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mais en faisant
parler une paysane: "Je ne suis vaniteuse que d'être
votre fille. La Rosière.
....Quel maussade métier!
Disait le vaniteux coursier.
Anon. dans le Mercure.
VANNE
VANNE, ou VANE, s. fém.
VANEAU, s. m. VANER, v. act.
VANERIE, s. fém. VANETTE,
s. f. VANEUR, s. m. VANIER, s.
m. [Vane, no, né, nerie, nète,
neur, nié: 2e e muet au 1er
et au 4e, é fermé au 3e et au
dern. è moyen au 5e.] Vane, espèce
de porte de bois, dont on se sert aux moulins~, aux pertuis des rivières,
etc. qui se hausse et se baisse, pour laisser aler l'eau, ou pour la retenir.
"Lever, abaisser la vane. = Vaneau, oiseau de la grosseur
d'un pluvier, et qui a une hupe noire sur la tête. = Vaner,
nétoyer le grain, par le moyen du van: vaner du blé,
de l'avoine, etc. = Vaneur, celui qui vane des grains. =
Vanette, grand panier rond, plat et à petit bord, dont on
se sert pour vaner l'avoine, avant que de la doner aux chevaux.
= Vanier, qui travaille en osier, et fait des vans, des corbeilles,
des hotes, des claies, etc. = Vanerie, Le métier, ou, la
marchandise du Vanier.
VANTAIL
VANTAIL, s. m. [Van-tail: 1re
long. mouillez l'l finale: ai n'a pas le son d'
é, mais l'a y conserve son propre son.] Un des batans
d'une porte, qui s'ouvre de deux côtés. "les vantaux
d'une porte.
VANTARD
VANTARD, s. m. VANTER, v.
act. VANTERIE, s. fém. [Van-tar, té,
terî-e: 1re lon. 2e é
fermé au 2d, e muet au 3e; le d
final ne se prononce jamais dans le premier.] Vantard, celui qui
se vante. Il est familier, dit l'Acad. Il était déjà
vieux au dernier siècle, et c'est un des mots que La Bruyère
regrette. Il écrit vantart. Voy. VALEUREUX.
= Vanter: louer extrêmement. "On ne sauroit trop vanter
le mérite de cet homme. = Se vanter, ou se dit sans régime;
se louer; il se vante trop; vous vous vantez beaucoup;
ou il régit de devant les noms et les verbes: Se glorifier
de: "Vous vous vantez d'une mauvaise action: "À~ dieu
ne plaise, dit Xavier, que les Bonzes puissent se vanter de m'avoir
contraint de leur céder le champ de batâille. Charlev.
= Se faire fort de: "Il se vante de le faire consentir, etc.
En ce dernier sens, il ne régit que les verbes. = Se Vanter,
VANTERIE n'est que du st. famil.
Vaine louange, qu'on se done à soi-même. "Il y a bien de
la vanterie à tout ce qu'il dit. "On ne peut suporter ses
vanteries.
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VAPEUR
VAPEUR, s. f. VAPOREUX, EûSE,
adj. [Va-peur, poreû, reû-ze: 3e
lon. aux deux dern.] Vapeur est 1°. Fumée, qui s'élève
des chôses humides. "Les vapeurs, qui s'élèvent
des mers et des rivières. Vapeur grossière ou subtile;
maligne, empestée, etc. Fig. "La vapeur de l'encens;
des louanges. = C'est une vapeur, se dit des persones faibles
et délicates; et des chôses légères et de peu
de durée. St. famil.
L'homme, en sa course passagère,
N'est rien qu'une vapeur légère,
Que le soleil fait dissiper.
Rouss.
= 2°. Vapeurs, afections du corps humain, qu'on croyait
causées par des fumées élevées de l'estomac
dans le cerveau, et qu'on atribûe aujourd'hui, avec plus de raison,
aux mouvemens spasmodiques des nerfs. "Vapeurs de rate, de
mère, etc. "Les vapeurs du vin troublent la raison. = Vapeurs,
pris absolument, espèce de maladie, dont l'éfet ordinaire
est de rendre mélancolique, ou sans sujet, ou pour des sujets imaginaires.
— Ce mot a succédé à celui d'hypocondrie,
qui était devenu odieux. Il a comencé à être
en usage au milieu du dernier siècle. Mde de Sévigné
dit à sa Fille: "Vous me paroissez racommodée avec le mot
de vapeurs, que vous ne vouliez pas prononcer qu'on ne vous l'
eût expliqué. "Ceux qui ont des vapeurs n'aiment pas
qu'on prononce ce mot, même quand on le leur explique. = Bains
de vapeurs, en Chimie, distilation, dans laquelle le vaisseau, où
sont renfermées les matières, est échaufé par
les vapeurs de l'eau bouillante. = Prendre les bains de vapeurs;
recevoir sur son corps les vapeurs d'une eau minérale chaûde.
VAPOREUX, qui caûse des vapeurs
(n°.
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