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Au reste, il n'est question jusqu'ici que du point
d'attouchement simple; car il y a des points d'attouchement qui équivalent à trois points d'intersection,
comme dans l'attouchement au point d'inflexion; d'autres
équivalent à quatre points d'intersection, comme
dans l'attouchement au point de serpentement infiniment
petit; & ainsi à l'infini; voyez
Ainsi on dit force attractive, vis attractiva, &c.
La vertu attractive de l'aimant se communique au
fer, en faisant toucher le fer à l'aimant. Voyez
Les attractifs ne different point des remedes qui
font mûrir & digérer. Voyez
Les principaux simples de cette nature sont les différentes matieres grasses, la fiente de pigeon & celle des vaches, le son, le levain, le hareng, l'encens, la poix, la résine, l'huile, &c.
La matiere étant raréfiée par les remedes, & par conséquent devenue plus coulante, le sang qui circule sans cesse peut aisément l'entraîner dans son cours, la mêler ainsi avec la masse commune, & causer de grands desordres.
La raréfaction lui faisant occuper un espace plus considérable, il en résulte une extension des parties qui la contiennent; & le sentiment en est douloureux. Un plus grand concours des fluides, & par conséquent une augmentation de la tumeur, en sont d'autres fâcheux effets. Il faut donc administrer ce genre de médicamens avec une extrème circonspection. (N)
Comme la réaction est toûjours égale & contraire
à l'action, il s'ensuit que dans toute attraction le moteur
est attiré vers le mobile autant que le mobile
vers le moteur. Voyez
Dans l'usage ordinaire on dit qu'un corps A est attiré vers un autre corps B, lorsque A est lié ou attaché avec B par le moyen d'une corde, d'une courroie, ou d'un bâton; c'est de cette maniere qu'un cheval tire un charriot ou une barque: & en général on
De plus, lorsqu'on voit deux corps libres éloignés
l'un de l'autre s'approcher mutuellement sans que
l'on apperçoive de cause, on donne encore à ce phénomene
le nom d'attraction; & c'est principalement
dans ce dernier sens qu'il a été employé par les philosophes
anciens & modernes. L'attraction prise dans
le premier sens, se nomme plus communément traction. Voyez
Attraction ou force attractive, dans l'ancienne Physique, signifie une force naturelle qu'on suppose inhérente
à certains corps, & en vertu de laquelle ils
agissent sur d'autres corps éloignés, & les tirent à
eux. Voyez
Le mouvement que ces prétendues forces produisent,
est appellé par les Péripatéticiens mouvement
d'attraction, & en plusieurs occasions, suction; & ils
rapportent différens exemples où, selon eux, ce mouvement
se remarque: ainsi nous respirons l'air, disent-ils,
par attraction ou suction; de même nous suçons par
attraction une pipe de tabac: c'est encore par attraction qu'un enfant tete: c'est par attraction que le sang
monte dans les ventouses, que l'eau s'éleve dans les
pompes, & la fumée dans les cheminées; les vapeurs
& les exhalaisons sont attirées par le soleil, le fer par
l'aimant, les pailles & la poussiere par l'ambre & les
autres corps électriques. Voyez
Si ces philosophes avoient fait un plus grand nombre
d'expériences, ils auroient bientôt reconnu que
ces différens phénomenes venoient de l'impulsion
d'un fluide invisible. Aussi la plûpart des effets que
les anciens attribuoient à l'attraction, sont aujourd'hui attribués à des causes plus naturelles & plus
sensibles, principalement à la pression de l'air. Voyez
C'est la pression de l'air, par exemple, qui produit
les phénomenes de l'inspiration des ventouses,
de la suction des pompes, des vapeurs, des exhalaisons,
&c. Voyez
Sur les phénomenes de l'attraction électrique &
magnétique, voyez
La puissance opposée à l'attraction est appellée répulsion; & on observe que la répulsion a lieu dans
quelques effets naturels. Voyez
Attraction ou puissance attractive, se dit plus particulierement,
dans la philosophie Newtonienne, d'une
puissance ou principe, en vertu duquel toutes les
parties, soit d'un même corps, soit de corps différens,
tendent les unes vers les autres; ou pour parler
plus exactement, l'attraction est l'effet d'une puissance,
par laquelle chaque particule de matiere tend
vers une autre particule. Voyez
Quoique ce grand philosophe se serve du mot d'attraction, comme les philosophes de l'école, cependant, selon la plûpart de ses disciples, il y attache une idée bien différente. Nous disons selon la plûpart de ses disciples, car nous ne faisons que détailler ici ce qui a été dit sur l'attraction, nous réservant à exposer à la fin de cet article notre sentiment particulier.
L'attraction dans la Philosophie ancienne étoit, selon
eux, une espece de qualité inhérente à certains
corps, & qui résultoit de leurs formes particulieres
& spécifiques; & l'idée que les anciens philosophes
attachoient à ce mot de forme, étoit fort obscure.
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