Il y a 7 entrées dans Nicot, Thresor de la langue française (1606) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 1st Edition (1694) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 4th Edition (1762) (Go), Jean-François Féraud: Dictionaire critique de la langue française (Marseille, Mossy 1787-1788) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 5th Edition (1798) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 6th Edition (1832-5) (Go), Dictionnaire de L'Académie française, 8th Edition (1932-5) (Go)

Navrer, Imponere vulnus vel plagam, Sauciare, Consauciare, Vulnerare.

Navrer aucun quelque peu en son cueur, Perstringere aliquem.

Fort navrer et meurtrir, Contrucidare.

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NAVRER. v. act. Blesser, faire une grande playe. Navrer à mort. navré mortellement. Il est vieux.

Navré, [navr]ée. part. On dit figur. & burlesquement, J'en ay le coeur navré, pour dire, J'en suis fasché, j'en suis touché. NE

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NAVRER. v.a. Blesser, faire une grande plaie. Navrer à mort. Navrer mortellement. Il est vieux.

NAVRÉ, ÉE, participe .

On dit figurément, J'en ai le coeur navré, pour dire, J'en suis très-fâché, j'en suis extrêmement affligé.

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NAVRER, v. act. [Navré: devant l' e muet, l'â est long: il nâvre, nâvrera, etc.] Autrefois blesser. "Navrer mortellement. "Il a été navré pour les péchés des hommes. Abadie. Qui a le coeur navré, amoureux. Joubert. = Aujourd' hui, il ne se dit qu'au figuré. "Cela me nâvre le coeur. L'Acad. ne le dit qu'au participe: j'en ai le coeur navré. = On ne le dit qu'avec coeur:
   O barbarie! ô douleur, qui me nâvre.       DE C...
Dans le Journ. de Paris, on marque ce mot du caractère italique; critique indirecte.

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NAVRER. v. a. Blesser, faire une grande plaie. Navrer à mort. Navrer mortellement. Il est vieux dans ce sens.

On dit figurément, J'en ai le coeur navré, et quelquefois absolument, J'en suis navré, pour dire, J'en suis extrêmement affligé; Vous me navrez de douleur, pour, Vous m'affligez extrêmement.

Navré, ée. participe.

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NAVRER. v. a. Blesser, faire une grande plaie. Navrer à mort. Navrer mortellement. Il est vieux dans ce sens.

Il ne s'emploie guère que figurément, et signifie, Causer une grande peine, une extrême affliction. En m'apprenant cette nouvelle, vous m'avez navré, vous m'avez navré de douleur. J'en suis navré. J'en ai le coeur navré.

NAVRÉ, ÉE. participe

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NAVRER. v. tr. Causer une grande peine, une extrême affliction. En m'apprenant cette nouvelle, vous m'avez navré, vous m'avez navré de douleur. J'en suis navré. J'en ai le coeur navré. Un air navré.