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A curâ amicorum (Page 1:5)
* A curâ amicorum. On lit dans quelques inscriptions
sepulchrales le titre de
A (Page 1:5)
A, dans les Ecrivains modernes, veut dire aussi
l'an, comme A. D. anno Domini, l'an de Notre Seigneur: les Anglois se servent des lettres A. M. pour
dire Artium Magister, Maître ès Arts. Voyez
A (Page 1:5)
A, dans le calendrier Julien, est aussi la premiere
des sept lettres dominicales. Voyez
Les Romains s'en étoient servis bien avant le tems de Notre Seigneur: cette lettre étoit la premiere des huit lettres nundinales; & ce fut à l'imitation de cet usage, qu'on introduisit les lettres dominicales. (G)
A. D. (Page 1:5)
A. D. épistolaire; ces deux caracteres dans les Lettres que s'écrivoient les Anciens, signifioient ante diem. Des Copistes ignorans en ont fait tout simple<cb->
A (Page 1:5)
* A désigne une proposition générale affirmative.
Asserit A... verum generaliter... A affirme, mais généralement,
disent les Logiciens. Voyez l'usage qu'ils
font de cette abbréviation à l'article
A (Page 1:5)
* A, signe des passions; selon certains Auteurs, est relatif aux passions dans les anciens Dialectes Grecs. Le Dorien, où cette lettre se répete sans cesse, a quelque chose de mâle & de nerveux, & qui convient assez à des Guerriers. Les Latins au contraire emploient dans leur Poësie des mots où cette lettre domine, pour exprimer la douceur. Mollia luteola pingit Vaccinia caltha. Virg.
Parmi les peuples de l'Europe, les Espagnols & les Italiens sont ceux qui en font le plus d'usage, avec cette différence que les premiers remplis de faste & d'ostentation, ont continuellement dans la bouche des a emphatiques; au lieu que les a des terminaisons Italiennes étant peu ouverts dans la prononciation, ils ne respirent que douceur & que mollesse. Notre Langue emploie cette voyelle sans aucune affectation.
A (Page 1:5)
A, est aussi une abbréviation dont on se sert en différens
Arts & pour différens usages. Voyez
A A A (Page 1:5)
A A A, chez les Chimistes, signifie une amalgame,
ou l'opération d'amalgamer. V.
A, >, ou >; on se sert de cette abbréviation en Medecme pour ana, c'est - à - dire, pour indiquer une égale quantité de chaque différens ingrédiens énoncés dans une formule. Ainsi > thuris, myrrhoe, aluminisf >j, est la même chose que > thuris, myrrhoe, aluminis, ana >j. Dans l'un & l'au re exemple >, > & ara, signifient parties égales de chaque ingrédient. > veut dire, prenez de l'encens, de la myrrhe, de l'alun, de chacun un scrupule.
Cette signification d'ana ne tire point son origine
d'un caprice du premier Médecin qui s'en est servi,
& ce n'est point l'autorité de ses successeurs qui en
a prescrit la valeur & l'usage. La proposition
Hippocrate dans son Traité des Maladies des Femmes, après avoir parlé d'un pessaire qu'il recommande
comme propre à la conception, & après avoir
spécifié les drogues, ajoute
A (Page 1:5)
A. Les Marchands Négocians, Banquiers, & Teneurs de Livres, se servent de cette lettre, ou seule, ou suivie de quelques autres lettres aussi initiales, pour abréger des façons de parler fréquentes dans le Négoce, & ne pas tant employer de tems ni de paroles à charger leurs Journaux, Livres de comptes, ou autres Registres. Ainsi l'A mis tout seul, après avoir parlé d'une Lettre de change, signifie accepté. A. S. P. accepté sous protêt. A. S. P. C. accepté sous protêt pour mettre à compte. A. P. à protester. (G)
A (Page 1:5)
* A, caractere alphabétique. Après avoir donné les différentes significations de la lettre A, il ne nous reste plus qu à parler de la maniere de le tracer.
L'a dans l'écriture ronde est un composé de trois
demi - cercles, ou d'un o rond & d'un demi o, observant
les déliés & les pleins. Pour fixer le lieu des déliés
& des pleins, imaginez un rhombe sur un de ces
côtés; la base & le côté supérieur, & le parallele à la
base, marqueront le lieu des déliés; & les deux autres
côtés marqueront le lieu des pleins. V.
Dans la coulée, l'a est composé de trois demi-cercles, ou plûtôt ovales, ou d'un o coulé, & d'un [p. 6]
Dans la grosse bâtarde, il est fait des trois quarts d'un e ovale, & d'un trait droit d'abord, mais terminé par une courbe, qui forme l'a en achevant l'ovale.
La premiere partie, soit ronde, soit ovale de l'a,
se forme d'un mouvement composé des doigts & du
poignet; & la seconde partie, du seul mouvement
des doigts, excepté sur la fin de la courbure du trait
qui applatit, soit l'o, soit l'ovale, pour en former l'a,
où le poignet vient un peu au secours des doigts. V.
sur ces lettres nos
A (Page 1:6)
* A, s. petite riviere de France, qui a sa source près de Fontaines en Sologne.
AA (Page 1:6)
* AA, s. f. riviere de France, qui prend sa source dans le haut Boulonnois, sépare la Flandre de la Picardie, & se jette dans l'Océan au - dessous de Gravelines. Il y a trois rivieres de ce nom dans le Pays bas, trois en Suisse, & cinq en Westphalie.
AABAM (Page 1:6)
AABAM, s. m. Quelques Alchimistes se sont servi
de ce mot pour signifier le plomb. Voyez
AACH ou ACH (Page 1:6)
* AACH ou ACH, s. f. petite ville d'Alle>ne dans le cercle de Souabe, près de la source de l'Aach. Long. 26. 57. lat. 47. 55.
AAHUS (Page 1:6)
* AAHUS, s. petite ville d'Allemagne dans le cercle de Westphalie, capitale de la Comté d'Aahus. Long. 24. 36. lat. 52. 10.
AAM (Page 1:6)
* AAM, s. mesure des Liquides, en usage à Amsterdam: elle contient environ soixante - trois livres, poids de marc.
AAR (Page 1:6)
* AAR, s. grande riviere qui a sa source proche de celle du Rhin, au mont de la Fourche, & qui traverse la Suisse depuis les confins du Valais jusqu'à la Souabe.
Aar (Page 1:6)
AA ou AAS (Page 1:6)
* AA ou AAS, s. ou
AAS ou AASA (Page 1:6)
* AAS ou AASA, Fort de Norwege dans le Bailliage d'Aggerhus.
AB (Page 1:6)
AB, s. m. onzieme mois de l'année civile des Hébreux, & le cinquieme de leur année ecclésiastique, qui commence au mois de Nisan. Le mois ab répond à la Lune de Juillet, c'est - à - dire à une partie de notre mois du même nom & au commencement d'Août. Il a trente jours. Les Juifs jeûnent le premier jour de ce mois, à cause de la mort d'Aaron, & le neuvieme, parce qu'à pareil jour le Temple de Salomon fut brûlé parles Chaldéens; & qu'ensuite le second Temple bâti depuis la captivité, fut brûlé par les Romains. Les Juifs croyent que ce fut le même jour que les Envoyés qui avoient parcouru la Terre de Chanaan, étant revenus au camp, engagerent le peuple dans la révolte. Ils jeûnent aussi cejour - là en mémoire de la défense que leur fit l'Empereur Adrien de demeurer dans la Judée, & de regarder même de loin Jérusalem, pour en déplorer la ruine. Le dix - huitieme jour du même mois, ils jeûnent à cause que la lampe qui étoit dans le Sanctuaire, se trouva éteinte cette nuit, du tems d'Achaz. Diction. de la Bibl. tom. 1. pag. 5.
Les Juifs qui étoient attentifs à conserver la mé<cb->
AB (Page 1:6)
AB, s. m. en Langue Syriaque est le nom du dernier mois de l'Eté. Le premier jour de ce mois est nommé dans leur Calendrier Saum - Miriam, le Jeûne de Notre - Dame; parce que les Chrétiens d'Orient jeûnoient depuis ce jour jusqu'au quinze du même mois, qu'ils nommoient Fathr - Miriam, la cessation du Jeûne de Notre - Dame. D'Herbelot. Bib. Orientale. (G)
AB (Page 1:6)
AB, s.m. en hébreu signifie pere; d'où les Chaldéens
& les Syriens ont fait abba, les Grecs abbas, conservé
par les Latins, d'où nous avons formé le nom d'Abbé. Saint Marc & Saint Paul ont employé le mot syriaque
ou chaldaïque abba, pour signifier Pere, parce
qu'il etoit alors commun dans les Synagogues &
dans les premieres assemblées des Chrétiens. C'est
pourquoi abba Pater dans le 14
ABA (Page 1:6)
*ABA, s. ville de la Phocide, bâtie par les Abantes, peuples sortis de Thrace, nommée Aba d'Abas leur Chef, & ruinée, à ce que prétendent quelques-uns, par Xercès.
ABACA (Page 1:6)
* ABACA, s. Il ne paroît pas qu'on sache bien précisément ce que c'est. On lit dans le Dictionnaire du Commerce, que c'est une sorte de chanvre ou de lin qu'on tire d'un platane des Indes; qu'il est blanc ou gris; qu'on le fait roüir; qu'on le bat comme notre chanvre; qu'on ourdit avec le blanc des toiles très fines, & qu'on n'emploie le gris qu'en cordages & cables.
ABACH (Page 1:6)
* ABACH, s. petite ville d'Allemagne dans la basse Baviere, que quelques Auteurs donnent pour le château d'Abaude. Long. 29. 40. lat. 48. 52.
ABACO (Page 1:6)
ABACO, s. m. Quelques anciens Auteurs se servent
de ce mot, pour dire l'Arithmétique. Les Italiens
s'en servent aussi dans le même sens. Voyez
ABACOA (Page 1:6)
* ABACOA, s. Isle de l'Amérique septentrionale, l'une des Lucayes.
ABACOT (Page 1:6)
* ABACOT, s. m. nom de l'ancienne parure dè tête des Rois d'Angleterre; sa partie superieure formoit une double couronne. Voyez Dyche.
ABADA (Page 1:6)
* ABADA, s. m. c'est, dit - on, un animal qui
se trouve sur la côte méridionale de Bengale, qui
a deux cornes, l'une sur le front, l'autre sur la nuque
du cou; qui est de la grosseur d'un poulain de
deux ans, & qui a la queue d'un boeuf, mais un peu
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