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dans le sens neutre; abaisser
ne l'est pas. L'un et l'autre se joignent au pron. pers.; mais se
baisser, garde toujours le sens littéral; s'abaisser,
au contraire, prend toujours le figuré: " On se baisse en
se courbant; On s'abaisse en s'humiliant.
On dit proverbialement d'une chôse aisée
qu'il n'y a qu'à se baisser et en prendre.
BAISSÉ, ÉE.
Doner tête baissée dans, etc. Inconsidérément,
et sans envisager le péril; ce qui se dit au propre et au figuré.
"S'en revenir les oreilles baissées, avec une contenance
humiliée et un air mortifié.
BAISSIèRE
BAISSIèRE, s. f. [Bè-ciè-re,
2de lon. è moy.] Le reste du vin, quand il aproche
de la lie. Trév. met aussi bessière; mais l'
analogie demande que ce mot s'écrive par un ai, venant de
baisser.
BAISûRE
BAISûRE, s. f. ou BISEAU,
s. m. [Bè-zûre, bizo, 1re è
moy. au 1er, 2de lon. au 1er, dout. au
2d.] L'endroit par lequel un pain en a touché un autre au four.
BAL
BAL, s. masc. [Il fait au plur. BALS
et non pas BAUX. Bref au sing. long au plur.] = Assemblée
pour danser; Acad. Le Dict. de Trév. le borne aux
jeunes gens. Mais le bal assemble toute sorte de persones, et de
tout âge, ou pour danser, ou pour voir danser. Grand bal;
doner le bal à..... courir le bal, etc. Bal masqué,
bal paré. L'Acad. ne met pas ceux-ci.
On apèle Reine du bal, celle à qui
on le done; et Roi du bal, celui qui en fait les honeurs, et danse
le premier.
BALADE
BALADE, s. f. Richelet écrit Balâde
avec un acc. circ.; mais ce 2d a est bref: il ne faut donc point
y mettre d'accent. L'Acad. écrit ballade avec 2
ll, et baladin avec une seule. On ne voit pas la raison de
cette diférence. — Espèce de Poésie Française,
qui a un refrein. Elle n'est plus à la mode.
BALADIN
BALADIN, INE, s. m. et f.
[Bala-dein, di-ne, tout bref.] Il ne se dit plus que des
farceurs. C'est un terme de mépris, et les Danseurs n'aimeraient
pas à s'entendre nommer de la sorte, comme le fait Molière
dans un endroit où il ne prétend pas critiquer.
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BALAFRE
BALAFRE, s. f. [2e br. 3e
e muet.] Blessure faite au visage par une arme tranchante. Grande
balafre. — On le dit plus communément de la cicatrice qui
reste, quand la blessure est guérie. Acad.
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