RECHERCHE | Accueil | Aide-Mémoire | GEHLF | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page A287a
dit que si c'était
tout de bon, c'était trop peu; et que si c'était
par jeu, c'était trop. Le Gendre.
C'en est trop, si c'est badinage,
Et trop peu, si c'est tout de bon.
Vaudeville.
Tout de bon! À~ la tête de la phrâse est interjection.
"Tout de bon! vous ne pouviez pas vivre? c. à. d. Est-il
vrai que vous ne pouviez pas vivre? — Dans le cours de la phrâse,
il est adverbe, et signifie réellement. "Elle prit tout
de bon du goût pour moi.
BON, s. m. Le bon et le mauvais;
le bon de l'afaire, etc.
Rem. BON, adjectif, entre
dans plusieurs expressions du style familier. — Faire bonne mine à
mauvais jeu, et contre fortune bon coeur, cacher ses déplaisirs
et s'armer de constance. — Avoir bon pied, bon oeil; être
alerte et vigoureux. — Mettre quelqu'un sur le bon pied;
le bien établir, ou bien, l'acoutumer à obéir, lui
faire prendre bon pli. — Parler bon Français; s'expliquer
avec franchise et sans déguisement. — Si je faisais cela, je ne
serais pas bon à donner aux chiens; on me lapiderait; j'exciterais
l'indignation publique. — On dit, de celui qui n'est bon à rien,
qu'il n'est bon qu'à noyer; qu'il n'est bon ni
à rotir, ni à bouillir, etc. Voy. CHAT,
COMPTE, MALHEUR, MEILLEUR.
BONACE
BONACE, s. f. Calme, tranquilité. Il ne
se dit que de la mer. Temps de bonace; être en bonace.
— Il n'est plus du style noble. Malherbe dit:
Il n'est plus rien qui menace
De troubler notre bonace.
On ne le dirait pas aujourd'hui.
BONBON
BONBON, s. m. 1°. Friandise. On vous donera
du bonbon. Terme dont on se sert avec les enfans. 2°. = Dragée;
"boite à bonbons. Quelques-uns disent bonbonière.
Next page
BOND
BOND, s. m. [le d ne se prononce pas.]
Le saut, le rejaillissement que fait un ballon, une balle, etc. lorsqu'
étant tombé à terre, il se relève plus ou moins
haut. "Atendre, prendre la balle au bond: le boulet de canon fit
plusieurs bonds: entre bond et volée.
On dit, proverbialement, faire faux bond à;
manquer à. "Il, ou elle a fait faux bond à son honeur.
— Faire une chôse du second bond; après coup
et dans un temps où l'on ne nous en sait pas gré. — Prendre
la balle au bond; saisir l'ocasion favorable.
Copyright © 2003 GEHLF, École normale
supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université
de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.