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Ils donnent aussi le nom de simia à un autre art, qui a pour objet les noms & les nombres, dont on tire une espece de divination, de la même maniere que des points & des lignes, par le moyen de la géomancie. Cette science des noms va bien loin, parce qu'elle comprend aussi celle des noms des esprits, & leur invocation; & dans le livre intitulé kitah al anwar, le livre des lumieres, on trouve 28 alphabets de la simia pour faire des talismans, afin d'attirer les esprits, & d'en tirer divers usages; de sorte qu'ils définissent cette science, l'art de connoître les esprits supérieurs, & de faire descendre jusqu'à nous leurs vettus, pour obtenir ce que nous desirons.
Le mot de simia vient des mots arabes sam & samat, qui signifient les veines d'or & d'argent qui se trouvent dans les mines. Les Arabes attribuent l'invention de la simia à Ammonius, & celle de la kimia ou chimie proprement dite, à Kirum ou Carum, c'est - à - dire à Chiron le centaure, précepteur d'Achile, qu'ils prétendent, selon M. d'Herbelot, n'être autre chose que le coré de Moïse. Voyez ses articles Simia & Kimia. (D. J.)
Similaire se dit aussi en parlant d'un même corps,
dont les parties sont aussi toutes de la même nature.
On les appelle autrement homogenes; ainsi l'eau est un
fluide homogene ou similaire. Au - contraire l'air, dont
les parties n'ont pas toutes la même densité, est un
fluide hétérogene & non similaire. Voyez
On en compte ordinairement de dix sortes; savoir, les os, les cartilages, les ligamens, les membranes, les fibres, les nerfs, les arteres, les veines, la chair, & la peau: on peut les voir chacune sous son article particulier, &c.
Le docteur Grew remarque dans son anatomie des
plantes, qu'elles ont pareillement leurs parties similaires & organiques. Voyez
La quantité peut différer ou être la même dans les choses semblables. Quand elle differe, on se sert de cette disproportion de choses semblables pour les distinguer.
L'identité de quantité fait ce qu'on appelle égalité, dont voyez l'article; & la similitude porte sur tout ce qui n'est pas quantité dans les êtres. Léibnitz qui a donné le premier une idée distincte de la similitude, définit les choses semblables: ea quoe non possunt distingui nisi per comproesentiam. Mais ce terme de comprusentia aura quelque chose d'obscur & de trop resserré, si on le restreint à la présence des objets qui s'offrent à - la - fois à nos sens. Pour rendre l'expression de Léibnitz juste, & son idée véritable, il faut étendre la comprésence à la possibilité d'appliquer non - seulement les objets l'un sur l'autre, mais encore à celle de comparer successivement deux objets, l'un présent, & l'autre absent, à un troisieme, qui serve de mesure & de proportion commune.
Si deux ou plusieurs objets ressemblans sont présens
à - la - fois, la place que chacun d'eux occupe, le
distingue des autres. S'ils ne s'offrent pas aux sens
en même tems, on procede à l'égard de ceux qui different
en quantité, par la voie de comparanon à
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