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Page A309b
s. m. [2e e muet, 4e é ferm. et dout. au 2d; vi-nié.] Brandevin est un terme emprunté de l'allemand pour signifier de l'eau-de-vie. C'est comme qui dirait, bran de vin, comme on dit bran de son; avec la diférence que bran est ce qu'il y a de plus grossier, et que le brandevin, ou l'eau de vie, est ce qu'il y a de plus spiritueux dans le vin. — BRANDEVINIER est celui, qui vend et qui crie du brandevin dans un camp, dans une garnison. — On dit aussi, Brandevinière, de celle qui fait ce métier.
BRANDILLEMENT
BRANDILLEMENT, s. m. BRANDILLER,
v. a. BRANDILLOIRE, s. f. [1re long. Mouillez
les ll à la 2de. 3e e muet au
1er, e fer. au 2d; long. au 3e: Brandi--gloâ-re.]
Brandiller; c'est mouvoir deçà et de-là. Brandiller
les jambes, les brâs. — BRANDILLEMENT
est le mouvement qu'on se done en se brandillant. — BRANDILLOIRE:
Branches entrelacées, ou quelque autre chôse de semblable,
dont les jeunes gens se servent à la campagne pour se brandiller;
"Se mettre sur une brandilloire.
BRANDI
BRANDI, IE, adj. Il ne se
dit que dans ces phrâses proverbiales; enlever un gros fardeau
tout brandi; l'enlever tout d'un coup: enlever un homme
tout brandi; en l'état où il se trouve.
BRANDON
BRANDON, s. m. 1°. Flambeau fait avec de la
paille tortillée. Alumer des brandons. 2°. Paille entortillée
au bout d'un bâton qu'on enfonce dans quelques héritages,
pour marquer qu'ils sont saisis. 3°. Brandons; corps enflamés,
qui s'élèvent d'un incendie.
Rem. 1°. Brandon est vieux au figuré:
nos Poètes ne parlent plus des célestes brandons,
du brandon de l'amour, etc. On ne dit aujourd'hui que flambeau.
2°. On apelait autrefois le premier Dimanche de Carême:
le Dimanche des Brandons, parce que ce jour-là le peuple
alumait des feux, et en portait dans les rûes et dans les campagnes.
BRANLANT
BRANLANT, ANTE, adj. [1re
et 2e lon.] Qui branle. Avoir la tête branlante,
les jambes branlantes. — On apèle château branlant;
en style proverbial, ce qui est mal assuré et paraît
près de tomber.
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BRANLE
BRANLE, s. m. Agitation de ce qui est remué,
tantôt d'un côté, tantôt de l'aûtre. Acad.
Défaut d'arrêt, qui fait qu'une chôse s'agite en
deçà et en delà. Trév. — Il s'emploie
au figuré, mais seulement dans le
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