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Le mâle est gros comme la femelle; il en differe par ses couleurs qui sont plus brillantes.
Cot oiseau aime beaucoup les premiers boutons
qui précedent les feuilles & les fleurs des pommiers,
des poiriers, des pêchers, & de tous les autres
arbres des jardins, où il cause un grand dommage.
Le chant de cet oiseau est agréable; cependant on
aime mieux celui de la linote. Aldrovande prétend
que la femelle chante aussi bien que le mâle, au contraire
des autres oiseaux. On leur apprend sans beaucoup
de peine à imiter le son de la flûte, & on prétend
qu'ils approchent de la voix humaine. Villughby,
Ornith. Voyez
BOUZES (Page 2:388)
* BOUZES, s. m. pl. prêtres idolatres à la Chine & au Japon, fort méprisés dans le premier de ces empires, & en grande vénération dans le second, où cependant on n'ignore pas leur débauche & leur hypocrisie. Ils sont divisés en plusieurs sectes, qu'on reconnoît à la couleur de leurs habits: la premiere est des Xenxus, qui prétendent que l'ame est mortelle: la seconde des Xodovius, bonnes gens, & qui croyent l'immortalité de l'ame: la troisieme des Foquexus, docteurs de Xaca, & les plus honnêtes d'entre les Bouzes: la quatrieme des Negous, les meilleurs soldats de l'empire: la cinquieme des Ixoxus, qui passent pour sorciers: on y ajoûte les Arbors - bouxes, grands contemplateurs, & qui font leurs demeures dans des arbres creux; les Jenguis & les Géoguis, directeurs de pélerins. Ces différentes sectes se détestent: elles ont un supérieur général appellé Xaco, & des supérieurs particuliers revêtus du pouvoir de faire des prêtres; ils appellent ceux - ci Tundes. Charlevoix, Histoire du Japon.
BOWENS (Page 2:388)
BOWENS, (Géog.) petite ville dans l'île de Fuhnen avec un bon port.
BOXBERG (Page 2:388)
BOXBERG, (Géog.) petite ville & château en Franconie, près de la ville de Landa.
BOXMEER (Page 2:388)
BOXMEER, (Géog.) ville & comté dans le comté de Zutphen, sur les frontieres du duché de Cleves.
BOXTEHUDE (Page 2:388)
BOXTEHUDE, petite ville d'Allemagne dans le duché de Bremen, au cercle de basse Saxe, à cinq lieues de Hambourg. Elle appartient au Danemark. Long. 27. 10. lat. 53. 40.
BOXTEL (Page 2:388)
BOXTEL, (Géog.) petite ville & seigneurie du Brabant Hollandois, sur le Dommel, à deux lieues de Boisleduc.
BOYARDS, ou BOJARES, ou BOJARDS (Page 2:388)
BOYARDS, ou BOJARES, ou BOJARDS, s. m.
pl. (Hist. mod.) nom que l'on donne aux grands seigneurs
de Moscovie. Selon Becman les Boyards sont
chez les Russiens la même chose que la haute noblesse
dans les autres pays: le même auteur ajoûte que
dans les actes publics le Czar nomme les Boyards
avant les Waivodes. Voyez
Oléarius, dans son Voyage de Moscovie, dit que ces
grands sont les principaux membres du conseil d'état,
qu'ils ont à Moscou de magnifiques hôtels, &
qu'ils sont obligés de suivre le prince dans ses voyages;
que dans les jours de cérémonie ils sont vêtus
d'une tunique de brocard enrichie de perles, & couverts
d'un grand bonnet fourré de renard noir, &
qu'ils président aux tribunaux de justice: mais depuis
que le czar Pierre I
BOYARD (Page 2:388)
BOYARD, s. m. (fonte du lard de baleine) espece de civiere à bras dont le fond est fait à jour & en grillage, dans laquelle on place le lard & les crotons, a fin qu'ils puissent s'égoutter dans des bacs, & qu'on ne perde rien du suc des uns & de l'huile des
BOYAUX (Page 2:388)
BOYAUX, terme ordinaire dont on se sert pour
désigner les intestins. Voyez
Boyaux (Page 2:388)
La tranchée qui est à peu prés parallele à la place
se nomme place d'armes. Voyez
Les boyaux de la tranchée doivent être tracés de
maniere que leur prolongement ne donne sur aucune
des parties de la place attaquée, autrement ils seroient
enfilés de cette partie. Voyez
Boyau (Page 2:388)
Boyau (Page 2:388)
Boyau (Page 2:388)
BOYAUDIER (Page 2:388)
BOYAUDIER, s. m. est un artisan qui prépare & file des cordes à boyau, pour servir aux instrumens de musique, à faire des raquettes, & à d'autres usages.
Ces maîtres composent une des communautés des Arts & Métiers de la ville & faubourgs de Paris: ils ne sont que huit maîtres en tout, qui travaillent dans le même endroit, & ont chacun leur attelier au faubourg S. Martin, auprès de l'endroit appellé Montfaucon.
Voici la maniere dont ces ouvriers s'y prennent
pour fabriquer les cordes à boyau: ils se servent
pour cela de boyaux de mouton ou d'agneau qu'on
leur apporte de la boucherie sans être lavés, & encore
tous pleins d'ordure, dans des especes de hottes
appellées Bachoux. Voyez
La premiere opération est le lavage des boyaux:
pour cet effet ils se mettent des bottines aux jambes,
pour empêcher l'ordure de tomber dans leurs souliers,
& devant eux trois tabliers les uns par - dessus
les autres, aussi - bien qu'une bavette devant leur estomac,
pour ne point gâter leurs habits. V.
Après avoir laissé amortir les boyaux pendant un
tems raisonnable, dont la durée n'a point d'autre regle
que le plus ou moins de chaleur qu'il fait, & qui
dépend de la prudence de l'ouvrier, on les remet
dans un autre chaudron encore pendant un certain
tems; & ensuite on les en tire pour les dégraisser un
à un, sur un instrument appellé dégraissoir. Voy.
Lorsque les boyaux sont suffisamment dégraissés,
& qu'on en a ôté les filandres, que l'on jette dans
une tinette qui est auprès du dégraissoir, on les remet
encore dans une tinette pleine d'eau; c'est ce
qu'on appelle les mettre blanclur. Voyez
Les boyaux ayant suffisamment blanchi, des femmes
les retirent de la tinette pour les coudre les uns
au bout des autres, afin de leur donner précisément
la longueur qu'on veut donner à la corde. Voyez
Tout cela fait, les boyaux sont en état d'être filés.
On sile un boyau seul ou plusieurs ensemble, selon
la grosseur que doit avoir la corde. Quand il n'y en
a qu'un, ou fait une petite boucle à l'extrémité, &
on l'attache par - là au crochet ou émerillon qui est
au - haut du roüet; s'il y en a plusieurs, on les attache
ensemble par un noeud, & on les accroche à l'émerillon: pour lors un homme tourne la manivelle
du roüet, tandis que l'ouvrier file en reculant à peu
près de même que les cordiers. Voyez
Quand les cordes sont filées, on les étend à l'air
sur >es especes de rateaux garnis de chevilles, dont
le ma>che est enfoncé en terre; & au bout de quelques
jours ils les dégrossissent, c'est - à - dire, les rendent
plus douces & plus égales: cette opération se
fait avec une corde de crin, imbibée de savon noir,
avec laquelle ils les frottent rudement depuis un bout
jusqu'à l'autre. Voyez
On donne encore une autre préparation aux cordes à boyau, avant qu'elles soieut en éta> d'être exposées en vente: mais les ouvriers en fout un mystere, & prétendent que c'est en cela que consiste tout le secret de leur art. Il y a apparence que ce prétendu secret n'est autre chose que de les frotter d'huile pour les adoucir encore plus & les rendre plus souples; cependant ils assurent qu'ils ne se servent point d'huile.
BOYER, BOIER, & BOUIER (Page 2:389)
BOYER, BOIER, & BOUIER, s. m. (Marine.) c'est une espece de bateau ou de chaloupe Flamande. Le boyer est mâté en fourche & a deux semelles, au moyen desquelles il va bien à la bouline & dérive peu.
Le boyer est un petit bâtiment de charge, qui a un
beaupre & de l'acastillage à l'avant & à l'arriere: il
a du rapport dans beaucoup de parties avec le semaque: il est plat de varangues, & le mât en est fort
haut & porte un perroquet. Cette sorte de bâtiment
n'est pas si propre à naviger sur mer, que sur les rivieres
& sur les autres eaux internes. Mais pour donner
une idée plus claire de cette sorte de bâtiment,
il faut en voir la figure,
La quille a 14 pouces en quarré; l'étrave & l'étambord ont un pié d'épaisseur; l'étrave a 8 piés de quête, & l'étambord un pié 3 pouces. Il a 6 piés à l'avant de relevement, & 7 piés à l'arriere: le fond de cale a 15 piés de large, & s'éleve de 2 pouces vers les fleurs: les varangues ont 9 pouces d'épaisseur, & 8 pouces dans les fleurs ou aux empatures. Les ge<cb->
Les couples ou fermures ont > pouces de large; ceux d'entre la plus haute préceinte & le carreau, ont 10 pouces de large & 5 pouces d'épais. Le carreau a vers les bouts un grand pié de largeur, & est plus large par son milieu. La chambre de proue a 10 piés de long, à prendre à l'étrave en - dedans; c'est - là que sont les cabanes & la cuisine, dont le tuyau de cheminée sort sur le pont proche du virevaut. Le virevaut a 20 pouces d'épais. Le mât d'artimon, qui est fort petit, est tout proche de la planche qui sert d'appui vers l'arriere. Quelquefois>on fait une petite dunette vers l'arriere, pour y serrer quelque chose, ou pour coucher des gens.
La grande écoutille a 10 piés de long & 7 piés de large; l'écoutille qui s'emboîte a 4 piés. La chambre de poupe a 14 piés de long, & est élevée au - dessus du pont; elle est séparée de deux ou trois fronteaux, & dans l'un des retranchemens on met les voiles & les agrès: les autres servent à coucher ou sont pour d'autres usages. La chambre du capitaine a 10 piés de long, à prendre du dedans de l'étambord; son bas plancher descend 3 piés 1/2 au - dessous du pont, & baisse un peu vers l'arriere: le tillac ou plancher qui la couvre, s'éleve 3 piés au - dessus du pont, & il y a une petite échelle pour descendre sur le pont.
La hauteur du mât est assez arbitraire; on peut le mettre plus long ou plus court; il penche un peu vers l'arriere. Le gouvernail a six pouces d'épais par le haut, & est par le bas de la même épaisseur que l'étambord. La barre passe entre le banc & la voute de la chambre du capitaine. Le timonnier se tient devant cette chambre. Le relevement du tillac à l'avant & à l'arriere sert à faire écouler les eaux, sur - tout celles que lancent les coups de mer. Les semelles, qui sont attachées avec des chevilles un peu au - dessous du carreau, enfoncent dans l'eau deux piés plus bas que la quille; leur largeur se prend à discrétion; & comme elles sont destinées à empêcher que le vaisseau ne dérive, il s'ensuit qu'il faut les faire grandes, & qu'elles pourroient être encore plus grandes qu'on ne les fait, si cette grandeur ne les rendoit> pas trop difficiles à manoeuvrer. L'étrave & la quille sont jointes ensemble par un lien de fer de chaque côté. (Z)
Boyez (Page 2:389)
BOYNE (Page 2:389)
BOYNE, (Géog.) riviere d'Irlande, dans le comté de Leinster, qui se jette dans la mer, au - dessous de Drogheda.
BOYNES (Page 2:389)
BOYNES, petite ville de France dans l'Orléanois, près de Pithiviers.
BOZA (Page 2:389)
BOZA, (Géog.) petite ville du royaume de Hongrie.
Boza (Page 2:389)
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