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de celui qui parle tout bâs à l'oreille de quelqu'un. — L'Acad. ne met que Chuchoter dans le même sens. Trév. et le Rich. Port. le disent aussi du cri des moineaux. Le dernier dit Chuchoter pour le 1er sens.
CHUCHOTEUR
CHUCHOTEUR, ou CHUCHETEUR,
EûSE,
s. m. et f. L'Acad. met les deux, quoiqu'elle ne dise pour le
verbe que Chuchoter. Celui, celle qui a coutume de chuchoter. "Les
chuchoteurs
sont incommodes en compagnie.
CHUCHOTERIE
CHUCHOTERIE, s. f. [3e et dern. e
muet, 4e lon.] Entretien de ceux qui se parlent à l'
oreille, de peur d'être entendus des aûtres. "C'est entr'
eux une continuelle chuchoterie.
CHUT
CHUT! Interj. dont on se sert pour imposer silence.
CHUTE
CHUTE, s. f. Le Dict. d'Ortog. écrit Chûte,
et dit que l'acc. circ. est nécessaire, parce que la syll. est
longue. On l'a suivi dans le Dict. Gramm. — Mais l'Acad.
ne met point d'accent; et D'Olivet, dans sa Prosodie, dit que
dans la terminaison en ute, l'u est bref, excepté
dans Flûte. On écrivait aûtrefois Cheute.
— Chute, mouvement d'une chôse qui tombe: il a fait une lourde
chute;
il est incommodé d'une chute de cheval. —
Chute d'humeurs,
débordement des humeurs qui tombent du cerveau. Chute des feuilles,
la saison où les feuilles tombent. "Ils est à craindre que
ce malade ne meure à la chute des feuilles. — Chute
est beau au figuré. 1°. Mort glorieuse dans un combat. "Leur
mort fait leur bonheur; des trésors, des conquêtes ne valent
pas une chute si belle. Jér. Dél. = 2°.
Malheur, disgrace: il ne se relèvera jamais de sa chute.
= 3°. Faute envers Dieu; la chute du premier homme, des
Anges. Être une ocasion de chute et de scandale. = 4°.
En parlant d'un Sonet, d'un Madrigal, d'une Épigramme, la pensée
qui les termine. — En parlant d'une période, la cadence et l'harmonie
avec laquelle cette période finit. = 5°.
Chute d'une
Pièce de Théatre, son mauvais succès.
Qui, tout meurtri des coups de sa muse tragique,
Tomba de chute en chute au trône
académique.
Gilbert.
CHY
*CHY. Vieux mot: CI. On disait
chy-après,
pour, ci-après.
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CHYLE
CHYLE, s. m. Suc blanc, qui se forme de la partie
la plus subtile des alimens
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