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et du dern. est plus long que l'a du second et du 3e. Il y a donc des longues plus longues les unes que les autres. On n'apèle pourtant de ce nom, et nous ne marquons de l'accent que celles qui le sont sensiblement. = 2°. Toute voyèle qui porte l'accent circonflexe; et l'on ne doit plus employer cet accent que pour marquer la quantité de la syllabe. Autrefois on l'employait indiféremment, et à cet usage, et à marquer la supression de quelque lettre, et sur-tout de l's. On écrivait, et le grand nombre l'écrit encôre aujourd'hui, chrêtien, mêler, quoique l'e ne soit ni ouvert, ni long. On doit écrire chrétien, méler, etc. = 3°. Les voyèles nazales, an, am, em, en, im, in, on, om, un, um, suivies d'une consone, sont longues, soit au milieu, soit à la fin des mots. Saint, crainte, chambre, champ, jambe, lampe, blanche, danse, chante, etc. ateindre, feinte, temple, gendre, évidence, tentes, etc. timbre, simple, pinte, etc. sombre, pompe, compte, Comte, conte, monde, songe, etc. humble, j'emprunte, etc. 4°. Les pluriels de tous les mots dont la terminaison est masculine, sont longs, quoique le singulier soit souvent bref ou douteux: Almanachs, détails, airs, atraits, remparts, chefs, autels, momens, déserts, dangers, sujets, feux, etc. = 5°. Je remarque aussi que l'r, l's et le v placés entre un e muet et une autre voyèle ou diphtongue rendent cette voyèle ou diphtongue longues: éclaire, fournaise; barbâre, emphâse, esclâve; chimère, thèse, trêve; empire, surprîse, captîve; aurôre, chôse, augûre, mûse ont la pénult. longue. — Il est vrai que si l'e muet se change en une syllabe masc. alors la voyèle, qui était longue, devient brève. Ainsi, dans je m'égâre, l'a pénult. est long; dans j'égarais, égaré, il est bref. Dites-en de même de j'espère, j'espérais; je pèse, je pesais; il désîre, désirer; ils lîsent, il lisait; il devôre, dévorer; il propôse, proposer; augûre, augurer; il amûse, amuser, etc. = 6°. L' r redoublée, précédée d'un a ou d'un o rend ces voyèles longues, soit devant l'e muet, soit devant les syllabes masc. Bizârre, lârron, éclôrre, il éclôrra, etc.
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LONGANIMITÉ
LONGANIMITÉ, s. f. Patience, clémence;
qui tarde, qui difère de punir. Il se dit sur-tout de Dieu et des
Princes. "Les Pécheurs abûsent de la longanimité
de Dieu. "On ne saurait trop louer la longanimité de
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