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Parmi les modernes ce nom & ce rôle sont inconnus;
mais à l'épilogue des anciens ils ont substitué
l'usage des petites pieces ou comédies qu'on fait
succéder aux pieces sérieuses, afin, dit - on, de calmer
les passions, & de dissiper les idées tristes que
la tragédie auroit pû exciter. Il est douteux que
cette pratique soit bonne, & mérite des éloges: un
auteur ingénieux la compare à une gigue qu'or joüeroit
sur une orgue après un sermon touchant, afin
de renvoyer l'auditoire dans le même état où il étoit
venu. Mais quoique l'épilogue, considéré sous ce rapport,
soit assez inconséquent, il est appuyé sur la
pratique des anciens, dont l'exode, c'est - à - dire la fin,
la sortie des pieces, exordium, étoit une farce pour
essuyer les larmes qu'on avoit versées pendant la
représentation de la tragédie: ut quidquid lacrymarum
ac tristitioe cepissent ex tragicis affectibus, hujus
spectaculi risus detergeret, dit le scholiaste de Juvenal.
Voyez
L'épilogue n'a pas même toûjours été d'usage sur
le théatre des anciens, ni à beaucoup près si ancien
que le prologue. Il est vrai que piurieurs auteurs ont
confondu dans le drame grec; l'épilogue avec ce
qu'on nommoit exode, trompés parce qu'Aristote a
défini celui - ci une partie qu'on récite lorsque le choeur a
chanté pour la derniere fois; mais ces deux choses
étoient en effet aussi différentes que le sont nos grandes
& nos petites pieces, l'exode étant une des parties
de la tragédie, c'est - à - dire la quatrieme & derniere,
qui renfermoit la catastrophe ou le dénouement de
l'intrigue, & répondoit à notre cinquieme acte; au
lieu que l'épilogue étoit un hors - d'oeuvre, qui n'avoit
tout - au - plus que des rapports arbitraires & fort
éloignés avec la tragédie. Voyez
On entendoit ailleurs par épimenies, la provision qu'on donnoit aux domestiques pour un mois. Ils parvenoient à se faire un pécule de ce qu'ils en épargnoient.
Les épinars demandent la meilleure terre, dans laquelle on les seme deux ou trois fois l'année, pour en avoir dans plusieurs saisons. On les arrose dans les années trop seches, & on a grand soin de les sarcler. (K)
Il est très - utile dans le cas où l'on interdit l'usage des viandes, sans reduire cependant à celui des bouillons; comme lorsqu'on commence à manger après des indigestions de viandes ou de poisson: dans les diarrhées qui les suivent, & en général dans les dévoyemens accompagnés de rapports nidoreux, dans cette disposition des premieres voies, qui donne aux sucs digestifs la tournure alkalescente de Boerhaave.
On peut dire plus généralement encore, & peut - être avec plus de vérité, que l'épinars est un aliment assez sain, & à - peu - près indifférent pour le plus grand nombre de sujets. (b)
Les femmes qui épincelent sont appellées épinceleuses, ou énoüeuses, ou épinceuses, ou épinheleuses, du verbe épincheler, ou épincheuses, d'épincher.
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