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Cap de More, Tête de More, Bloc, Chouquet (Page 2:625)
Cap (Page 2:625)
Cap (Page 2:625)
Cap de Bonne - Espérance (Page 2:625)
Cap - Breton (Page 2:625)
Cap - François (Page 2:625)
Cap - Verd (Page 2:625)
Cap - Verd (Page 2:625)
CAPABLE (Page 2:625)
CAPABLE, adj. (en Droit.) est celui qui a les qualités requises par les lois pour faire quelque fonction appartenante à la vie civile: par exemple, il faut avoir 25 ans accomplis pour être capable d'aliéner. Il faut être régnicole pour être capable de posséder des bénéfices en France; il n'y a que les gradués qui soient capables de posséder des cures dans les villes murées. (H).
Capable (Page 2:625)
CAPACCIO, ou CAPACE (Page 2:625)
CAPACCIO, ou CAPACE, (Géog.) petite ville d'Italie, au royaume de Naples, dans la principauté citérieure. Long. 32. 38. lat. 40. 27.
CAPACITÉ (Page 2:625)
CAPACITÉ, s. f. dans un sens général marque une aptitude ou disposition à quelque chose.
Les lois d'Angleterre donnent au roi deux capacités; l'une naturelle, & l'autre politique: par la premiere, il peut acheter des terres pour lui & ses héritiers; par la seconde, il en peut acheter pour lui & ses successeurs; il en est de même du clergé.
Capacité (Page 2:625)
En Droit canonique, on entend par capacité, les qualités extérieures seulement, comme l'extrait baptistaire, la tonsure, les dimissoires, s'il en est besoin, la provision du bénéfice, la prise de possession, & quelquefois les grades, les indults, ou autres priviléges. (H)
Capacité (Page 2:625)
CAPADE (Page 2:625)
CAPADE, s. f. (terme de Chapelier.) est une certaine quantité de laine ou de poil qu'on a formée par le moyen de l'arçon. Un chapeau est composé de quatre capades que l'on feutre sur le bassin, & que les ouvriers foulent ensuite avec de la lie de vin.
Capades (Page 2:625)
CAPALANIER (Page 2:625)
CAPALANIER, s. m. (Marine.) on nomme ainsi
sur les vaisseaux Bretons qui vont à la pêche de la
morue seche, les matelots qui aident à cette pêche;
ils ont rang entre les décoleurs & les saleurs, & ont
le même pot - de - vin. Voyez
CAPARAÇON (Page 2:625)
CAPARAÇON, s. m. (Manege.) couverture qu'on met sur les chevaux. Les caparaçons ordinaires sont d'une simple toile ou treillis pour l'été, ou de drap en hyver; ceux des chevaux de main son> de drap, ornés & chargés des armoiries ou des chiffres du maître, en or, en argent, en laine ou en soie. Les caparaçons des anciens gendarmes étoient de riches housses brodées, dont ils faisoient parade dans les montres, les tournois, les pompes, & les cérémonies. Les caparaçons étoient autrefois une armure de fer dont on couvroit les chevaux de bataille.
Les caparaçons de l'armée sont quelquefois d'une grande peau d'ours ou de tigre, de même que ceux des chevaux de carrosse en hyver. (V)
CAPARAÇONNER (Page 2:625)
CAPARAÇONNER un cheval, (Manege.) c'est
lui mettre un caparaçon. Voyez
CAPALITA (Page 2:625)
CAPALITA, (Géog.) grande ville de l'Amérique septentrionale, dans la province de Guaxaca.
CAPDENAC (Page 2:625)
CAPDENAC, (Géog.) ancienne & petite ville de France dans le Quercy, sur un rocher escarpé, & presqu'environné de la riviere de Lot.
CAPE (Page 2:625)
CAPE, s. f. ou GRAND - PACFI, (Marine.) c'est
la grande voile: être à la cape, c'est ne porter que la
grande voile bordée, & amurée toute arriere. On
met aussi à la cape avec la misene & l'artimon. On se
tient à la cape, quand le vent est trop fort, & qu'il est
contraire à la route qu'on veut faire. V.
Cape (Page 2:625)
CAPECHIUM (Page 2:625)
CAPECHIUM, (Géog.) ville de l'Amérique septentrionale, dans la nouvelle Espagne, sur la presqu'île de Jucatan.
CAPÉER, CAPIER, CAPÉIER (Page 2:625)
CAPÉER, CAPIER, CAPÉIER, aller à la cape, mettre le vaisseau à la cape, (Marine.) c'est faire servir la grande voile seule, après avoir ferlé toutes les autres, & portant le gouvernail sous le vent, mettre le vaisseau coté à travers, pour le laisser aller à la dérive, & se maintenir dans le parage où l'on est autant qu'il est possible, soit pendant un vent forcé & de gros terns, soit quand la nuit ou la bru>e vous surprend auprès d'une côte qu'on ne connoît pas bien, ou qui est dangereuse, & qu'on ne veut aborder que de jour. Que si le vent n'est pas forcé, on porte aussi la misene, & quelquefois on y ajoûte l'artimon: mais de gros tems on les amene aussi - bien que les perroquets & les huniers, pour donner moins de prise au vent; & si l'orage est si grand qu'on ne puisse plus [p. 626]
CAPELAN (Page 2:626)
CAPELAN, s. m. (Hist. nat. Ichth.) asellus mollis minor,
seu asellus omnium minimus, anthioe secunda species.
Rond. Ce poisson est le plus petit de son genre: celui
sur lequel on a fait cette description n'avoit qu'environ
six pouces de longueur. Le capelan a un barbillon
à l'angle de la mâchoire inférieure; les yeux sont
recouverts d'une membrane lâche; le dos est d'un
brun clair, & le ventre d'un blanc sale. La premiere
nageoire du dos est composée de douze piquans; celle
du milieu en a dix - neuf, & la derniere n'en a que
dix - sept. La nageoire qui est immédiatement au - delà de l'anus, en a vingt - sept, & celle qui e>plus loin
en a dix - sept: les nageoires des ouies en ont chacune
treize, & celles du ventre n'en ont que six seulement.
La chair de ce poisson est douce & tendre, & a un
très - bon goût. On en trouve en grande quantité dans
la mer Méditerranée, & on en voit beaucoup à Venise & à Marseille. Willughby, Hist. pisc. Voy.
CAPELER (Page 2:626)
CAPELER les haubans, (Marine.) c'est passer les haubans par - dessus la tête du mât, pour les mettre en place. (Z)
CAPELET (Page 2:626)
CAPELET, s. m. (Maréchalerie.) enflure qui vient au train de derriere du cheval, à l'extrémité du jarret, qui est grosse à peu - près comme une petite balle de jeu de paume. Cette maladie est causée par une matiere phlegmatique & froide, qui s'endurcit par sa viscosité, & ne fait pas grand mal. (V)
CAPELINE (Page 2:626)
CAPELINE, s. f. terme de Chirurgie, bandage pour
contenir l'appareil qu'on applique sur le moignon
d'un membre amputé. Voyez
CAPELINES (Page 2:626)
CAPELINES, s. m. pl. en terme de Plumasserie, ce sont des panaches ou bouquets de plumes, dont se servent quelquefois les actrices sur le théatre.
CAPELLE (Page 2:626)
CAPELLE, (
Capelle (Page 2:626)
CAPELLETTI (Page 2:626)
* CAPELLETTI, s. m. pl. (Hist. mod.) c'est le nom qu'on donne à Venise à une milice que la république compose des sujets qu'elle a en Esclavonie, Dalmatie, Albanie & Morlachie; qui est regardée comme l'élite de ses troupes, & à la garde de qui elle confie ses places les plus importantes: il y en a toûjours deux compagnies à Venise pour la garde du palais & de la place de S. Marc.
CAPENDU (Page 2:626)
CAPENDU, (Géog.) petite ville de France, en Languedoc, au diocese de Carcassonne.
CAPER (Page 2:626)
CAPER, nom Latin de la constellation du capricorne.
Voyez
CAPES ou CABEZ (Page 2:626)
CAPES ou CABEZ, (Géog.) ville d'Afrique, au royaume de Tripoli, sur une grande riviere de même nom, qui prend sa source dans le Biledulgerid, & qui sépare les deux royaumes de Tunis & de Tripoli, & tombe dans la mer Méditerranée, dans un golfe qui porte son nom: on dit que l'eau en est si chaude, qu'on ne peut en boire qu'après l'avoir laissé refroidir.
Capes (Page 2:626)
CAPESTAN (Page 2:626)
CAPESTAN, (Géog.) petite ville de France, dans le Languedoc, près de la riviere d'Aude & du
CAPETIEN (Page 2:626)
* CAPETIEN, s. m. (Hist. mod.) nom par lequel on désigne la troisieme race de nos rois; il vient de Hugues Capet, le premier roi de cette race. Il y a aujourd'hui, en 1752, 765 ans qu'elle occupe le throne de la France. Nulle généalogie ne remonte si haut que celle de Jesus - Christ, dit un auteur Allemand, cité par les auteurs du Trévoux, pas même celle des Capétiens.
CAPHAR (Page 2:626)
CAPHAR, s. m. (Hist. mod.) péage ou droit que les Turcs font payer aux marchands Chrétiens, qui conduisent ou envoyent des marchandises d'Alep à Jérusalem.
Le droit du caphar avoit été établi par les Chrétiens mêmes, lorsqu'ils étoient maîtres de la Terresainte; & ce fut pour l'entretien des troupes, qu'on mettoit dans les passages difficiles pour observer les Arabes, & empêcher leurs courses: mais les Turcs qui l'ont continué & augmenté, en abusent, faisant payer arbitrairement aux marchands & aux voyageurs Chrétiens des sommes considérables, sous prétexte de les défendre des Arabes, avec qui néantmoins ils s'entendent le plus souvent pour favoriser leurs brigandages. (G)
CAPHARNAUM ou CAPERNAUM (Page 2:626)
CAPHARNAUM ou CAPERNAUM, (Géograph.
sainte.) ville maritime de la tribu de Nephthali, à l'extrémité
de celle de Zabulon, sur le rivage de la mer de
Tibériade. Ses habitans incrédules ne tirerent aucun
fruit d'un grand nombre de miracles que Jesus - Christ
fit parmi eux, & dont la lumiere auroit suffi pour
éclairer d'autres peuples à qui il ne fit pas la même
grace; parce qu'il est le maître de ses dons, & qu'il
peut sans injustice, les accorder à ceux qui n'en profiteront
pas, & les refuser à ceux à qui ils auroient
été des moyens de salut. O altitudo! V.
CAPHESA ou CAPHSA (Page 2:626)
CAPHESA ou CAPHSA, (Géog.) ancienne ville d'Afrique, dans le Biledulgerid, vers la source de la riviere de Magrada.
CAPI - AGA ou CAPI - AGASSI (Page 2:626)
CAPI - AGA ou CAPI - AGASSI, s. m. (Hist. mod.)
officier Turc qui est le gouverneur des portes du sérail,
& le grand maître du sérail. Voyez
La dignité de capi - aga est la premiere des eunuques
blancs: le capi - aga est toûjours auprès du grandseigneur,
il introduit les ambassadeurs à l'audience;
personne n'entre & ne sort de l'appartement du grandseigneur
que par son ministere. Sa charge lui donne
le privilége de porter le turban dans le sérail, &
d'aller par - tout à cheval: il accompagne le grandseigneur
jusqu'au quartier des sultanes, mais il demeure
à la porte, & n'y entre point. Le grand - seigneur fait les frais de sa table, & lui donne environ
soixante livres par jour: mais sa charge lui attire de
plus un très - grand nombre de présens, parce qu'aucune
affaire de conséquence ne vient à la connoissance
de l'empereur, qu'elle n'ait passé par ses mains.
Le capi - agassi ne peut être bacha quand il quitte sa
charge. Voyez
CAPI - CAG - TINGA (Page 2:626)
* CAPI - CAG - TINGA, (Hist. nat. bot.) espece d'acorus qui croît aux Indes occidentales, & ressemble beaucoup à celui de l'Europe par sa racine & ses feuilles; il est seulement plus petit: mais on lui attribue des vertus bien supérieures à celles de l'autre; il est plus chaud & plus aromatique; il incise les humeurs froides & peccantes; il résiste au poison, &c.
CAPIe (Page 2:626)
* CAPI
CAPIER (Page 2:626)
* CAPIER, v. act. manufacture en soie, fil, laine,
&c. c'est dans un écheveau de fil, de soie, laine, &c.
arrêter le bout par lequel il a commencé, & celui
par lequel il a fini, de façon qu'au devidage on puisse
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