RECHERCHE | Accueil | Aide-Mémoire | GEHLF | ATILF | ARTFL | Courriel |
Page C156a
piâille toujours: cette femme piâille continuellement. Dans cette maison, c'est une piâillerie continuelle. "Cet enfant est un grand piâilleur. "Cette femme est une grande piâilleûse.
PIASTRE
PIASTRE, s. f. [Pias-tre: 2e
e muet.] Monaie d'argent, qui vaut un écu ou environ,
dit l'Acad. et qui se fabrique en Espagne et dans les Indes occidentales.
Cela n'est pas exact. Les piastres d'Espagne valent 5 livres 8 sols 11
deniers 3/10 de France. — Celles du Levant, frapées au coin du Grand
Seigneur, valent 120 aspres. C'est de celles-là seulement qu'on
peut dire qu'elles valent environ un écu. Voy. Dict. du Citoyen.
PIAULER
PIAULER, v. n. [Pio-lé.] Terme populaire.
Se plaindre en pleurant.
PIC
PIC, s. m. Ce mot se dit dans trois acceptions,
qui n'ont aucun raport ensemble. = 1°. Instrument de fer, courbé
et pointu vers le bout, qui a un manche de bois, et dont on se sert à
ouvrir la terre. "Il y a beaucoup de caillous dans cette terre, il faut
se servir du pic pour l'entamer. = À~ pic, adv. Perpendiculairement.
"Montagne qui est à pic, coupée à pic.
Avoir le soleil à pic, à plomb sur la tête.
= 2°. Coup de piquet, lorsque celui qui a la main compte jusqu'à
trente, en jouant les cartes, avant que celui contre qui il joûe
puisse rien compter. Alors de vingt-neuf on va de plein saut à soixante.
Faire pic. Voilà un beau pic. = * Boileau
dit pique, en ce sens.
Tu voyois tous tes biens au sort abandonés,
Devenir le butin d'un pique ou d'
un sonnez.
Pique, ou plutôt pic, dit Brossette, terme
du jeu de piquet. = Pic se dit de ce coup de piquet, et pique
de la carte, qui porte ce nom. "Faire pic et capot. "Mon point est
en piques; j'ai six piques. Trév. = 3°. Pic
se dit, en Géographie, de certaines montagnes três-hautes.
"Le Pic du Midi dans les Pyrénées: le Pic de Ténérife.
Next page
PICORÉE
PICORÉE, s. f. *PICORER,
v. n. PICOREUR, s. m. Ils expriment l'action de butiner,
et celui qui butine. "Aller à la picorée: il est allé
picorer: c'est un grand picoreur. Les deux derniers sont
vieux. On dit encôre le premier, des soldats, au propre, et
des abeilles, au figuré; et pour ceux-là, on se sert
plutôt des termes de maraude, marauder, maraudeur.
Copyright © 2003 GEHLF, École normale
supérieure de Paris
Direction scientifique du projet: Philippe Caron (Université
de Poitiers) et Louise Dagenais (Université de Montréal)
PhiloLogic Software, Copyright © 2001 The University of Chicago.