Jean-François FÉRAUD: Dictionaire critique de la langue française. Marseille, Mossy,  1787-1788, 3 vol. Fol. 

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dans la courbure de l'épine du dôis, et de la plupart des ôs longs, dans des noeuds, qui se forment aux articulations et dans le rétrécissement de la poitrine. — Le 3e se dit d'une maladie du blé, nouvellement conûe, et qui a quelque ressemblance avec le rachitis. — Le 1er se dit proprement, des persones nouées et ataquées du rachitis; et, par extension, des blés avortés.

RACINAGE


RACINAGE, s. m. Décoction d'écorce et de feuilles de noyer, et de coques de noix, propres pour la teinture.

RACINAL


RACINAL, s. m. Terme de charpenterie. Grosses pièces de bois, qui servent au soutien et à l'afermissement des aûtres. — Plur. Racinaux. "Les racinaux d'un pont, d'un comble, d'une grûe, d'une écluse.

RACINE


RACINE, s. f. 1°. La partie par où les arbres et les plantes tiènent à la terre, et en tirent la plus grande partie de leur nourriture. = 2°. Plus particulièrement, on le dit de certaines plantes ou herbes, dans lesquelles ce qu'il y a de bon à manger, est ce qui tient en terre, comme raves, betteraves, carotes, navets, etc. Vivre de racines: "Les anciens Solitaires ne vivoient que de racines. = 3°. Il se dit des ongles, des dents et des cheveux; et par extension, des cancers, polypes, loupes, cors, etc. = 4°. Figurément, Principe. "Aler à la racine, ou couper la racine du mal, ou, couper racine au mal. "On proposa de couper racine à toutes disputes futures, par un traité solennel. "Le vice ou la vertu a jeté dans son coeur de profondes racines. = On dit proverb. prendre racine dans un endroit; y rester trop long-tems.

RACLER


RACLER, v. act. RACLEUR, s. m. RACLOIR, s. m. RACLOIRE, s. f. RACLûRE, s. f. [Raclé, cleur, cloar, cloâ-re, clûre: 2e é fer. au 1er, lon. aux 2 dern. — Devant l'e muet l'a est long: il râcle, il râclera, etc.] Racler, c'est ratisser: enlever avec quelque chôse de rude ou de tranchant quelques petites parties de la superficie d'un corps. Racler des peaux, du parchemin, de l'ivoire, etc. "Racler des alées. = En style proverbial, on dit d' un breuvage médicinal, d'un vin trop vert, qu'il râcle les boyaux; et d'un homme qui joûe mal d'un violon, d'un viole, etc. qu'il râcle le boyau. = Racleur ne se dit que par mépris et dans ce dernier sens: c'est un racleur de violon, de guitarre; ou absolument, c'est un racleur.

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