & de métal composé: ces dernieres sont du nombre des ouvra<cb->
Clochettes, (Page 3:545)
Clochette, (Page 3:545)
CLODONES (Page 3:545)
CLODONES, s. m. pl. (Myth.) nom que l'on donnoit aux femmes du pays de Macédoine, qui se plaisoient presque toutes à célébrer les orgyes & fêtes instituées à l'honneur de Bacchus: c'etoient des especes de bacchantes.
CLOFIE (Page 3:545)
CLOFIE, s. m. (Ornith.) oiseau d'Afrique, noir & gros comme l'étourneau: son chant est de mauvais augure parmi les Negres; quand ils menacent quelqu'un d'une mort funeste, ils disent que le clofie a chanté sur lui. Voyez le dict. de Trévoux, & les Voyageurs, d'où cette mauvaise description est tirée.
CLOGHER (Page 3:545)
CLOGHER, (Géog. mod.) ville d'Irlande dans la province d'Ulster, au comté de Tyrone.
CLOIS (Page 3:545)
CLOIS, (Géog. mod.) petite ville de France dans le Dunois.
CLOISON (Page 3:545)
CLOISON, s. f. terme d'Architecture, ouvrage de charpente; du Latin craticli parietes, selon Vitruve, ou de crates, une claie; parce que les poteaux debout des cloisons, leur sommier, & leur traverse, imitent les menues perches dont les premiers hommes se servirent pour clorre leur cabannes. Les poteaux de ces cloisons sont espacés de dix ou douze pouces: ces espaces sont remplis de plâtre seulement quand on veut laisser les bois apparens, & hourdis des deux côtés lorsqu'on veut les recouvrir; alors ces cloisons sont appellées pleines. L'on appelle cloisons creuses, celles qui sont seulement hourdies des deux côtés.
On nomme cloison de menuiserie, celle de planches assemblées à rainures & languettes pòsées à coulisses, & entretenues par des entretoises, à l'usage des retranchemens que l'on veut pratiquer dans de grandes pieces.
On appelle cloison de maçonnerie, tout mur de resend qui ne monte pas de fond, & qui n'a pas l'épaisseur requise suivant l'art, n'etant pour l'ordinaire construit que de briques, de plâtras, ou de moellons non gissans, liaisonnés néanmoins avec du plâtre ou du mortier. (P)
Cloison, (Page 3:545)
Cloisons; (Page 3:545)
Cloison, (Page 3:545)
Cloison, (Page 3:545)
Cloison, (Page 3:546)
La faux & le pressoir d'Hérophile tiennent lieu
d'une cloison, dont la premiere sépare les deux hémispheres
du cerveau, & la seconde le cerveau du
cervelet. Voyez
La cloison transparente est située directement sous la couture du corps calleux dont elle est la continuation, & comme une espece de duplicature. On l'appelle aussi septum lucidum.
Les deux sinus sphénoïdaux & les deux sinus frontaux sont séparés chacun par une cloison osseuse; les fosses nalales sont séparées par une cloison formée par l'os vomer, la lame verticale de l'os ethmoïde, & un cartilage.
Les deux ventricules du coeur sont distingués par une cloison charnue.
Le diaphragme fait l'office d'une cloison qui sépare la poitrine du bas - ventre.
Le darthos forme une cloison qui distingue les
deux testicules l'un de l'autre. Voyez
Cloison (Page 3:546)
Elle est terminée en en - bas par un bord libre &
flotant qui représente une arcade particuliere située
transversalement au - dessus de la base ou de la racine
de la langue. Le sommet de cette arcade porte un
petit corps glanduleux, mollasse, irrégulierement
conique, que nous appellons la luette. V.
On trouve dans tous les livres d'Anatomie la description de la cloison ou du voile du palais; mais comme la meilleure est à mon sens celle qu'en a donnée M. Littre, dans les mémoires de l'académie des Sciences, ann. 1718, p. 300, je dois m'en servir ici par préférence.
C'est, dit ce célebre anatomiste, une espece de membrane qui est d'une consistance molle, de couleur blanchâtre, gluante au tact, convexe par - dessus, & concave par - dessous; elle est environ d'une demi - ligne d'épaisseur, de quinze lignes d'un côté à l'autre, & d'un pouce de devant en arriere: sa situation est à la partie postérieure de la voûte du palais, & elle est plus antérieure, plus haute, & plus élevée que celle de l'épiglotte de trois à quatre lignes: son attache est par - devant à la partie postérieure des os du palais, par les côtés aux parties latérales & internes des mêmes os & des apophyses ptérigoïdes; par sa partie postérieure elle n'est attachée a rien, excepté par les deux côtés, étaint lâche & comme pendante par son milieu.
Cette cloison est éloignée de la glotte d'environ quatre lignes; cependant toûjours prête à changer de situation dans les corps vivans, lorsque ces parties sont en action, tantôt s'approchant, & tantôt s'éloignant les unes des autres: elle forme par sa face inférieure la partie postérieure de la voûte du palais, & par sa face supérieure la partie postérieure & inférieure du nez.
On remarque du côté de la face inférieure de cette cloison deux manieres d'arcs musculeux, l'un & l'autre un peu séparés au milieu de la partie supérieure, siturés transversalement l'un vers le devant & l'autre sur le derriere. L'arc antérieur est un peu incliné par en - bas, & en - devant; il s'attache par une de ses branches à la partie postérieure & inférieure d'un des côtés de la langue, & par l'autre branche au même endroit de l'autre côté. L'arc po<cb->
On apperçoit dans les corps vivans dont la bouche est beaucoup fendue, & qui ont la langue petite, que cette cloison se porte en en - haut, tantôt endevant, tantôt même en - arriere, & qu'elle se porte en en - bas, tantôt aussi en - devant, & tantôt aussi en - arriere; d'où l'on peut conclure qu'elle peut fermer tantôt le passage du gosier à la bouche, & quelquefois aussi couvrir la glotte.
Mais outre que la cloison du palais fait la fonction de valvule aux narines & au gosier, en empêchant de revenir par les narines ce qu'on avale, principalement la boisson, elle a d'autres usages que M. Littre a passés sous silence, & qui méritoient de n'être pas omis. D'abord elle sert à conduire dans le pharynx la lymphe lachrymale, & la lymphe mucilagineuse qui s'amasse continuellement sur la voùte du palais; de plus, c'est une machine qui aide à pousser en en - bas les matieres de la déglutition, qui sert aux modulations de la voix, soit que les sons & la voix passent par la bouche, par les narines, ou par l'un & par l'autre: c'est encore une machine qui, avec l'aide de la luette, préserve les poumons des matieres qui pourroient entrer par la glotte; enfin, qui enduit & lubrifie la surface des alimens qu'on est sur le point d'avaler.
Je voudrois bien aussi donner les usages des différens
muscles de la cloison du palais, mais ils ne sont
pas assez distinctement connus, ni même les différens
mouvemens dont cette cloison est capable: voilà
comme l'Anatomie trouve ses limites, dans les
objets qui semblent tomber le plus sous les sens &
l'art du scalpel. Mais est - il de partie dans le corps
humain, dont la méchanique & le jeu ne tendent à
confondre notre présomption & notre science imaginaire?
Article de M. le Chevalier
Cloison d'Angers, (Page 3:546)
CLOISONNAGE (Page 3:546)
*CLOISONNAGE, s. m. (Architect.) a deux acceptions;
il se dit de tout ouvrage de Menuiserie ou
de Charpente fait en entier à la maniere des cloisons;
& dans un ouvrage de Menuiserie & de Charpente où une partie seulement est faite en cloison,
& les autres d'une autre maniere, il se dit de la partie
faite en cloison, qu'on appelle le cloisonnage.
Voyez
CLOITRE (Page 3:546)
CLOITRE, s. m. terme d'Architecture, du Latin
clausirum, & du François clos: sous ce nom on comprend,
& les galeries ou portiques couverts dans
un monastere où se promenent les religieux, & l'espace
découvert nommé préau que ces portiques entourent
ou environnent. On appelle aussi cet espace,
jardin, parce qu'il est ordinairement garni de verdure,
de gazon, de plate - bandes de fleurs, &c.
comme on le remarque dans toutes les communau<pb->
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