Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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"Cette hérésie fut étoufée dans son berceau. Patru. "La Saxe a été le berceau du Luthéranisme. Acad.
   BERCEAU est aussi une couvertûre en forme de voûte, faite de treillages, qui règne le long d'une allée. — En Architectûre, voûte en plein cintre: berceau d'une câve.

BERCER


BERCER, v. a. [Bèrcé, 1re ê ouv. 2e é fer.] Remuer le berceau d'un enfant pour l'endormir. Bercer un enfant. — Figurément, amuser par de vaines promesses. Il régit la prép. de. "Il y a long-tems qu'il me berce de vaines espérances. "Il se berce de mille chimères. Être bercé d'une chôse, en avoir entendu parler souvent. "J'ai été bercé de cela. Acad.
   On dit, proverbialement, d'un homme toujours inquiet et agité, que le Diable le berce.

BERGER


BERGER, ÈRE, s. m. et f. [Bèrgé, gère: 1re ê ouv. 2e é fer. au 1er, è moy. et long au second.] Celui, celle qui garde les brebis. — Figurément, l'heure du berger se dit de tout temps, de toute ocasion favorable pour réussir dans une afaire, quelle qu'elle soit. Ainsi, Sarasin a dit, que la naissance de l'aurôre étoit l'heûre du berger pour un Poète, voulant dire que, le matin est favorable, pour travailler à faire des vers. Et Mde de Sévigné dit, en parlant des Bretons: "Entre midi et une heûre, nous ne savons rien refuser: c'est l'heure du berger.

BERGERîE


BERGERîE, s. f. [1re ê ouv. 2e e muet, 3e lon.] Le lieu où l'on enferme les brebis.
   On ne dit guère Bergeries au pluriel, que pour signifier certains ouvrages en prôse ou en vers, qui traitent des amours des Bergers, et pour dire des tapisseries où l'on représente des actions de Bergers. "Les Bergeries de Racan: "Il n'est point à mon gré de plus agréables tapisseries que les bergeries. L. T. — Tout cela est passé de mode et le nom aussi. — Le Rich. Port. met sans remarque, Bergeries, Poésies pastorales. L'Acad. le met aussi, et ne cite pourtant pour exemple, que les Bergeries de Racan. On ne le dit que dans cette ocasion.

BERLINE


BERLINE, s. f. BERLINGOT, s. m. [1re ê ouv. tout bref.] La Berline est une sorte de carrosse suspendu entre deux brancards. Le Berlingot est une berline coupée. On dit plus ordinairement Brelingot.

BERLAN


BERLAN. Voy. BRELAN.

BERLûE


BERLûE, s. f. [1re ê ouv. 2e lon.] Sorte

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