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que le derrière touche presque les talons. C'est la manière de s'asseoir des Orientaux. "S'acroupir auprès du feu.
ACCROUPISSEMENT
ACCROUPISSEMENT ou ACROUPISSEMENT,
s. m. [A-krou-pice-man; 4e e muet.] État
d'une persone acroupie.
ACCUEIL
ACCUEIL ou ACUEIL, s. m.
[A-keuil, bref; mouillez l'l finale.]
Rem. Malherbe écrit accueuil, et
c'est ainsi qu'il faudrait écrire; ou accoeuil, comme M.
de Wailly, pour rendre l'orthographe conforme à la prononciation.
Akeuil
serait encore plus simple, et le meilleur de tous, si la lettre k
n'était pas comme étrangère à la langue Française.
— En écrivant accueil, comme c'est l'ancien usage, on est
induit à prononcer, ou aku-eil, ou akeil. Ue
ne saurait peindre à l'oeil le son de la dipht. eu. — Cet
u est là muet, et ne sert qu'à doner au c
un son fort qu'il n'a pas devant l'eu, pour indiquer le son de
la dipht. eu: acueuil.
ACCUEIL; Réception qu'on
fait à quelqu'un qui vient à nous. — Il se dit en bone ou
en mauvaise part, suivant l'adjectif qui l'acompagne: "Il m'a fait
un bon acueil; il lui lui fit un mauvais acueil. Mais faire
acueil tout seul ne se dit qu'en bone part. "Le Prince lui fit
acueil. L. T.
ACCUEILLIR
ACCUEILLIR ou ACUEUILLIR,
v. a [A--keu-gli, mouillez les ll; tout bref. Voyez ACCUEIL.]
Recevoir quelqu'un qui vient à nous. — Suivant le P. Bouhours,
on ne doit pas se servir de ce verbe en bone part; et au lieu de dire,
il a été favorablement acueilli, on doit dire,
il a été bien reçu, on lui a fait un accueil
favorable. — Il souffrait acueilli au figuré: acueilli
de la tempête, de toute sorte de malheurs. Il aprouve
même accueilli de la fièvre. D'autres, dit Th.
Corneille, veulent qu'il soit beaucoup mieux de dire, batu de
la tempête, surpris de la fièvre, acablé
de toute sorte de malheurs. Cette dernière opinion paraît
la plus sûre. Cependant l'Acad. aprouve Acueillir
sans exception dans tous ces sens différens; et les bons Auteurs
s'en servent sans scrupule. "L'Histoire de Saladin (par M. Marin)
fut
bien accueillie des Gens de Lettres.
ACUEILLIR se conjugue comme cueillir.
Voy. ce verbe.
ACCUL
ACCUL ou ACUL, s. m. [L'
l
se prononce: bref.] Lieu qui n'a point d'issûë, où
l'on est aculé.
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ACCULER
ACCULER ou ACULER, v. a.
Pousser quelqu'un
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