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Chérille poëte grec, étoit natif de Jase; il fe rendit célebre par son poëme sur la victoire, que les Athéniens remporterent contre Xerxès; & cet ouvrage leur parut si beau, qu'ils lui donnerent une piece d'or pour chaque vers. C'est ainsi qu'Octavie récompensa Virgile, pour l'éloge de Marcellus qu'il avoit placé avec tant d'art dans le VI. livre de l'Enéïde. Nous connoissons cet éloge de la plume du cygne de Mantoue, & nous ne cessons de l'admirer; mais le tems nous a envié la piece de Chérille qui lui fit tant d'honneur; il ne nous reste que quelques courts fragmens des vers du poëte de Carie. (D. J.)
Aussi - tôt qu'un tartare apperçoit une de ces taches sur son corps, il va trouver un cosaque, qui n'est ordinairement qu'un medecin de bestiaux; il arrache la tache avec ses dents jusqu'au sang, où il enfonce dans le milieu une aiguille & la tourne en - dessous en tous sens, & continue à la détacher ainsi
Cette maladie se manifeste dans les chevaux àpeu près par les mêmes symptomes, excepté que la tache ou le bubon sont beaucoup plus considérables; souvent leur soif est si ardente, qu'ils se noyent dans les rivieres à force de boire. Quand on s'apperçoit à tems qu'ils sont attaqués de cette maladie, on ouvre le bubon avec un couteau, ou bien on y enfonce jusqu'au vif un fer rouge. Ce bubon se forme sur toutes les parties du corps du cheval, mais sur - tout sur le poitrail, & sur les parties de la génération: on laisse manger très - peu l'animal durant la cure; les vaches sont moins sujettes à cette contagion que les chevaux, & les brebis encore moins que les vaches. M. Gmelin, dont nous avons tiré le détail qui précede, observe qu'on ne se souvient point d'avoir jamais éprouvé la vraie peste en Sibérie. Voyez Gmelin, voyage de Sibérie. Ce savant voyageur dit avoir eu occasion de traiter un homme du pays attaqué de la même maladie: la tache ou la tumeur lui étoit venue au menton; & comme après avoir eu recours au remede usité par les Cosaques, il négligea de faire autre chose; M. Gmelin voyant que le cas étoit pressant, eut recours aux remedes les plus violens; il commença par faire à la plaie des scarifications profondes; il arrêta le sang avec de l'eau - de - vie, faute d'autre chose; il répandit sur la plaie du précipité rouge, & mit par - dessus un emplâtre émollient, pour exciter la suppuration, & lui fit prendre intérieurement en quatre prises quatre grains de mercure doux à trois heures de distance: de cette maniere, il le tira d'affaire & fit disparoître les symptomes qui menaçoient sa vie. Gmelin, voyage de Sibérie, tome IV. de l'édition allemande. ( - )
Ensuite le mot ïatralipte, désigna un medecin, qui
traitoit les maladies par les frictions huileuses, un
medecin oignant,
On sait que dans le tems des Romains, l'application
des huiles, des onguens, des parfums liquides,
dont on se servoit avant & après le bain, occupoit
un grand nombre de personnes. Alors ceux
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