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La sella étoit moins élevée que la lectica, & ne pouvoit contenir qu'une personne assise.
2°. Lectica signifioit encore le cercueil dans lequel on portoit les morts au bucher. On les plaçoit sur ce brancard, habillés d'une maniere convenable à leur sexe & à leur rang: on en trouvera la preuve dans Denys d'Halicarnasse, dans Cornelius Nepos & autres historiens. Voyez aussi Kirchman, de suneribus Romanorum.
Il est vraissemblable que lectica est dérivé de lectus, un lit, parce qu'il y avoit dans la litiere un coussin & un matelas comme à un lit.
L'invention de cette voiture portative par des hommes ou par des bêtes, venoit des rois de Bithynie; mais l'usage de ces voitures prit une telle faveur à Rome, que sous Tibere, les esclaves se faisoient porter en litiere par d'autres esclaves inférieurs. Enfin, cette mode s'abolit sous Alexandre Sévere, pour faire place à celle des chars, qui s'introduisit jusques chez les gens du menu peuple de Rome, à qui l'empereur permit de décorer leurs chars, & de les argenter à leur fantaisie.
Je finis d'autant mieux que le lecteur peut se dédommager de mes omissions par le traité de Scheffer, de re vehiculari in - 4°. & celui d'Arstorphius, de lectis & lecticis. in - 12. (D. J.)
Pollux dit que le lytierse étoit une chanson de deuil qu'on chantoit autour de l'aire & des gerbes, pour consoler Midas de la mort de son fils, qui, selon quelques - uns, avoit été tué par Hercule. Cette chanson n'étoit donc pas une chanson grecque dans son origine. Aiussi Pollux la met - il au rang des chansons étrangeres; & il ajoute qu'elle étoit particuliere aux Phrygiens, qui avoient reçu de Lytiersez l'art de l'Agriculture. Le scholiaste de Théocrite assure que de son tems les moissonneurs de Phrygie chantoient encore les éloges de Lytiersez, comme d'un excellent moissonneur.
Si le lytierse a été dans son origine une chanson étrangere aux Grecs, qui rouloit sur les éloges d'un prince phrygien, on doit reconnoître que les moissonneurs de la Grece n'adopterent que le nom de la chanson, & qu'il y eut toujours une grande différence entre le lytierse phrygien & le lytierse grec. Ce dernier ne parloit guere ni de Lytiersez, ni de Midas, à en juger par l'idille X de Théocrite, où le poëte introduit un moissonneur, qui après avoir dit; voyez ce que c'est que la chanson du divin Lytiersez, la rapporte partagée en sept couplets, qui ne s'adressent qu'aux moissonneurs, à ceux qui battent le grain, & au laboureur qui emploie les ouvriers. Au reste cette chanson de Lytiersez passa en proverbe en Grece, pour signifier une chanson qu'on chantoit à contrecoeur & par force. Pollux, lib. lV. c. vij. Erasm. adag. chil. iij. cent. 4. adag. 75. diss. de M. de la Nause, sur les chansons anciennes. Mém. de l'acad. des Belles - Lettres, tome IX. pag. 349. & suiv.
Ce terme est usité sur - tout en matiere bénéficiale, pour exprimer la contestation qui est pendante entre deux contendans, pour raison d'un même bénéfice; quand l'un des deux vient à décéder pendant le litige, on adjuge à l'autre la possession du bénéfice. (A)
La litispendance est un moyen d'évocation, c'est - à - dire que quand on est déja en procès avec quelqu'un dans une jurisdiction, on peut évoquer une demande qui est formée devant un autre juge, si cette demande est connexe avec le premier procès.
Pour que la litispendance puisse autoriser l'évocation, il faut que ce soit entre les mêmes personnes, pour le même objet, & en vertu de la même cause.
Les déclinatoires proposés pour cause de litispendance, doivent être jugés sommairement à l'audience, suivant l'article 3. du tit. 6. de l'ordonnance de 1667. (A)
Mais M. de Marsais, qui a examiné très - philosophiquement la matiere des figures, dit que
Ce que j'ai remarqué sur l'ironie (voyez Next page
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