Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

RECHERCHE Accueil Aide-Mémoire GEHLF ATILF ARTFL Courriel

Previous page

Page A466b

Constitutions, des Rescrits des Empereurs Romains. C'est ce qu'on apèle le Code, absolument et sans addition. — Par imitation, on a dit, le Code Théodosien, ou de Théodose, et en France, le Code Henri, le Code Louis, le Code Civil, le Code Criminel: le Code Noir, le Code des Curés, etc. Ce mot vient du latin codex, livre.

CODÉCIMATEUR


CODÉCIMATEUR, s. m. Celui qui perçoit des dixmes avec un aûtre.

CODICILLAIRE


CODICILLAIRE, adj. CODICILLE, ou CODICILE, s. m. [Dans le premier, on prononce les 2 ll sans les mouiller: dans le 2d, on n'en prononce qu'une: Kodicil--lère; 4e è moy. et long: Kodicile.] Codicile, est une disposition écrite, par laquelle un Testateur ajoute, ou change quelque chôse à son testament. — Codicillaire, qui est contenu dans un codicile: legs, claûse, disposition codicillaire.
   Rem. Quelques-uns confondent codicille avec testament. L'essence de celui-ci est l'institution d'héritier. Le Codicille supôse cette institution faite auparavant, et ne fait que changer, ou ajouter des claûses, concernant les legs; ou laisse subsister l'institution faite par la Loi. "Par son codicile, il a changé trois claûses dans son testament. L. T.

CODONATAIRE


CODONATAIRE, subst. m. et f. [Ko--donatère: 4e è moy. et long.] Celui ou celle, qui est associé d'un aûtre dans une donation. "L'oncle est le codonataire~ du neveu; la soeur est la codonataire~ du frère: l'intérêt des codonataires~ est de consentir à cet acomodement.

COECITÉ


COECITÉ, ou CÉCITÉ, s. f. État d'une persone aveugle. "La seule incomodité à laquelle les Lapons soient sujets, c'est la cécité. Bufon. — La Touche trouvait ce mot barbâre: il dit pourtant qu'il serait à souhaiter qu'il fût en usage, parce que aveuglement ne se dit point dans le propre. Voy. AVEUGLEMENT. — Cécité n'est encôre que dans les livres: on ne le dit point en conversation: ce serait pédanterie que de s'en servir. Voyez CÉCITÉ. Si ce mot pâsse dans le langage ordinaire, on préférera Cécité à Coecité, comme on écrit cénobite au lieu de coenobite. L'oe, prononcé comme un e simple, n'est pas dans le génie de la Langue. L'Acad. écrit cécité.

COEFFE


COEFFE, COEFFER: voyez COIFFE, COIFFER.

Next page


Copyright © 2003 GEHLF, École normale supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.