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On en distingue de plusieurs sortes, d'indispensables, d'utiles, & de voluptueuses. Les améliorations indispensables sont celles qui étoient absolument nécessaires pour la conservation de la chose. Les utiles sont celles qui n'ont fait qu'augmenter sa valeur ou son produit. (On tient compte à celui qui a fait les unes ou les autres, quoiqu'il n'eût pas commission des les faire.) Les améliorations voluptueuses sont celles qui n'ajoûtent que des agrémens extérieurs à la chose, sans en augmenter le prix. On n'est pas obligé de tenir compte de celles - là à celui qui les a faites sans pouvoir. (H)
Si on trouvoit une terre trés - pierreuse, on la pas<cb->
Quelques Auteurs prétendent que le mot amen n'est qu'un composé des lettres initiales de ces mots, adonaï melech neeman, Dominus rex fidelis, expression usitée parmi les Juifs, quand ils vouloient donner du poids & de l'autorité à ce qu'ils disoient. En effet, pour exprimer en abregé les mots > >, adonaï, meleck, neeman, les Rabbins ne se servent que des lettres initiales, qui jointes ensemble forment réellement le mot >, amen.
Les Cabalistes Juifs, en suivant leur méthode de
chercher des sens cachés dans les mots, méthode
qu'ils appellent notaricon, forment avec le mot amen,
la phrase entiere adonaï melech neeman. Voyez
D'un autre côté, il est certain que le mot amen se
trouvoit dans la langue hébraïque, avant qu'il y eût
au monde ni Cabale ni Cabalistes, comme on le voit
au Deutéronome, ch. xxvij. v. 15. V.
La racine du mot amen est le verbe aman, lequel
au passif signifie être vrai, fidele, constant, &c. d'où
a été fait le nom amen qui signifie vrai; puis du nom
amen on a fait une espece d'adverbe affirmatif, qui
placé à la fin d'une phrase ou d'une proposition, signifie
qu'on y acquiesce, qu'elle est vraie, qu'on en souhaite
l'accomplissement, &c. Ainsi, dans le passage
que nous venons de citer du Deutéronome, Moyse
ordonnoit aux Levites de crier à haute voix au peuple: maudit celui qui taille ou jette en fonte aucune image, &c. & le peuple devoit répondre amen; c'est - à - dire, our, qu'il le soit, je le souhaite, j'y consens. Mais
au commencement d'une phrase, comme il se trouve
dans plusieurs passages du Nouveau - Testament, il
signifie vraiment, véritablement. Quand il est répété
deux fois, comme il l'est toûjours dans S. Jean, il a
l'effet d'un superlatif, conformément au génie de la
langue Hébraïque, & des deux langues dont elle est
la mere, la Chaldaïque & la Syriaque. C'est en ce
sens qu'on doit entendre ces paroles: amen, amen,
dico vobis. Les Evangélistes ont conservé le mot hébreu
amen dans leur grec, excepté S. Luc qui l'exprime
quelquefois par
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