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A sa vertu je n'ai plus grande foi Qu'à son esprit. Pourquoi cela? Pourquoi? Qu'est ce qu'esprit? Raison assaisonnée, . . . . . . . Qui dit esprit, dit sel de la raison: . . . . . . . De tous les deux se forme esprit parfait, De l'un sans l'autre un monstre contrefait. Or quel vrai bien d'un monstre peut - il naître? Sans la raison puis - je vertu connoître? Et sans le sel dont il faut l'apprêter, Puis - je vertu faire aux autres goûter?
Passons sur le style; quelle logique! La raison sans' sel fait un monstre, incapable de tout bien: pourquoi? parce qu'elle est fade nourriture, qu'elle n'assaisonne pas la vertu, & ne la fait pas goûter aux autres. D'où il conclut qu'un homme qui n'a que de la raison, & qu'il appelle un sot, ne sauroit être vertueux. Moliere, le plus philosophe de tous les poëtes, a fait un honnête homme d'Orgon, quoiqu'il n'en ait fait qu'un sot, & n'a pas fait un sot de Tartuffe, quoiqu'il n'en ait fait qu'un méchant homme.
Pope, dans les épîtres qui composent son essai sur
l'homme, a fait voir combien la poésie pouvoit s'élever
sur les aîles de la philosophie. C'est dommage
que ce poëte n'ait pas ou autant de méthode que de
profondeur. Mais il avoit pris un système, il falloit
le soûtenir. Ce système lui offroit des difficultés
épouvantables; il falloit ou les vaincre, ou les éviter: le dernier parti étoit le plus sûr & le plus commode;
aussi, pour répondre aux plaintes de l'homme
sur les malheurs de son état, lui donne - t - il le plus
souvent des images pour des preuves, & des injures
pour des raisons. Article de M.
Il ne reste plus qu'une façon honnête de dédier un
livre: c'est de fonder sur des faits la reconnoissance,
l'estime, ou le respect qui doivent justifier aux yeux
du public l'hommage qu'on rend au mérite. Cet article
est de M.
Pour connoître l'origine de l'épître & l'usage de
Quelques auteurs ont observé, que lorsque l'on lit un endroit des épitres de S. Paul, on commence par ce mot, Fratres, parce que cet apôtre appelloit ainsi ceux à qui il écrivoit: & quand on lit quelques passages de l'ancien & du nouveau Testament, on dit toujours, in diebus illis.
Cette lecture introduisit l'ordre des lecteurs, dont
la fonction a cependant cessé depuis quelques siecles
dans l'église catholique, où la lecture a été attribuée
aux soûdiacres. Fleury, Hist. ecclés. Dict. de Richelec
& de Trév. Article de M. le Chevalier
Les Grammairiens comptent quatre sortes d'épitrites: le premier est composé d'un iambe & d'un spondée, comme >; le second d'un trochée & d'un spondée, comme >; le troisieme d'un spondée, & d'un iambe, comme >; & le quatrieme d'un spondée & d'un trochée, comme >. (G)
C'étoit aussi le nom d'un des rhytmes de leur musique,
duquel les deux tems étoient entre eux dans
ce même rapport. Voyez
Ainsi M. Despreaux a dit de Chapelain par épitrope:
Qu'on vante en lui la foi, l'honneur, la probité; Qu'on prise sa candeur & sa civilité: Qu'il soit doux, complaisant, officieux, sincere; On le veut, j'y souscris, & suis prêt de me taire. Mais que pour un modele on montre ses écrits, Qu'il soit le mieux renté de tous les beaux esprits; Comme roi des auteurs, qu'on l'éleve à l'empire, Ma bile alors s'échauffe & je brûle d'écrire. Sat. jx. v. 212. (G)
Il y a dans chaque ville divers épitropes: M. Spon remarque dans ses voyages qu'à Athenes il y en a huit, qui sont pris des différentes paroisses & appellés vecchiardi, c'est - à - dire vieillards. Mais Athenes n'est pas le seul endroit où il y ait des épitropes: il y en a dans toutes les îles de l'Archipel.
Quelques auteurs latins du cinquieme siecle appellent
épitropi, ceux qu'on appelloit plus anciennement
villici, & qu'on a dans la suite appellé vidames. Voyez Next page
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