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Petit toît en saillie, attaché ordinairement au-dessus des boutiques, pour garantir de la pluie.
AUVERGNAT
AUVERGNAT, NATE, adj. et
subst. Pluche écrit Auvergnac, avec un c. Comment
formait-il le féminin? Disait-il Auvergnaque? Je n'
en sais rien; mais Auvergnac ne vaut rien. — En parlant d'un certain
vin d'Orléans, on dit Auvernat, s. m. sans g.
AUX
AUX, finale longue, soit au singulier:
faux, taux, etc.; soit au pluriel, animaux, brutaux,
etc. — La Monnoie met une s à la place de l'x, faus,
taus, animaus, brutaus, etc. Cet x ou cette
s devant une voy., se prononcent auz; devant une consone,
ils ne se prononcent pas.
AUXILIAIRE
AUXILIAIRE, adj. [Okcili-ère, 4e
long. è moy. 5e e muet.] Qui aide, dont
on tire du secours. Il n'est d'usage qu'avec armée et
troupes. — St. Evremont l'a employé au figuré: "Chez
vous les injûres sont les troupes auxiliaires de la raison.
À~ ce compte-là, jamais Souverain n'en a eu de si nombreûses
que M. de Voltaire.
Dans le Dict. de Trév. on parle de moyens
auxiliaires ou subsidiaires. Au Palais même, subsidiaire
est plus usité.
AUXILIAIRE, en termes de Gramaire,
se dit des verbes avoir et être, parce qu'ils servent
à conjuguer les autres verbes. Avoir, entre dans la conjugaison
des actifs et de presque tous les neutres: être, forme la
conjugaison des passifs, de quelques neutres, et des verbes pronominaux
ou réciproques.
AX
AX, AXE, sont
toujours brefs; Ajax, taxe; etc.
AXE
AXE, s. m. [Akce.] Ligne qui partage un
corps en deux parties, géométriquement égales. Paulian,
Dict. de Phys.
AXIôME
AXIôME, s. m. [Akci-ôme, 3e
long.] Maxime, proposition générale, reçue dans une
science. Axiôme de Philosophie, de Mathématiques,
etc.
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AYANT
AYANT, participe actif du verbe avoir.
[E-ian, et non pas a-ïan.] Ceux qui écrivent
aïant, ocasionent la seconde prononciation, qui est mauvaise.
AYANT-caûse, s. m. Terme
de Palais. Il se met ordinairement au pluriel. Mais doit-on écrire
ayants-cause, ou ayant-causes? Je serais pour le premier,
parce que caûse me paraît employé là neutralement;
qu'il me semble devoir y être indéclinable, et que l's
par conséquent, signe du pluriel, ne doit afecter que, ayant.
— Mon opinion est confirmée
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de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
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