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pour.... Baste! C'est assez: baste pour cela, passe pour cela.
BASTIDE
BASTIDE, s. f. [l's se prononce.] Nom
qu'on done en Provence aux maisons de plaisance. Acad. Ce nom leur
est sur-tout doné à Marseille et aux environs. Il
y a beaucoup de cantons en Provence où il n'est pas en usage. À~
Arles, on dit un mas.
BASTINGUE
BASTINGUE, s. f. BASTINGUER
(se), v. réc. [Bas-tein-ghe, tein-ghé, 2e
long. 3e e muet au 1er, é fer.
au 2d.] Toiles matelassées qu'on tend sur les bords des Vaisseaux
pour cacher à l'énemi dans un combat ce qui se fait sur
le pont, et pour parer les bales de fusil. Acad. — Trév.
met aussi bastingûre; et ce qui est plus singulier, il dit
qu'on l'apèle autrement, pavois ou pavesade. Mais
ceux-ci ne sont que pour l'ornement, et l'aûtre pour la défense.
— Se bastinguer, c'est tendre des bastingues.
BASTION
BASTION, s. m. BASTIONÉE,
adj. fém. [Bas-tion, tio-né-e.] Le bastion
est un ouvrage de fortification, un peu avancé hors du corps de
la Place. — Une tour bastionnée, est un ouvrage qui tient
de la tour et du bastion.
BASTONADE
BASTONADE, s. f. Coups de bâton: "Il craint
la bastonade; doner des bastonades.
BASTONER
BASTONER, Trév. Voyez BâTONER.
Doner des coups de bâton.
BâT
BâT, s. m. [Bâ, long le t
ne se prononce pas.] Selle pour les bêtes de somme: bât
de mulet, de cheval, d'âne. Cheval de bât.
On dit, dans le style familier, d'un homme stupide, que
c'est un cheval de bât; de celui qui a une afaire fâcheûse,
que c'est là où le bât le blesse. "Quand il
fut question de rendre le tout en Italien, vous sentites où le
bât vous blessoit. Tart. Épist.~ — On dit encôre
de celui qui est trop vétu, qu'il est rembourré comme
le bât d'un mulet.
BATAIL
BATAIL, Voy. BATTANT
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BATâILLE
BATâILLE, s. f. [2e lon. mouillez
les ll: batâ-glie.] Combat général entre
deux armées. = La batâille est une action plus générale,
et ordinairement précédée de quelque préparation.
Le combat semble être une action plus particulière,
et souvent imprévûe. = * On disait autrefois, batâille,
pour corps de batâille. "La batâille des Indiens
fut rompûë. Vaug. "Il dona beaucoup de hauteur à
sa batâille. D'Ablanc. On dit aujourd'hui, corps de batâille.
L. T.
Rem. On dit livrer batâille, sans
article.
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