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CHERVEL ou CHARWEL (Page 3:299)
CHERVEL ou CHARWEL, (Géog.) riviere d'Angleterre dans la province d'Oxford.
CHERVI (Page 3:299)
CHERVI, s. m. (Hist. nat. bot.) sisarum, genre
de plante à fleurs en rose, disposées en ombelle, &
composées de plusieurs pétales soutenues par le calice,
qui devient dans la suite un fruit composé de
deux semences étroites, renflées & cannelées d'un
côté, & unies de l'autre. Ajoûtez au caractere de
ce genre, que les racinés sont attachées à une sorte
de tête comme celle des navets. Tournefort, inst.
rei herb. Voyez
Chervi, (Page 3:299)
Boerhaave la recommande dans les crachemens & les pissemens de sang, & dans les maladies de poitrine qui menacent de la phthisie; dans la strangurie, le tenesme, la dyssenterie, & la diarrhée: il conseille ses racines dans ces cas, cuites dans le lait, dans le petit - lait, dans les bouillons de viande, & il les fait entrer dans tous les alimens de ces malades.
Les racines de chervi ont passé encore pour apéritives, diurétiques, vulnéraires, excitant la semence, donnant de l'appétit, &c. mais en général on ne se sert presque pas de ces racines comme médicament.
La racine de chervi est une de celles dont M. margraff
a retiré un beau sucre blanc, peu inférieur à
celui des cannes à sucre. Voyez
CHERVINSKO (Page 3:299)
CHERVINSKO, (Géog.) ville de Pologne, dans le palatinat de Mazovie, sur la Vistule.
CHERUSQUES (Page 3:299)
CHERUSQUES, s. m. pl. (Géog. anc.) anciens peuples de Germanie qui ont habité d'abord entre le Weser & l'Elbe, mais qui ont eu dans la suite des alliés au - delà du Weser, qui n'étoient guere connus que par ce titre.
CHERZ (Page 3:299)
CHERZ, (Géog. mod.) ville de Pologne au palatinat de Mazovie. Long. 39. 28. lat. 51. 58.
CHERZO (Page 3:299)
CHERZO, (Géog. mod.) île du golfe de Venise, avec une ville de même nom, près des côtes de Croatie, aux Vénitiens. Long. 32. 15. lat. 45. 8.
Il y a encore une île de cc nom dans l'Archipel; elle appartient aux Turcs, & est habitée par des Grecs.
CHESAL, CHESEAU, ou CHESEOLAGE (Page 3:299)
CHESAL, CHESEAU, ou CHESEOLAGE, s. m. (Jurisprud.) dérivé du latin casa, qui signifie case ou petite maison; d'où l'on a fait dans la basse latinité casale, casalagium, & dans les anciennes coûtumes & anciens titres, chesal, ou chezal, cheseau, ou cheseolage. Ces termes signifioient une habitation en genéral; c'est de - là que quelques lieux ont encore conservé le surnom de chezal, comme l'abbaye de Chezal - Benoît. Mais on s'en servoit plus communément pour désigner l'habitation & le tenement des hommes de condition servile, comme étant ordinairement de petites cases ou habitations peu considérables; c'est la même chose que l'on appelle ailleurs mas ou max, mex ou meix. Lorsque les seigneurs affranchirent leurs serfs, ils se réserverent les mêmes droits qu'ils avoient sur leurs tenemens, qui retinrent toûjours le nom de cheseaux. Les priviléges accordés aux habitans de Saint - Palais, & qui se trouvent entre les anciennes coûtumes de Berri, publiées par M. de la Thaumassiere, p. 112. font mention de ces cheseaux en ces termes: Quod pro quolibet casali sito in censibus nostris & rebus pertinentibus ad casule; quod casale cum pertinentiis tenebant homines quondam tailliabiles, reddent nobis viginti bosselli ave -
L'article 2. de la coûtume de la prevôté de Troi
en Berri dit:
Comme les seigneurs levoient des droits égaux
sur tous les cheseaux, ainsi qu'il paroît par ces deux
articles, il y a quelque apparence que les cheseaux
étoient originairement d'une valeur égale, aussi bien
que les mas ou meix; c'étoit une distribution égale
de terres ou tenemens que le seigneur avoit fait à ses
serfs, en les affranchissant. Chaque particulier y
construisit des bâtimens pour se loger; que l'on appella
un chesal; & ces cheseaux, avec les terres en
dépendantes, se partagerent ensuite. Voyez
CHESERI (Page 3:299)
CHESERI, (Géog. mod.) petite ville & pays d'Italie en Savoie, sur les frontieres de la France, sur la riviere de Valserium, près du pays de Gex.
CHESHIRE (Page 3:299)
CHESHIRE, (Géog. mod.) province maritime d'Angleterre, dont Chester est la capitale, séparée par des montagnes de celles de Stafford & de Derbi. Elle abonde en pâturages, & est arrosée par les rivieres de Dée, de Weever & de Mersey.
CHESIADE (Page 3:299)
* CHESIADE, adj. f. (Mythologie.) surnom donné à Diane, soit du mont Chesias dans l'île de Samos, soit de la ville de Chesio en Ionie.
CHESNEAU (Page 3:299)
CHESNEAU, s. m. se dit, en terme de Plombiers, d'un canal de plomb de 17 pouces de large, plus ou moins, qui porte sur l'entablement d'une maison, pour recevoir les eaux du comble, & les conduire par un tuyau de descente dans les cours & puisarts. Il y a des chesneaux à bavettes; il y en a à bords. Les premiers sont recouverts par une bande de plomb; les autres n'ont qu'un rebord.
En terme de Fontainier, chesneau est une rigole de plomb qui distribue à un rang de masques ou de chandeliers, l'eau qu'il reçoit d'une nappe ou d'un bouillon supérieur. (K)
CHESNEE (Page 3:299)
CHESNEE, s. f. (Jurisprud.) ou chaîne, est une mesure usitée en certaines provinces, pour les terres, & qui sert aussi à désigner une certaine quantité de terre égale à cette mesure. La chesnée à Richelieu en Poitou, contient 25 piés de long. Il faut dix chesnées pour faire une boisselée de terre, & treize boisselées pour faire un arpent. (A)
CHESNEGHIR - BACHI (Page 3:299)
CHESNEGHIR - BACHI, (Hist. mod.) un des douze principaux officiers de la cour du grand - seigneur. Il est chef des officiers de la bouche & de l'échansonnerie, ou de ceux qui font l'essai des viandes & des liqueurs qu'on présente au sultan. Ce nom est composé du Persan chesné, qui signifie l'essai qu'on fait des viandes ou de la boisson, & de gir, qui vient du verbe gristen & signifie prendre; auxquels on ajoûte bachi, nom commun à beaucoup de charges en chef chez les Tures. Quelques - uns le nomment cheschighir, de cheschide, qui veut dire goûter. Ricaut, de l'empir. Ottom. (G)
CHESTER (Page 3:299)
CHESTER, (Géog. mod.) ville considérable d'Angleterre, dans la province de Cheshire, sur la Dée. Il s'y fait un grand commerce. Long. 14. 29. lat. 53. 15.
CHESTERFIELD (Page 3:299)
CHESTERFIELD, (Géog. mod.) ville d'Angleterre en Derbyshire avec titre de comté. Long. 16. 6. lat. 53. 12.
CHETEL (Page 3:299)
CHETEL, voyez
CHETIF, FRELE (Page 3:299)
CHETIF, FRELE, adj. (Jardin. & autres Arts.) se dit d'un arbre foible, d'une fleur avortée. (K) [p. 300]
CHETINA (Page 3:300)
CHETINA, (Géog. mod.) ville de l'île de Candie, sur la riviere de Naparol.
CHETRON (Page 3:300)
CHETRON, terme de Coffretier - Malletier; c'est une espece de petite layette en forme de tiroir, qu'on ménage dans quelque endroit du dedans d'un coffre, pour y mettre à part les choses, ou de plus de conséquence, ou qu'on veut trouver plus aisément sous sa main. Voyez Dict. de Tr. & du Comm.
CHEVAGE (Page 3:300)
CHEVAGE, s. m. (Jurisprud.) signifioit autrefois le chef - cens, chevagium quod domino tanquam capiti penditur. Spelman, gloss. C'est la même chose que le droit de quevage dont il est parlé à la fin du procès verbal des coûtumes de Montdidier, Roye, & Peronne. Voyez Brodeau, sur Paris, tit. des censives.
Chevage est aussi un droit de douze deniers parisis, ainsi nommé, parce qu'il se leve par chacun an au bailliage & ressort de Vermandois, sur chaque chef, marié ou veuf, bâtard, espave ou aubain. Ce droit appartient au Roi; pour la connoissance de ceux qui viennent demeurer dans ce bailliage, il en est parlé dans le procès verbal de la coûtume de Laon de l'an 1556, sur le titre premier, selon l'ancienne coûtume du lieu. Voyez aussi le guidon des financiers, & Bacquet, tr. du droit d'aubaine, chap. iij. & jv. (A)
CHEVAGIERS (Page 3:300)
CHEVAGIERS, (Jurisprud.) sont ceux qui doivent
le droit de chevage. Il en est parlé dans les ordonnances concernant les nobles de Champagne, chap.
viij. art. 15. Voyez ci - devant
CHEVAL (Page 3:300)
* CHEVAL, s. m. equus, (Hist. nat. Manege &
Maréchallerie.) animal quadrupede, domestique, ou
sauvage, du genre des solipedes, plus grand que
l'âne, mais à plus petites oreilles, à queue garnie
de crins depuis son origine, & à cou garni en - dessus d'un pareil poil. Voyez l'article
Cheval sauvage. La domesticité du cheval est si ancienne & si universelle, qu'on ne le voit que rarement dans son état naturel. Quand cet animal n'a pas été brisé par les travaux, ou abâtardi par une mauvaise éducation, il a du feu dans les yeux, de la vivacité dans les mouvemens, de la noblesse dans le port; cependant l'âne a cet avantage sur lui, qu'il ne paroît pas fier de porter l'homme.
Hérodote dit que sur les bords de l'Hispanis en Scythie, il y avoit des chevaux sauvages blancs; & que dans la partie septentrionale de la Thrace au - delà du Danube, il y en avoit d'autres qui avoient le poil long de cinq doigts sur tout le corps. Aristote assûre la même chose de la Scythie; Pline, des pays du nord; & Strabon, de l'Espagne & des Alpes.
Parmi les modernes, Cardan prétend qu'il y a eu des chevaux sauvages aux Orcades & en Ecosse; Olaüs, dans la Moscovie; Dapper, dans l'île de Chypre; Struis, dans l'île de May au Cap verd; Léon l'Africain, dans les deserts de l'Afrique & de l'Arabie, & dans les solitudes de Numidie, où cet auteur & Marmol disent qu'il y a des chevaux à poil blanc & à criniere crêpue. Voyez les lettres édifiantes & curieuses.
Il n'y a plus de chevaux sauvages en Europe. Ceux de l'Amérique sont des chevaux domestiques & Européens d'origine, que les Espagnols y ont transportés, & qui se sont multipliés dans les deserts de ces contrées, où il y a quelque apparence que ces animaux étoient inconnus. Les auteurs parlent très - diversement de ces chevaux de l'Amérique, devenus sauvages de domestiques. Il y en a qui assûrent que ces affranchis sont plus forts, plus legers, plus nerveux que la plûpart de nos chevaux esclaves; qu'ils ne sont pas féroces; qu'ils sont seulement fiers & sauvages; qu'ils n'attaquent pas les autres animaux; qu'ils les repoussent seulement quand ils en sont attaqués; qu'ils vont par troupe; que l'herbe leur suffit, & qu'ils n'ont aucun goût pour la chair des ani<cb->
Cheval domestique. Il paroît que le caractere des chevaux sauvages varie selon les contrées qu'ils habitent: la même variété se remarque dans les chevaux domestiques, mais augmentée par une infinité de causes différentes. Pour juger plus sûrement des occasions où les défauts sont où ne sont pas compensés par les qualités, il est à - propos d'avoir dans l'esprit le modele d'un cheval parfait, auquel on puisse rapporter les autres chevaux. La nécessité d'un modele idéal s'étend à tout, même à la critique vétérinaire. Voici l'esquisse de ce modele.
Le cheval est de tous les animaux celui qui avec
une grande taille a le plus de proportion & d'elégance
dans les parties de son corps. En lui comparant
les animaux qui sont immédiatement au - dessus &
au - dessous, on trouve que l'âne est mal fait, que le
lion a la tête trop grosse, que le boeuf a la jambe trop
menue, que le chameau est difforme, & que le rhinoceros
& l'éléphant ne sont, pour ainsi dire, que
des masses. Dans le cheval bien fait, la partie supérieure
de l'encolure dont sort la criniere, doit s'élever
d'abord en ligne droite en sortant du garrot, &
former ensuite en approchant de la tête, une courbure
à - peu - près semblable à celle du cou d'un cygne.
La partie inférieure de l'encolure ne doit former aucune
courbure; il faut que sa direction soit en ligne
droite, depuis le poitrail jusqu'à la ganache, & un
peu panchée en - devant: si elle étoit perpendiculaire,
l'encolure seroit fausse. Il faut que la partie supérieure
du cou soit mince, & qu'il y ait peu de chair
auprès de la criniere, qui doit être médiocrement
garnie de crins longs & déliés. Une belle encolure
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