RECHERCHE | Accueil | Aide-Mémoire | GEHLF | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page A447b
mais aujourd'hui il est certainement masc.Cimeterre est
un grand coutelas recourbé, qui ne tranche que d'un côté.
— Cimetière est un lieu destiné à enterrer
les morts..
Les Angevins et les Manceaux disent Cemétière,
d'aûtres disent cimitière: c'est cimetière
qu'il faut dire.
Rem. 1°. Les Chrétiens ne comptaient
leur mort que pour un sommeil, suivant le langage de l'Ecriture. Et delà
vient le nom de cimetière, qui en grec ne signifie qu'un
dortoir.
Fleury, Moeurs des Chrétiens. — On ne doit se servir de cimetière,
qu'en parlant des Chrétiens.
2°. Ce mot n'est pas noble, dit Ménage,
dans ses remarques sur Malherbe, qui l'a employé quelquefois.
Sur le siège d'Ostende, qui fut très long.
Qu'attendez-vous destins? Ceci,
n'est pas matière,
Qu'avec que tant de doute il faille décider.
Toute la question n'est que d'un cimetière.
Prononcez librement qui le doit posséder.
Et dans un fragment sur la prise de La Rochelle:
La Rochelle est en poûdre, et ses
Champs désertés
N'ont face que de cimetière.
Où gissent les tyrans qui les ont
habités.
Nos Poètes, ajoute Ménage, ne l'emploiroient
pas aujourd'hui dans un poème sérieux. L'usage a toujours
plus confirmé cette observation.
On dit figurément, mais dans le style familier
seulement, d'un pays dont l'air est mortel pour les étrangers,
que c'est leur cimetière.
CIMIER
CIMIER, s. m. [Ci-mié; 2eé
fer. et dout.] 1°. L'ornement qu'on porte au haut d'un casque. =
2°. Pièce de boeuf prise sur le quartier de derrière.
CINâBRE
CINâBRE, s. m. [2e lon. 3ee
muet.] Combinaison de soufre et de mercûre, qui forme un corps solide
d'un beau rouge. Il y en a un naturel, et un aûtre
artificiel.
CINAMôME
CINAMôME, Trév. Voy. CINNAMôME.
CINÉFACTION
CINÉFACTION. Voy. CINÉRATION.
Next page
CINÉRAIRE
CINÉRAIRE, adj. CINÉRATION,
s. f. [Cinérère, cinéra-cion; 2eé
fer. 3e è moy. et long au 1er.] Le
premier ne se dit que d'une urne qui renferme des cendres. Acad.Rich.
Port. Il faut ajouter, des corps brûlés après
la mort, ainsi que c'était la coutume des Anciens. Ce mot n'
est donc pas du discours ordinaire. — Trév. le définit,
qui
appartient
Copyright © 2003 GEHLF, École normale
supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université
de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.