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BRUCHSAL (Page 2:448)
BRUCHSAL, (Géog.) ville d'Allemagne, sur la Saltz, dans l'évéché de Spire, à deux lieues de Philipsbourg.
BRUCK (Page 2:448)
BRUCK, (Géog.) petite ville d'Allemagne, dans l'Electorat de Saxe.
Bruck (Page 2:448)
Bruck (Page 2:448)
BRUCKEN (Page 2:448)
BRUCKEN, (Géog.) petite ville d'Allemagne, dans la Thuringe.
BRUCKENAU (Page 2:448)
BRUCKENAU, (Géog.) petite ville d'Allemagne, sur la Sinna, dépendante de l'abbaye de Fulde.
BRUCKENSTADT (Page 2:448)
BRUCKENSTADT, (Géog.) petite ville d'Allemagne, en Franconie, dépendante du marggraviat d'Anspach.
BRUDINICK (Page 2:448)
BRUDINICK, (Géog.) petite riviere d'Allemagne, en Silésie, qui prend sa source dans la principauté de Neiss, & se jette dans l'Oder, près de Krappitz.
BRUEL, ou BRUL (Page 2:448)
BRUEL, ou BRUL, (Géog.) petite ville d'Allemagne, dans l'électorat de Cologne, lieu ordinaire de la résidence de l'électeur.
BRUGES (Page 2:448)
BRUGES, (Géog.) grande ville des Pays - Bas,
dans la Flandre Autrichienne; il s'y fait un assez
grand commerce; elle est à 8 lieues de Gand, & il
y a un canal de communication entre ces deux villes.
Lat. 51
Bruges (Page 2:448)
BRUGNETO (Page 2:448)
BRUGNETO, (Géog.) petite ville d'Italie, dans l'état de Genes, sur la Verra, dans l'Apennin. Long. 2>. 20. lat. 44. 15.
BRUGGEN (Page 2:448)
BRUGGEN, (Géog.) petite ville d'Allemagne, au cercle de Westphalie, dans le duché de Juliers.
BRUGNOLES (Page 2:448)
BRUGNOLES, s. f. (en Epicerie.) ce sont des prunes de Provence séchées au soleil: elles nous viennent dans des boîtes à confitures.
BRUGNON, BRIGNON (Page 2:448)
BRUGNON, BRIGNON, espece de pêche. Voyez
BRUGUERE (Page 2:448)
BRUGUERE, (Géog.) petite ville de France, dans le Roüergue, sur la riviere de Tarn.
BRUINE (Page 2:448)
BRUINE, s. f. (Physiq.) sorte de petite pluie fine qui tombe fort lentement. Lorsqu'une nuée se dissout & change partout également, mais lentement, ensorte que les particules aqueuses dont la nuée est composée, ne se réunissent pas en trop grand nombre, ces particules forment de petites gouttes, dont la pesanteur spécisique n'est presque pas différente de celle de l'air; & alors ces petites gouttes tombent fort lentement, & forment une bruine qui dure quelquefois tout un jour, lorsqu'il ne fait point de vent. Elle a aussi lieu, lorsque la dissolution de la nuée commence en - bas, & continue de se faire lentement vers le haut; car alors les particules de vapeur se réunissent & se convertissent en petites gouttes, à commencer par les inférieures, qui tombent aussi les premieres; ensuite celles qui se trouvent un peu plus élevées, suivent les précédentes; & celles - ci ne grossissent pas dans leur chûte, parce qu'elles ne rencontrent plus de vapeurs en leur chemin; elles tombent sur la terre avec le même volume qu'elles avoient en quittant la nuée. Mais si la partie supérieure de la nuée se dissout la premiere & lentement de haut en bas, il ne se forme d'abord dans la partie supérieure que de petites gouttes, qui venant à tomber sur les particules qui sont plus bas, se joignent à elles, & augmentant continuellement en grosseur par les parties qu'elles rencontrent sur leur passage, produisent enfin de grosses gouttes qui
BRUIR (Page 2:448)
* BRUIR, v. act. (terme de Draperie.) bruir des
pieces d'étoffes, c'est les étendre proprement, chacune
à part, sur un petit rouleau, & coucher tous
les rouleaux ensemble dans une grande chaudiere de
cuivre rouge & de forme quarrée, sur un plancher
criblé de trous, & élevé à quelque distance du fond
de la chaudiere. On fait chauffer de l'eau dans l'intervalle
qui sépare le fond du plancher. La vapeur
portée contre l'étoffe la pénetre & assouplit tout ce
qui y peut avoir de la roideur. Voyez à article
BRUISINER (Page 2:448)
BRUISINER, (terme de Brasserie.) c'est moudre le grain germé, en gros.
BRULANT (Page 2:448)
BRULANT, (miroir ou verre brûlant) se dit d'un
miroir ou d'un verre par le moyen duquel on brûle,
en ramassant les rayons du soleil. Voyez
Brulant (Page 2:448)
BRULER (Page 2:448)
BRULER, (l'action de) Physique: c'est l'action du
feu sur les matieres qu'il consume, par laquelle les
plus petites parties de ces matieres sont détachées les
unes des autres, & mises dans un mouvement excessivement
violent; ensorte que quelques - unes d'elles
deviennent elles - mêmes de la nature du feu, ou au
moins sont pénétrées par la matiere du feu, pendant
que les plus subtiles s'évaporent ou sont réduites en
cendres. Voyez
Bruler (Page 2:448)
Bruler (Page 2:448)
La coûtume de brûier les corps dura jusqu'au tems
du grand Théodose. Voyez
BRULINGEN (Page 2:448)
BRULINGEN, (Géog.) petite ville d'Allemagne, dans la forêt Noire, appartenante à la maison d'Autriche.
BRULLOIS (Page 2:448)
BRULLOIS, (Géog.) petit pays de France en Gascogne, entre le Condomois & la Garonne, avec titre de Vicomté.
BRULOT (Page 2:448)
BRULOT, s. m. (Marine.) c'est un vieux bâtiment chargé de feux d'artifice & de matieres combustibles, que l'on accroche aux vaisseaux ennemis, au vent desquels on les met pour les brûler. Il y en a qui l'appellent aussi navire sorcier.
Les bâtimens qu'on estime les plus propres pour faire des brûlots, sont des flûtes ou des pinasses de 150 à 200 tonneaux environ; qui ont un premier pont tout uni, sans tonture, & au - dessus un autre [p. 449]
Les cordages, les vergues, les voiles sont poissées & soufrées; les extrémités de la grande vergue sont garnies de grapins de ser, de même que celles de misone & de beaupré. Lorsqu'on construit des brûlots de bois neuf, on n'y employe que du plus chétif & du plus léger, & où le feu prend plus aisément.
Quand on veut se servir de brûlots, on ouvre tous les sabords, les écoutilles, & les autres endroits destinés à donner de l'air; ce qui se fait souvent par le moyen des boîtes de pier>ier qu'on met tout proche, & qui faisant ensemble leur décharge par le moyen des traînées de poudre, s'ouvrent tout à la fois. A l'avant sous le beaupré, il y a un bon grapin qui pend à une chaîne, & un à chaque bout de chaque vergue. & chacun de ces grapins est amarré à une corde qui passe du lieu où ils sont tout le long du bâtiment, & va se rendre au gaillard d'arriere, à l'endroit où se tient le timonier; laquelle corde, aussitôt que le brûlot a abordé le vaisseau, le timonier doit couper avant que de mettre le feu au brûlot; il fait ses efforts pour accrocher le navire ennemi par l'avant, & non par les côtés.
On arme les brûlots de 10 ou 12 hommes qui ont la double paye à cause des dangers qu'ils courent,
On dit adresser ou conduite un brulot, & d>ourn> un brûlot, lorsqu'on l'empéche d'aborder. (Z)
BRULURE (Page 2:449)
BRULURE, s. f. les Ch>urgiens nomment ainsi la solution de continuité qu'occasionne la force du feu dans une partie du corps. Ils distinguent ordinairement la brûlure en différens >egrés, desquels le premier est quand la brûlure sait seulement élever sur la peau quelques pustules accompagnées de rougeur, & qu'elle occasionne une séparation entre l'>piderme & la peau naturelle.
Le second degré est quand la peau est brûlée, séchée & retirée, mais qu'il ne s'y est pas formé de croûte ou de galle.
Le troisieme est quand la chair, les veines, les
nerfs, &c. sont retirés par la force de la brûlure, &
qu'il s'est formé une croûte. Lusitanus recommande
pour la brûlure, un onguent fait de cendres de feuilles
de laurier, avec de la graisse de cochon, ou du
sain - doux; ou bien l'unguentum populeum, avec des
feuilles de vigne dont on enveloppe la partie malade.
Panarole observe que si on met de la boue sur
une brûlure, on diminue la douleur. Les brasseurs
d'Hollande se servent d'une decoction de lierre pour
gué>r la brûlure. Quelques auteurs prescrivent
dans les brûlures l'usage des médicamens terreux en
forme seche, tels que le bol d'Arménie, la terre sigillée,
l'argile, &c. pour éteindre, disent - ils, les particules
>gnées comme on éteint le fou lorsqu'on lui interdit
la communication de l'air qui l'environne, ce
que l'on appelle communément étouffer: mais ces médicamens
bouchant les pores par leur adhérence,
empêchent aussi par la gross>ereté de leur matiere, la
détente des solides, & la suppuration qu'on ne peut
trop promptement pro>urer. S'ils avoient lieu, ce seroit
tout au plus à l'instant d'une brûlure légere, & ils
agiroient comme répercussifs & astringens, de même
que la boue dont on a coûtume d'envelopper la
partie au moment qu'elle vient d'être brûlée, & qui
étant moins seche doit être préférée, outre qu'elle se
trouve plus promptement sous la main. En général
les anodyns sont fort indiqués dans la brûlure, parce
qu'ils relâchent les vaisseaux dont la crispation est
la cause des douleurs aiguës qu'on sent à la partie brûlée.
Voy.
La brûlure qui est une maladie, sert quelquefois de remede. M. Homberg remarque que les habitans de l'île de Java se guérissent d'une colique qui leur donneroit la mort, en se brûlant la plante des piés, & qu'ils se guérissent les panaris, en trempant leurs doigts dans l'eau bouillante à diverses reprises.
Les voyageurs rapportent beaucoup d'autres exemples de maladies, que l'on guérit par l'application du feu; & nous en voyons les effets nous - mêmes, qui pratiquons cette maniere de guérir les chevaux, les chiens de chasse, les oiseaux de proie, &c.
On s'est servi contre la goutte, d'une sorte de mousse
apportée des Indes, que l'on brûloit sur la partie
affligée. Voyez Next page
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