Dictionnaires d'autrefois
Dictionnaires des 17ème, 18ème, 19ème et 20ème siècles

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Il y a 12 entrées dans Nicot, Thresor de la langue française (1606) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762) (Go), Jean-François Féraud: Dictionaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5) (Go)

Nicot, Thresor de la langue française (1606)

supplice (Page 610)
Supplice, Supplicium.

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Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694)

SUPPLICE (Page 517)
SUPPLICE. s. m. Punition corporelle ordonnée par la Justice. Le supplice de la roue, du gibet, du foüet, de la fleur de lys. cruel, horrible supplice. nostre Seigneur a souffert le supplice de la Croix pour nous racheter.

On dit, Condamner quelqu'un au dernier supplice, pour dire, Le condamner à mort. Dans le mesme sens, Mener au supplice, signifie ordinairement, Mener à un supplice, qui est suivi de la mort.

On appelle, Supplices éternels, Les peines des damnez.

Supplice, se dit fig. De tout ce qui cause de la douleur, de la peine, tant au corps qu'à l'esprit. La gravelle, la goute est un horrible supplice. ce m'est un supplice que d'entretenir cet homme-là. l'avarice, l'ambition, l'envie, l'amour ont leurs supplices.

Supplicier. v. a. Faire souffrir le supplice de la mort. On a supplicié aujourd'huy trois voleurs. il fut supplicié en Greve.

Supplicié, [supplici]ée. part.

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Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762)

SUPPLICE (Page 778)
SUPPLICE se dit par extension De tout ce qui cause une douleur de corps vive, & qui dure quelque temps. La gravelle, la goutte est un supplice.

SUPPLICE (Page 778)
SUPPLICE se dit figurément De tout ce qui cause une peine, une affliction, une inquiétude violente. C'est un supplice pour moi que d'entretenir cet homme-là. L'avarice, l'ambition, l'envie, l'amour ont leurs supplices. Il ne se dit guère d'Une peine momentanée.

SUPPLICE. s.m. (Page 778)
SUPPLICE. s.m. Punition corporelle ordonnée par la Justice. Le supplice de la roue, du gibet, du fouet, de la fleur de lis. Cruel, horrible supplice. Notre-Seigneur a souffert le supplice de la Croix pour nous racheter.

On dit, Condamner quelqu'un au dernier supplice, pour dire, Le condamner à la mort. Dans le même sens, Mener au supplice, signifie ordinairement, Mener à un supplice qui est suivi de la mort.

On appelle Supplices éternels, Les peines des damnés.

SUPPLICE se dit par extension De tout ce qui cause une douleur de corps vive, & qui dure quelque temps. La gravelle, la goutte est un supplice.

SUPPLICE se dit figurément De tout ce qui cause une peine, une affliction, une inquiétude violente. C'est un supplice pour moi que d'entretenir cet homme-là. L'avarice, l'ambition, l'envie, l'amour ont leurs supplices. Il ne se dit guère d'Une peine momentanée.

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Jean-François Féraud: Dictionaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788)

SUPPLICE (Page C635b)

SUPPLICE, ou SUPLICE, s. m. SUPLICIER, v. act. [Dern. e muet au 1er, é fer. au 2d.] Suplice est, proprement, une punition corporelle, ordonée par la Justice: le suplice de la roûe, du gibet, etc. Condamner, mener au suplice.
   Pour vous charger ici du soin de son suplice,
   Est-ce à vous que le ciel a commis sa justice?
       Sémiramis.
  Plus le coupable est grand, plus grand est le suplice.
      Volt. Sémiramis.
= Par extension, douleur vive et longue. "La gravelle, la goutte est un vrai suplice. = Fig. Peine, afliction, inquiétude violente, et qui dûre quelque-tems. Pour des coeurs passionés, l'absence est un suplice. "C'est un suplice pour moi que de vivre avec cet homme. Voy. TOURMENT.
   SUPLICIER ne se dit qu'au propre. Faire subir le suplice de la mort. "On a suplicié trois voleurs. "Il fut suplicié en Grève. — Il n'est pas du beau style.

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Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798)

SUPPLICE (Page 614)
SUPPLICE. subst. mas. Punition corporelle ordonnée par la Justice. Le supplice de la roue, du gibet, du fouet, de la fleur de lis. Cruel, horrible supplice. Le supplice de la croix.

On dit, Condamner quelqu'un au dernier supplice, pour dire, Le condamner à la mort. Dans le même sens, Mener au supplice, signifie ordinairem. Mener à un supplice qui est suivi de la mort.

On appelle Supplices éternels, Les peines des damnés.

Supplice, se dit par extension, De tout ce qui cause une vive douleur de corps, et qui dure quelque temps. La gravelle, la goutte est un supplice, un supplice cruel.

Supplice, se dit figurément De tout ce qui cause une peine, une affliction, une inquiétude violente. C'est un supplice pour moi d'entendre cet homme-là, que d'entendre cet homme-là, L'avarice, l'ambition, l'envie, l'amour, ont leurs supplices. Il ne se dit guère d'Une peine momentanée.

Supplice (Page 614)
Supplice, se dit figurément De tout ce qui cause une peine, une affliction, une inquiétude violente. C'est un supplice pour moi d'entendre cet homme-là, que d'entendre cet homme-là, L'avarice, l'ambition, l'envie, l'amour, ont leurs supplices. Il ne se dit guère d'Une peine momentanée.

Supplice (Page 614)
Supplice, se dit par extension, De tout ce qui cause une vive douleur de corps, et qui dure quelque temps. La gravelle, la goutte est un supplice, un supplice cruel.

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Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5)

SUPPLICE (Page 2:794)
SUPPLICE se dit, par extension, de Tout ce qui cause une vive douleur de corps, et qui dure quelque temps. La gravelle, la goutte est un supplice, un supplice cruel.

Il se dit figurément de Tout ce qui cause une peine, une affliction, une inquiétude violente et de quelque durée. C'est un supplice pour moi d'entendre cet homme-là, que d'entendre cet homme-là. L'avarice, l'ambition, l'envie ont leurs supplices.

Fig. et fam., Être au supplice, Souffrir beaucoup de quelque mal, de quelque incommodité, de quelque peine. Depuis que j'ai cet accès de goutte, je suis au supplice. Ne voyant pas revenir son fils, il était au supplice. On le dit aussi en parlant De sujets peu graves. En voyant sa gaucherie, j'étais au supplice. Je suis au supplice quand il faut que je l'entende. On dit de même, Avec ses ennuyeux discours, il me met au supplice.

SUPPLICE. s. m. (Page 2:794)
SUPPLICE. s. m. Punition corporelle ordonnée par la justice. Le supplice de la roue, celui du gibet, du fouet, de la marque, du carcan, sont abolis en France. Le supplice de la croix. Le supplice des parricides. On lui a fait souffrir les plus cruels supplices, les plus horribles supplices. On avait ordonné, préparé son supplice. Des instruments de supplice. L'instrument du supplice.

Condamner quelqu'un au dernier supplice, Le condamner à mort. Mener quelqu'un an supplice, Le mener à un supplice qui est suivi de la mort.

Les supplices éternels, Les peines de l'enfer.

SUPPLICE se dit, par extension, de Tout ce qui cause une vive douleur de corps, et qui dure quelque temps. La gravelle, la goutte est un supplice, un supplice cruel.

Il se dit figurément de Tout ce qui cause une peine, une affliction, une inquiétude violente et de quelque durée. C'est un supplice pour moi d'entendre cet homme-là, que d'entendre cet homme-là. L'avarice, l'ambition, l'envie ont leurs supplices.

Fig. et fam., Être au supplice, Souffrir beaucoup de quelque mal, de quelque incommodité, de quelque peine. Depuis que j'ai cet accès de goutte, je suis au supplice. Ne voyant pas revenir son fils, il était au supplice. On le dit aussi en parlant De sujets peu graves. En voyant sa gaucherie, j'étais au supplice. Je suis au supplice quand il faut que je l'entende. On dit de même, Avec ses ennuyeux discours, il me met au supplice.

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Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5)

SUPPLICE. (Page 2:623)
SUPPLICE. n. m. Peine corporelle ordonnée par la justice. Le supplice de la roue, du fouet, de la marque, du carcan, du gibet. Le supplice des parricides. Des instruments de supplice. L'instrument du supplice.

Condamner quelqu'un au dernier supplice, Le condamner à mort. Mener quelqu'un au supplice, Le mener à l'endroit où il doit être exécuté.

Les supplices éternels, Les peines de l'enfer.

SUPPLICE se dit d'une façon générale des Souffrances corporelles infligées aux vaincus, aux prisonniers, à toute sorte de victimes. Malheur à celui qui tombe aux mains de ces peuples barbares : ils le feront périr dans d'atroces supplices.

Il se dit, par extension, de Tout ce qui cause une vive douleur de corps et qui dure quelque temps. La goutte est un supplice, un supplice cruel.

Fig. et fam., Être au supplice, Souffrir beaucoup de quelque mal, de quelque incommodité, de quelque douleur physique ou morale. J'ai une migraine violente, je suis au supplice. Ne vous voyant pas revenir, j'étais au supplice. Témoin de son embarras, j'étais au supplice. Je suis au supplice quand il faut que je l'écoute. On dit de même, par exagération : Avec ses discours fastidieux, il me met au supplice.

SUPPLICE se dit figurément de Tout ce qui cause une peine, une affliction, une inquiétude violente et de quelque durée. C'est un supplice pour moi que d'entendre cet homme-là. Depuis la dernière lettre de mon fils, le manque de nouvelles me met au supplice. Le supplice de l'absence. Le supplice de l'attente.

Fig., Supplice de Tantale, État d'une personne obligée de se priver d'une chose qui s'offre à sa vue et qui la tente.


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