Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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qu'au moral. Les exemples cités proûvent qu'on l'emploie aussi dans le Litéraire. = Un des Traducteurs de Swift a écrit stricte au masculin. "Leurs Préceptes, quoique strictes et exacts, n'ont été suivis que par accès, par caprice, etc.

STROPHE


STROPHE, s. f. [Strofe: 2e e muet.] Couplet d'une Ode. Le couplet se dit des chansons, et la strophe des Odes, des Hymnes.

STRUCTûRE


STRUCTûRE, s. f. [2e e muet: struk--tûre et non pas èstructûre.] Au propre, la manière, dont un édifice est bâti. "Cette maison est d'une structûre solide: la structûre en est belle, agréable, etc.
   J'ai vu de ces remparts l'étrangère structure;
   Ces angles, ces fossés, ces hardis boulevards, etc.       Alz.
  Une grote est auprès, dont la simple structure
  Doit tous ses ornemens aux mains de la Nature.
       Henriade.
= Par extension, on le dit du corps humain, du corps des animaux. = Fig. La structûre d'un Poème, d'un Discours.

STUC


STUC, s. m. STUCATEUR s. m. [Stuk stuka-teur.] Stuc, mortier fait de marbre, pulvérisé et mélé avec la chaux, dont on fait des ornemens d'Architectûre et des figûres; et quelquefois de simples enduits de murâilles. = Stucateur, ouvrier, qui travaille en stuc.

STUDIEûSEMENT


STUDIEûSEMENT, adv. STUDIEUX, EûSE, adj. [Studi-eû, eû-ze;ze-man: 3e lon. 4e e muet; et non pas èstudieû, etc.] Studieux, qui aime l'étude: "il est fort studieux: persone studieûse. L'Ab. Trublet emploie studieux substantivement. "Un des grands plaisirs du studieux et du liseur, c'est de s'entretenir de ses études et de ses lectures avec gens compétens. — On dit un homme d'étude, on ne dit point, un studieux. = Studieûsement, avec soin. "Cela est studieûsement travaillé.

STUPêFAIT


STUPêFAIT, AITE, adj. STUPÉFIER, v. act. STUPÉFACTION, s. f. [Stupéfè, fète, fak-cion; et non pas estupè-fait, etc. 2eé fermé. 3e è moy.] Stupéfier, c'est, au propre, engourdir. Au figuré, étoner, rendre comme interdit et immobile. = Stupéfait, qui est stupéfié, étoné, etc. St. famil. = Stupéfaction, engourdissement. — Suivant le Dict. de Trév. il se dit aussi au figuré pour étonement. Il ne cite point d'Auteur, et le borne au dogmatique: il veut dire le dictatique. Il serait plutôt du style burlesque. L'Acad. ne met pas ce substantif. On dit stupeur. Voy. l'article suivant.

STUPEUR


STUPEUR, s. f. [Stu-peur, et non pas

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