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dans la courbure de l'épine du dôis, et de la plupart des ôs longs, dans des noeuds, qui se forment aux articulations et dans le rétrécissement de la poitrine. — Le 3e se dit d'une maladie du blé, nouvellement conûe, et qui a quelque ressemblance avec le rachitis. — Le 1er se dit proprement, des persones nouées et ataquées du rachitis; et, par extension, des blés avortés.
RACINAGE
RACINAGE, s. m. Décoction d'écorce
et de feuilles de noyer, et de coques de noix, propres pour la teinture.
RACINAL
RACINAL, s. m. Terme de charpenterie. Grosses
pièces de bois, qui servent au soutien et à l'afermissement
des aûtres. — Plur. Racinaux. "Les racinaux d'un pont,
d'un comble, d'une grûe, d'une écluse.
RACINE
RACINE, s. f. 1°. La partie par où
les arbres et les plantes tiènent à la terre, et en tirent
la plus grande partie de leur nourriture. = 2°. Plus particulièrement,
on le dit de certaines plantes ou herbes, dans lesquelles ce qu'il y a
de bon à manger, est ce qui tient en terre, comme raves, betteraves,
carotes, navets, etc. Vivre de racines: "Les anciens Solitaires
ne vivoient que de racines. = 3°. Il se dit des ongles,
des dents et des cheveux; et par extension, des cancers,
polypes, loupes, cors, etc. = 4°. Figurément,
Principe. "Aler à la racine, ou couper la racine
du mal, ou, couper racine au mal. "On proposa de couper
racine à toutes disputes futures, par un traité solennel.
"Le vice ou la vertu a jeté dans son coeur de profondes
racines. = On dit proverb. prendre racine dans un endroit; y
rester trop long-tems.
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RACLER
RACLER, v. act. RACLEUR,
s. m. RACLOIR, s. m. RACLOIRE,
s. f. RACLûRE, s. f. [Raclé, cleur,
cloar, cloâ-re, clûre: 2e é
fer. au 1er, lon. aux 2 dern. — Devant l'e muet l'a
est long: il râcle, il râclera, etc.]
Racler, c'est ratisser: enlever avec quelque chôse de rude
ou de tranchant quelques petites parties de la superficie d'un corps.
Racler des peaux, du parchemin, de l'ivoire, etc.
"Racler des alées. = En style proverbial, on dit d'
un breuvage médicinal, d'un vin trop vert, qu'il râcle
les boyaux; et d'un homme qui joûe mal d'un violon, d'un viole,
etc. qu'il râcle le boyau. = Racleur ne se
dit que par mépris et dans ce dernier sens: c'est un racleur
de violon, de guitarre; ou absolument, c'est un racleur.
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Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université
de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
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