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César, l.V. bel. gal. c. xij. nous apprend pourquoi on trouve des Belges, des Atrébates, &c. dans la grande Bretagne. La partie intérieure de la Bretagne, dit - il, est habitée par des peuples qui y étant passés du pays des Belges ou dans le dessein de butiner ou de faire la guerre, s'appellent presque tous des noms des cités où ils ont pris naissance; & après avoir guerroyé dans le pays, ils y sont demeurés, & y ont commencé à cultiver les terres. Venta fut la capitale des Belges établis dans la grande Bretagne; & c'est aujourd'hui la ville de Winchester.Son évêque se trouve appellé Wentanus, parce que la ville est nommée Wenta par Osberne, in vitâ S. Elphegi, c. ij. & par divers autres écrivains. (D. J.)
On voit aujourd'hui les ruines de cette ville dans Norfolckshire sur le bord de la riviere Wentfar, près d'un lieu nommé Caster. Ces ruines occupent trente acres d'étendue; & l'on y a déterré quelques médailles. Un peu plus haut, il y a vers la source de la riviere un vieux retranchement quarré de vingt - quatre acres d'étendue, qu'on croit être les restes de quelques ouvrages des Romains. (D. J.)
Quoique cette ville ait perdu toute sa splendeur pu>qu'on n'en découvre que les ruines, elle ne laisse pas de conserver encore son ancien nom. On l'appelle Caer - Gwent, c'est - à - dire Urbs - Venta; Caër & Cair, dans la langue bretonne, signifioit une ville ou un chateau.
On croit avec beaucoup de vraissemblance que Chepstow, dans le comté de Monmouths, s'est agrandi des ruines de la ville de Venta Silurum, qui étoit la capitale de la province, & qui lui donnoit même son nom; car ce pays a été long - tems appellé Guent Wenstland.
Elle étoit située à quatre milles de Chepstow, en tirant vers le sud - ouest. On y voit encore les restes des murailles qui avoient environ mille pas de tour, & l'on y a déterré divers monumens d'antiquité, comme des pavés à la mosaïque & des médailles.
On trouve dans l'histoire qu'il y a eu dans cette ville une académie, où S. Tathay, breton, fut appellé pour enseigner. (D. J.)
Ce contrat est du Droit des gens, & l'un des plus anciens qui soit usité.
L'usage des échanges est cependant plus ancien que celui des ventes proprement dites: car avant que l'on connût la monnoie, tout le commerce se faisoit par échange; celui qui avoit du grain, en donnoit pour avoir des veaux, moutons, &c. & ainsi du reste. Mais celui qui avoit besoin d'une chose, n'ayant pas toujours de son côté quelque chose qui convînt à celui qui pouvoit lui fournir celle qui lui étoit nécessaire, ont fit choix d'une matiere dont la valeur publique & constante pût servir à faciliter les échanges, en la rendant propre à être échangée contre toute sorte de choses, selon la quantité que l'on mettroit de eette matiere, qui est ce que l'on a appellé or & argent monnoyé; de sorte qu'il est vrai de dire que l'usage de la monnoie a été inventé pour faire ce que l'on appelle une vente proprement dite, c'est - à - dire une vente à prix d'argent.
On comprend pourtant quelquefois sous le terme de vente différentes sortes d'aliénations, telles que le bail â cens ou emphytéotique, le bail à vente, la dation en payement, &c. mais communément l'on n'entend par le terme de vente que celle dite & faite à prix d'argent.
Pour former une vente proprement dite, il faut que
trois choses se rencontrent; savoir la chose qui fait
l'objet de la vente, qu'il y ait un prix fixé à la chose
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